GB.268/PFA/BS/2 268e session Genève, mars 1997 |
Commission du programme, du budget et de l'administration | PFA |
DEUXIÈME QUESTION À L'ORDRE DU JOUR
1. Lors de sa session de novembre 1996(1), le Conseil d'administration avait été informé que les travaux de construction progressaient de manière satisfaisante et selon le calendrier prévu. Il avait été également indiqué que le Bureau exposerait au Sous-comité du bâtiment, à la prochaine session du Conseil d'administration, tous les aspects financiers du projet afin de permettre une évaluation d'ensemble du projet et des crédits supplémentaires nécessaires à son achèvement.
2. Sur le plan de la construction, l'avancement des travaux du gros uvre permet déjà d'identifier les trois éléments constitutifs du projet. Les deux principales ailes du bâtiment ayant atteint leur altitude définitive s'articulent de chaque côté du hall d'entrée dont le limon en béton de l'escalier principal en demi-cercle est déjà en place. Les dalles de l'aile regroupant les futurs bureaux constitués de trois niveaux sont entièrement achevées et leur découpe donne déjà le profil dentelé de la nouvelle façade qui sera vitrée. L'aile opposée abritant la salle de réunions permet de voir les gradins en béton armé qui forment la dalle en plancher dénivelé. Toute la structure verticale comprenant l'enceinte curviligne extérieure en maçonnerie, les murs concentriques latéraux également en maçonnerie sont entièrement mis en place et ont permis la pose de la charpente métallique pour recevoir bientôt la toiture en quart de cercle. Les fermes métalliques triangulées sont en voie d'achèvement et traversent d'une seule portée les quelque trente mètres de l'auditorium.
3. Concernant la climatisation, le sous-comité se rappellera que, pour maintenir le coût de construction aussi bas que possible, cette installation faisait partie de la liste des éléments du projet, dressée par l'architecte (ascenseur, climatisation, générateur, parois vitrées, etc.), dont l'achat pouvait être différé et dont le financement pourrait être éventuellement assuré dans l'avenir par des revenus obtenus de la location de la salle de conférences. Cependant, l'architecte a attiré l'attention du Bureau sur le fait qu'il aurait été plus approprié et avantageux de l'installer pendant la construction pour éviter les frais supplémentaires engendrés par les travaux successifs de réfection du bâtiment. La reprise de cette installation, une fois les locaux occupés, serait en effet beaucoup plus coûteuse et entraînerait de grosses perturbations dans le fonctionnement du Bureau. Par ailleurs, compte tenu de la forte demande de location du futur auditorium du Bureau, il est indispensable que cette salle soit dotée dès à présent du système de climatisation.
4. Le Bureau a donc procédé au lancement d'un appel d'offres auprès de six entreprises possédant l'expérience et les qualifications techniques requises. L'évaluation des offres a abouti au choix de l'entreprise United Builders (PVT) Ltd., dont l'offre s'est avérée la plus économique et conforme aux spécifications techniques exigées. Le coût de l'installation du système de climatisation, y compris les travaux de maçonnerie des locaux techniques abritant le système climatique, s'élèverait à 14 182 000 roupies, soit environ 353 000 dollars des Etats-Unis.
5. A la 267e session (novembre 1996) du Conseil d'administration, le sous-comité a également été informé d'autres éléments nouveaux concernant les aspects financiers du projet. Si le coût du contrat de construction en roupies dépassait initialement d'environ 12 pour cent le montant en dollars qui avait été approuvé pour la construction du bâtiment, des dévaluations successives de la roupie avaient ramené l'équivalent en dollars du contrat au niveau du crédit approuvé.
6. Depuis l'approbation du projet en mars 1995, plusieurs facteurs en ont modifié le coût total. Les estimations de coûts ont été établies en partant de l'hypothèse que l'OIT serait exonérée de tous les impôts locaux sur l'achat de matériaux de construction tels que le ciment, l'acier et les installations. Bien que les discussions se poursuivent avec le gouvernement depuis le démarrage du projet et que des assurances aient été reçues, l'achat hors taxes des matériaux ou le remboursement des impôts déjà versés pour certains achats n'a pas fait l'objet d'arrangements ou de procédures déterminés. Le Bureau poursuivra l'examen de la question, mais il sera nécessaire de financer ces coûts supplémentaires jusqu'au moment où le remboursement des impôts sera obtenu.
7. Conformément à l'usage local, le contrat avec l'entreprise de construction comporte une clause permettant à l'entrepreneur de réclamer des ajustements pour des augmentations de coûts dues à des variations de certains indices de prix. Vu le taux élevé d'inflation au Pakistan et le retard initial dans le démarrage du projet, cette indemnisation est devenue inévitable, encore que des négociations soient en cours pour maintenir toute augmentation au minimum.
8. En vue de compenser autant que possible ces augmentations de coûts éventuelles, le sous-comité a estimé, à la 264e session du Conseil d'administration (novembre 1995), que les intérêts accumulés sur le crédit alloué à la construction pourraient être utilisés à cet effet(2). Cette démarche serait conforme aux dispositions de l'article 22, paragraphe 4, du Règlement financier. Les intérêts accumulés à ce jour sur cette allocation de fonds s'élèvent, compte tenu des versements déjà effectués, à 115 000 dollars environ.
9. Pour faire face aux coûts supplémentaires qui résulteraient de l'achat du système de climatisation, eu égard aux éléments susmentionnés, on estime qu'il sera nécessaire de demander aux fins du projet un crédit supplémentaire de 325 000 dollars imputé sur le Fonds pour le bâtiment et le logement, compte tenu des intérêts accumulés sur l'allocation de crédit qui avait déjà été approuvée.
10. Dans ces conditions, le Sous-comité du bâtiment voudra sans doute proposer à la Commission du programme, du budget et de l'administration de recommander au Conseil d'administration:
Genève, le 4 mars 1997.
Point appelant une décision: paragraphe 10.
1 Document GB.267/8/1, paragr. 14.