Des compétences pour lutter contre le travail forcé

Des instruments internationaux récents, tels que le protocole de 2014 de l'OIT à la convention n° 29 de 1930 sur le travail forcé, ainsi que la recommandation (n° 203) sur le travail forcé (mesures supplémentaires), 2014, ont mis un nouvel accent sur la lutte contre les causes profondes du travail forcé. En particulier, ils ont souligné l'importance d'éduquer et d'informer les groupes vulnérables pour prévenir le travail forcé et de fournir un soutien à la réintégration économique à long terme des victimes, notamment par le développement des compétences. L'éducation et la formation jouent un rôle clé dans la lutte contre certains des facteurs individuels, structurels et communautaires qui favorisent le travail forcé et empêchent les personnes de "briser le cycle" de la vulnérabilité lorsqu'elles en sont victimes.
L'OIT a identifié d'importantes pistes d'intervention pour les acteurs et les parties prenantes du développement des compétences : sensibilisation des groupes à risque, réduction de la vulnérabilité grâce à un meilleur accès et une meilleure délivrance des formations, coordination avec d'autres prestataires de services pour assurer la réintégration durable dans un travail décent des victimes identifiées. Des responsables de l'EFTP et des décideurs politiques aux enseignants et aux formateurs, tous ont la possibilité, et la responsabilité, de contribuer à l'éradication du travail forcé.