Développement économique et social

Environ la moitié de la population mondiale vit avec l’équivalent de 2 dollars par jour. Et pour beaucoup trop de travailleurs, avoir un emploi ne garantit pas d’échapper à la pauvreté. Ce processus lent et inégal nous conduit à repenser et à réorganiser nos politiques économiques et sociales visant à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici 2015 (objectifs du Millénaire pour le développement).

La crise mondiale de l’emploi est l’un des principaux risques de notre époque. Si la tendance actuelle se poursuit, notre monde risque de devenir plus fragmenté, protectionniste et conflictuel. Une longue pénurie d’emplois décents, des investissements insuffisants et une sous-consommation minent le contrat social de base sur lequel reposent nos sociétés démocratiques et qui veut que le progrès profite à tous.

Ainsi convient-il de réexaminer les engagements de la communauté internationale en faveur de l’insertion sociale et de l’emploi comme vecteurs de réduction de la pauvreté, ainsi que le respect des droits et principes fondamentaux au travail.

L’OIT soutient que la croissance économique est une condition essentielle, mais non suffisante, pour faire reculer la pauvreté. Cet objectif suppose que la croissance s’accompagne d’un changement de cap en faveur des pauvres, impliquant des modifications au niveau des institutions, de la législation, des règlements et des pratiques qui font partie du processus qui crée et qui pérennise la pauvreté.

Focus

  1. Pour une reprise durable: Des exemples de pays qui innovent

    Novembre 2011

    Ce rapport s’appuie sur des analyses détaillées concernant l’Allemagne, le Brésil et l’Indonésie, publiées dans la collection des Etudes sur la croissance et l’équité, ainsi que sur les expériences d’autres pays, rassemblées aux fins de ce projet. Il montre que certains pays ont réussi à combattre la crise en adoptant un ensemble cohérent de politiques sociales ou en faveur de l’emploi et de politiques macroéconomiques. Cette note pointe également les limites de l’action individuelle des pays et tire les enseignements nécessaires à une coordination politique à l’échelle internationale.