« 100 Ans – 100 Vies » | MADAGASCAR - “Grâce à la formation HIMO, j’ai pu mener à bien le premier contrat décroché par ma PME”
Asmina est l’une des 48 gestionnaires de PME formées en 2016 par le projet HIMO dans le sud-ouest de Madagascar.
AMPANIHY – La petite ville d’Ampanihy, se situe au sud-ouest du pays, entre Tuléar et Fort-Dauphin. On y cultive le manioc, on y élève des zébus et l’artisanat y est assez développé. La région est aussi connue pour abriter l’un des plus gros baobabs du pays.
Pourtant, Ampanihy est aussi un petit centre d’affaires, C’est ici que nous rencontrons Asmina, l’une des 48 gestionnaires de PME formées en 2016 par l’OIT en collaboration avec le Centre de formation HIMO.
Le Programme des investissements à haute intensité de main-d'œuvre (HIMO) de l’OIT oriente les investissements d'infrastructures vers la création de niveaux d'emplois productifs plus élevés et l'amélioration de l'accès aux biens et services de base pour les plus défavorisés.
Cette utilisation conjuguée de la participation locale, des compétences, de la technologie, des matériels et des méthodes de travail appropriées disponibles au niveau local constitue une approche efficace et économiquement viable des travaux d'infrastructures dans les pays en développement.
Asmina a créé son entreprise de construction "MIASA BTP" en 2016 à Ampanihy mais a eu des difficultés à répondre aux appels d'offres lancés par des projets qui nécessitent systématiquement des garanties bancaires et des lignes de crédit ainsi que l’expérience de travaux similaires.
Construction et formation
"Suite à une affiche et à l'information transmise par mes amis, je savais que le projet HIMO construirait des écoles dans ma ville et offrirait une formation en gestion des affaires et en construction d'écoles d'ingénieurs selon l'approche HIMO", explique Asmina.
Après son inscription, elle a participé à la formation en gestion d'entreprise organisée par le projet HIMO dans le district scolaire d'Ampanihy. Et avec son certificat de formation, elle a pu répondre aux appels d'offres lancés en 2017 pour la construction des bâtiments scolaires. Ainsi, son entreprise a obtenu un contrat pour la construction de 2 salles de classe avec latrines et cantine.
S’appuyer sur la formation
Malgré le fait que son entreprise soit nouvelle, Asmina n’a connu que peu de difficultés lors de l'exécution de son contrat, car elle a pu appliquer tout ce qu’elle avait appris pendant la formation.
« Sur le plan technique, nous avons pu compter sur l'assistance permanente du chef de chantier et en plus, j’ai visité plusieurs fois le site de référence réalisé lors de notre formation pratique pour avoir une idée plus claire des travaux à accomplir. Sur le plan financier, nos attachements et factures ont été payés à temps par l’OIT. Le seul problème majeur était le transport des matériaux car nous aurions dû nous approvisionner à Tuléar".
En achevant son chantier avant la date limite, le souhait d’Asmina est désormais de pouvoir participer à nouveau aux appels d'offres.
Le projet HIMO Bâtiments dont elle a bénéficié est réalisé conjointement par l’OIT avec l’Unicef et le Programme alimentaire mondial.
Pourtant, Ampanihy est aussi un petit centre d’affaires, C’est ici que nous rencontrons Asmina, l’une des 48 gestionnaires de PME formées en 2016 par l’OIT en collaboration avec le Centre de formation HIMO.
Le Programme des investissements à haute intensité de main-d'œuvre (HIMO) de l’OIT oriente les investissements d'infrastructures vers la création de niveaux d'emplois productifs plus élevés et l'amélioration de l'accès aux biens et services de base pour les plus défavorisés.
Cette utilisation conjuguée de la participation locale, des compétences, de la technologie, des matériels et des méthodes de travail appropriées disponibles au niveau local constitue une approche efficace et économiquement viable des travaux d'infrastructures dans les pays en développement.
Asmina a créé son entreprise de construction "MIASA BTP" en 2016 à Ampanihy mais a eu des difficultés à répondre aux appels d'offres lancés par des projets qui nécessitent systématiquement des garanties bancaires et des lignes de crédit ainsi que l’expérience de travaux similaires.
Construction et formation
"Suite à une affiche et à l'information transmise par mes amis, je savais que le projet HIMO construirait des écoles dans ma ville et offrirait une formation en gestion des affaires et en construction d'écoles d'ingénieurs selon l'approche HIMO", explique Asmina.
Après son inscription, elle a participé à la formation en gestion d'entreprise organisée par le projet HIMO dans le district scolaire d'Ampanihy. Et avec son certificat de formation, elle a pu répondre aux appels d'offres lancés en 2017 pour la construction des bâtiments scolaires. Ainsi, son entreprise a obtenu un contrat pour la construction de 2 salles de classe avec latrines et cantine.
S’appuyer sur la formation
Malgré le fait que son entreprise soit nouvelle, Asmina n’a connu que peu de difficultés lors de l'exécution de son contrat, car elle a pu appliquer tout ce qu’elle avait appris pendant la formation.
« Sur le plan technique, nous avons pu compter sur l'assistance permanente du chef de chantier et en plus, j’ai visité plusieurs fois le site de référence réalisé lors de notre formation pratique pour avoir une idée plus claire des travaux à accomplir. Sur le plan financier, nos attachements et factures ont été payés à temps par l’OIT. Le seul problème majeur était le transport des matériaux car nous aurions dû nous approvisionner à Tuléar".
En achevant son chantier avant la date limite, le souhait d’Asmina est désormais de pouvoir participer à nouveau aux appels d'offres.
Le projet HIMO Bâtiments dont elle a bénéficié est réalisé conjointement par l’OIT avec l’Unicef et le Programme alimentaire mondial.