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S'organiser pour une sécurité socio-économique en Inde
Sukti Dasgupta, octobre 2003 Sommaire en français Ce sont les femmes travaillant dans l'économie informelle qui ont le moins accès à la protection sociale. Eu égard à la fragilité de leur position tant dans leur foyer qu'au travail, gagner quelque argent ne saurait suffire à améliorer leur condition socio-économique. Leur conquête dans le secteur économique va de pair avec une conquête au niveau politique, et c'est cela qui pourrait améliorer leur pouvoir de négociation tant dans leur foyer qu'au travail. La syndicalisation des femmes travaillant dans l'économie informelle peut donc avoir des effets positifs tant pour leur emploi que pour leur vie privée, dans la mesure où cette syndicalisation comporte à la fois une représentation et l'accès à des ressources telles le crédit et l'information - stratégie holistique qui leur donnera un certain pouvoir politique et économique. Partant des données rassemblées dans le cadre de l'enquête PSS réalisée en Inde par le Programme de Sécurité Socio-économique du BIT, ce document est une réflexion sur l'hypothèse selon laquelle la syndicalisation des femmes du secteur informel aurait des effets positifs mesurables et non mesurables - plus grande sécurité de revenus, sécurité de l'emploi et au travail, meilleur contrôle de l'argent gagné, et amélioration de l'image de soi. Je tiens à remercier l'Institut de Recherche sur le Développement du Gujarat (Gujarat Institute of Development Research, GIDR) qui a assuré la coordination de l'enquête PSS dans le Gujarat, ainsi que SEWA (Self Employed Women's Association, Association des Travailleuses Indépendantes), qui a mené à bien ces études de cas. Cliquez ici pour le document (anglais) en PDF |
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