L'OIT lance le rapport : "Mettre fin au travail des enfants, au travail forcé et à la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales"

Le rapport réunit les données et l'expertise de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) dans le cadre de l'Alliance 8.7

Actualité | 27 novembre 2019
Actualités | 27 novembre 2019

Addis-Abeba, 27 novembre 2019 --- L'Organisation internationale du travail (OIT) lance le document "Mettre fin au travail des enfants, au travail forcé et à la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales" . Ce rapport réunit les données et l'expertise de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de l'Organisation internationale du travail (OIT) dans le cadre de l'Alliance 8.7.

Le rapport a été rédigé en réponse à un appel du Groupe des vingt (G20), des ministres du travail et de l'emploi, pour évaluer les violations des droits fondamentaux du travail dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Il offre une perspective interinstitutionnelle unique sur les causes des violations des droits de l'homme et sur les priorités des gouvernements, des entreprises et des partenaires sociaux pour y remédier.

L'événement de lancement est organisé par le bureau national de l'OIT à Addis-Abeba avec le soutien financier du gouvernement des Pays-Bas dans le cadre d'un projet intitulé "Accélérer l'action pour l'élimination du travail des enfants dans les chaînes d'approvisionnement en Afrique (ACCEL Africa)". Une table ronde présidée par Deborah Greenfield, directrice générale adjointe de l'OIT, a réunit les représentants des travailleurs, des employeurs et des enfants, l'UNICEF, l'OIM, l'OIT, le ministère éthiopien du travail et des affaires sociales, les ambassades des Pays-Bas et de France, l'Union africaine et le coordinateur résident des Nations unies.

Les parties prenantes ont discuté de la manière de promouvoir des politiques efficaces ainsi qu'une coopération internationale et régionale pour lutter contre le travail des enfants, le travail forcé et la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales afin d'atteindre l'objectif 8.7 des ODD", explique Alexio Musindo, Directeur du bureau de l'OIT pour l'Éthiopie, Djibouti, la Somalie, le Soudan et le Sud-Soudan, et représentant spécial de l'UA et de la CEA.

"Les biens et services que nous achetons sont composés d'intrants provenant de nombreux pays du monde entier et sont transformés, assemblés, emballés, transportés et consommés au-delà des frontières et des marchés", déclare le Directeur général du BIT, Guy Ryder.
L'événement visait à présenter le rapport non seulement aux participants mais aussi à un public plus large par le biais des médias et de différentes plateformes en ligne (par exemple, les pages web et les médias sociaux).

Cela contribue également à une meilleure compréhension du rôle des différentes parties prenantes, des opportunités et des nouveaux défis dans la lutte contre le travail des enfants, le travail forcé et la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales.
La première partie du rapport, "Comprendre le travail des enfants, le travail forcé et la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales", examine comment, en l'absence d'une application stricte de la loi, la vulnérabilité socio-économique des individus et des travailleurs, ainsi que la pression économique et commerciale exercée sur les fournisseurs, peuvent conduire à des abus.

"Répondre au travail des enfants, au travail forcé et à la traite des êtres humains dans les chaînes d'approvisionnement mondiales", est la deuxième partie du rapport qui donne un aperçu du devoir de l'État de réglementer et de mettre en œuvre des cadres juridiques pour protéger les travailleurs ; et présente l'ensemble de politiques intelligentes nécessaires pour faciliter et encourager une conduite responsable des entreprises dans les chaînes d'approvisionnement mondiales.

"Ce rapport montre le besoin urgent d'une action efficace pour lutter contre les violations des droits fondamentaux du travail qui se produisent dans les chaînes d'approvisionnement", conclut M. Ryder.