L'intermédiation sur le marché du travail dans les pays du Maghreb. Etude comparative entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie
Au cours de ces dernières années, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont connu d'importantes mutations de leur situation de l'emploi, avec notamment l'arrivée chaque année sur le marché du travail d'un nombre considérable de jeunes, l'essor de l'activité des femmes et l'accroissement des licenciements résultant des restructurations économiques, en particulier dans le secteur public.
Au cours de ces dernières années, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont connu d'importantes mutations de leur situation de l'emploi, avec notamment l'arrivée chaque année sur le marché du travail d'un nombre considérable de jeunes, l'essor de l'activité des femmes et l'accroissement des licenciements résultant des restructurations économiques, en particulier dans le secteur public.
Ces évolutions ont conduit à une augmentation importante du chômage, au développement du secteur informel et à l'apparition de nouvelles formes d'emploi. Face à cette situation, chacun de ces trois pays du Maghreb a mis en place et développé des politiques d'intervention sur le marché du travail et des institutions chargées de les mettre en oeuvre. Ces politiques consistent principalement en des programmes actifs, sous forme d'activités subventionnées ou d'actions de formation professionnelle, mais aussi en des mesures passives d'aide aux licenciés économiques et aux chômeurs. L'ensemble de ces éléments, programmes actifs, mesures