GB.264/TC/2 |
49. La présente analyse de rapports d'évaluation concernant des programmes et des projets dans lesquels une participation active a eu cours a révélé que la méthode participative a évolué d'année en année, pour devenir un outil de gestion indispensable. En général, elle améliore l'efficacité et assure la pertinence des activités menées dans le cadre d'un projet, accroît l'efficience globale durant l'exécution et renforce la durabilité des résultats lorsqu'il est mis fin au projet.
50. Les méthodes participatives se sont avérées un vecteur primordial de promotion du tripartisme dans les programmes et les projets de coopération technique. Dans les programmes fondés sur le partenariat tripartite, elles ont instauré avec succès des mécanismes et des structures permettant aux partenaires sociaux de jouer un rôle plus actif et, partant, d'être plus fermement engagés dans l'effort de développement, ce qui revêt la plus haute importance pour la durabilité des résultats.
51. Il apparaît aussi à l'évidence que la participation de tous les partenaires au contrôle et à l'évaluation systématiques des programmes et des projets de coopération technique est la pierre angulaire de l'approche participative. Cela permet, ce qui est encore plus important, de maîtriser les facteurs qui peuvent affecter la durabilité des résultats.
52. Cependant, les individus et les organismes qui participent à l'exécution ont une perception différente de ce qu'implique la participation, ce qui soulève fréquemment des difficultés dans l'application des méthodes participatives. C'est pourquoi il convient dans tous les cas de définir ce que l'on entend par participation et d'analyser de manière plus systématique les questions méthodologiques complexes à résoudre lorsque l'on applique les différents concepts et que l'on met en oeuvre les différents instruments devant assurer la participation.
53. Les démarches participatives ont dans certains cas achoppé à d'autres problèmes, comme l'espérance d'un résultat rapide que nourrissent les organismes donateurs, les systèmes bureaucratiques et centralisés de prise de décisions des organismes de contrepartie et les procédures technocratiques de contrôle et d'évaluation souvent conduites par les seuls directeurs des projets.
54. Les programmes qui ont adopté une démarche participative pour le contrôle et l'évaluation ont montré que c'était là un instrument de gestion efficace du processus participatif.