La mondialisation figure parmi les questions qui suscitent les discussions politiques les plus intenses. Toutefois, le débat est généralement fragmenté, avec souvent des clivages politiques ou géographiques. Certains reprochent à la mondialisation d'aggraver le chômage et la pauvreté tandis que d'autres y voient un moyen de régler ces problèmes. L'attention et les recherches portent davantage sur les marchés et sur les gains ou pertes économiques escomptés que sur l'impact de la mondialisation sur la vie et le travail des gens, sur leurs familles et sur la société.
L'absence de consensus rend difficile l'élaboration de politiques nationales ou internationales. En outre, l'attention insuffisante accordée au côté humain de la mondialisation aboutit à une mauvaise compréhension des forces du changement et de la manière dont les gens y réagissent. Cette compréhension est nécessaire pour l'adoption de politiques appropriées.
C'est dans ce contexte que l'Organisation internationale du Travail a mis en place en février 2002 la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation. Il s'agit d'une commission indépendante dont l'objectif est que, dans le débat, l'affrontement cède la place au dialogue, ce qui permettra d'agir. Comment faire pour que la mondialisation profite à plus de monde?
La commission a recherché des moyens novateurs et viables de concilier les objectifs économiques, sociaux et environnementaux afin que la mondialisation profite à tout le monde. Elle a fait appel aux meilleurs experts et veille à ce que ses recommandations fassent l'objet d'un large consensus entre tous les principaux acteurs. Son rapport final a été présenté à la fin de 2003.
La commission a été financée principalement par le budget ordinaire de l'OIT.
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Des informations complémentaires figurent dans les documents suivants:
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