Journée mondiale contre le travail des enfants 2017

Messages d'enfants à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants

Déclaration | 12 juin 2017
  • A cause de la guerre, j’ai dû partir de Douma; je fais aujourd’hui le ménage dans une boutique à Damas. Je voudrais rentrer chez moi et vivre en paix. Mon école me manque. Ça fait cinq ans que je suis partie, je veux rentrer à la maison et retrouver mon école et mes jeux.”

    Huda, 11 ans, Syrie
  • Après le glissement de terrain, un ami de ma mère m’a emmené à Busia en me promettant la belle vie. Je me suis retrouvé à faire de la contrebande de marchandises sur la frontière. Je travaille jour et nuit pour me nourrir et survivre. Ni le sommeil, ni l’école, ni les jeux ne font partie de ma vie d’enfant. Voici mon message en cette Journée mondiale contre le travail des enfants: je suis un enfant comme les autres et je devrais avoir le droit d’aller à l’école pour espérer un meilleur avenir. Aucun enfant ne devrait travailler pour survivre.”

    Wandera, 14 ans, Ouganda
  • L’année du cyclone Nargis, j’avais 5 ans; nous avons tous été durement touchés. Notre maison a été détruite et nous n’avions pas d’argent pour survivre. J’ai dû arrêter l’école pour aider mes parents. Dans mon village, très peu d’enfants peuvent aller à l’école, beaucoup doivent abandonner... les parents ont besoin de travailler et les enfants ont besoin d’aller à l’école.”

    Ma, 14 ans, Myanmar.
  • Quand j’avais six ans, mon oncle m’a emmené dans un camp militaire en République démocratique du Congo; je ne suis jamais rentré en Ouganda depuis. Au camp, je devais porter de lourdes charges et préparer les repas. Quand des organismes venaient vérifier si le groupe armé n’utilisait pas d’enfants soldats, le commandant nous cachait. Ensuite, j’ai été blessé par balle pendant les conflits et c’est après ça que j’ai pu partir. Beaucoup d’enfants sont encore prisonniers des chefs rebelles. S’il vous plaît, faites tout ce que vous pouvez pour nous libérer. Je suis content d’être ici, dans un centre de réhabilitation, et de retrouver une vie normale.”

    Oswald, 11 ans, Ouganda
  • Nous, étudiants de Genève, sommes honorés de faire partie de cet important événement. Nous apprenons dès notre plus jeune âge que nous sommes tous égaux et que nous tous avons le droit de vivre en paix et avec respect mutuel. Nous sommes très privilégiés de bénéficier d’une grande éducation et de nombreuses opportunités et nous sommes conscients que de nombreux enfants dans le monde ne partagent pas ces privilèges. Pour cette raison, nous devons utiliser nos voix et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sensibiliser le public au travail des enfants. Aujourd’hui, nous sommes ici ensemble pour soutenir la Journée mondiale contre le travail des enfants et donner la parole aux enfants dont les voix ne sont pas entendues.”

    Étudiants de Genève