L'adoption par la Conférence internationale du Travail, le 16 juin 2011, de la Convention no 189 de l'OIT et de la Recommandation no 201 de l'OIT sur le travail décent pour les travailleurs domestiques, a marqué une étape historique dans la lutte pour la justice sociale dans le monde entier. Les organisations de travailleurs domestiques ont joué un rôle crucial dans les campagnes précédentes pour l'adoption et la ratification de la Convention no 189. L'organisation des travailleurs domestiques a posé un certain nombre de défis : les travailleurs domestiques peuvent ne pas être reconnus comme des "travailleurs" et le domicile peut ne pas être reconnu comme un lieu de travail dans le droit du travail existant, et ils se voient souvent refuser le droit de s'organiser et de négocier collectivement pour améliorer leurs conditions de travail.

Même lorsque des lois sont en vigueur, la position d'infériorité des travailleurs domestiques dans les relations d'emploi et les conditions de pauvreté les obligent à accepter des pratiques de travail déloyales. L'organisation des travailleurs domestiques est essentielle pour leur assurer l'accès à la protection du travail et la promotion de leurs intérêts collectifs par la négociation collective. Les ressources suivantes décrivent comment des travailleurs domestiques ont réussi à s’organiser et conclure des conventions collectives.

Ressources clés:

• Un travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques (livre)
• Decent work for domestic workers in Asia and the Pacific (manuel pour les formateurs)
• Améliorer les conditions de travail des travailleurs domestiques: organisation, actions coordonnées et négociation (note d'information)
• L’organisation comme outil permettant aux travailleurs domestiques de faire entendre leur voix et d’être représentés (note d'information sur le travail domestique n°8)
• Domestic worker organize – but can they bargain?