OIT - Parlement européen

Le travail forcé reste un défi majeur du 21e siècle, dit l’OIT au Parlement européen

Le 14 octobre 2013, Jean-Marie Kagabo, responsable pour l’Afrique du Programme d'Action Spécial pour Combattre le Travail Forcé de l’OIT, a parlé, lors d'une audition au Parlement européen, sur les formes contemporaines d'esclavage dans la région du Sahel.

Actualité | 14 octobre 2013
Il a souligné que le travail forcé reste l'un des défis mondiaux majeurs du 21e siècle et que la Convention sur le travail forcé (n° 29), une des huit conventions fondamentales de l'OIT, est un instrument crucial.

L'audience a été ouverte par Mme Barbara Lochbihler, membre du Parlement européen (MPE) et présidente de la sous-commission des droits de l'homme du Parlement. Dans son intervention, Jean-Marie Kagabo a remarqué que le travail forcé n’est pas seulement une violation d'un droit fondamental de l'homme, mais qu’il est aussi une des causes profondes de la pauvreté dans la région et qu’il affecte le développement économique.

M. Kagabo a précisé comment l'OIT s’engage dans la lutte contre l'esclavage moderne et le travail forcé dans la région africaine du Sahel. Une série de missions techniques de l'OIT ont été envoyées en Mauritanie dans le but d'aider le gouvernement et les partenaires sociaux à promouvoir et mettre en œuvre la Convention n° 29. L'OIT est aussi en train de développer des projets de coopération technique sur le travail forcé en Mauritanie. Jean-Marie Kagabo a également précisé qu'un projet de l'OIT sur le travail forcé et la lutte contre l'esclavage, financé par la Suède, a été mis en place au Niger.

Il a conclu son intervention en invitant les membres du Parlement européen à participer à la campagne mondiale de l’OIT, intitulée «En Finir avec l’Esclavage Maintenant !».