Migration de main-d'œuvre: Conseils aux journalistes

L’OIT est clairement déterminée à combattre ces forces négatives et encourage la rédaction de récits équilibrés qui reconnaissent la contribution positive des migrants. Les responsables politiques et les médias ont un rôle important à jouer pour améliorer la perception des travailleurs migrants et des réfugiés par l’opinion publique et pour en finir avec le discours du «nous contre eux».
Zoom sur l’Initiative sur les médias au Moyen-Orient
L’OIT travaille avec des professionnels des médias, des syndicalistes et des défenseurs des droits de l’homme afin d’améliorer les reportages que fait actuellement la presse dans la région du Moyen-Orient et au-delà. Les objectifs de cette initiative consistent notamment à familiariser les participants avec les recommandations stratégiques de l’OIT, fondées sur les droits de l’homme et les normes du travail internationales, et sur la recherche empirique, en encourageant l'utilisation d'une terminologie appropriée et fondée sur les droits.A ce jour, l’Initiative régionale sur les médias lancée par l’OIT et l’Institut Panos a permis d’organiser une réunion interrégionale de rédacteurs en chef d’Asie du Sud, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, trois ateliers nationaux pour les journalistes et les syndicalistes consacrés à la Jordanie, à Bahreïn et à Oman, un atelier mondial avec le réseau Al Jazeera, ainsi qu’une réunion consultative régionale impliquant plusieurs spécialistes de la Confédération syndicale internationale, de la Confédération des syndicats arabes, de Human Rights Watch, d’Amnesty international et du Forum des migrants en Asie, entre autres.
Cette Initiative régionale sur les médias a pour but de faire avancer l’agenda de la protection des migrants de deux manières distinctes. Premièrement, en donnant l’occasion à l’OIT d’expliquer et de débattre avec la presse et les syndicats de la pertinence des normes internationales du travail, ainsi que de son programme stratégique pour une migration équitable. Deuxièmement, en aidant à établir des passerelles entre le mouvement ouvrier, les organisations de droits de l’homme, les ONG de terrain et les journalistes qui font des reportages sur les droits de l’homme et les droits des travailleurs, leur permettant tout à la fois d’explorer des histoires «inédites» et de défendre des valeurs démocratiques.