« 100 Ans – 100 Vies » | AFRIQUE DU SUD - “C’était l’un des meilleurs événements de ce genre sur la création d’emplois et l’avenir du travail”
En Afrique du Sud, la création d’emplois et l’avenir du travail ont été au centre d’un projet de l’OIT visant à soutenir le gouvernement ainsi que les employeurs et les travailleurs du pays dans leurs efforts.
JOHANNESBOURG - Le développement des petites et moyennes entreprises (PME) constitue une priorité pour le gouvernement sud-africain afin de mieux faire face au niveau élevé de chômage.
Depuis le début des années 2000, l’OIT a fourni une assistance technique afin de développer les capacités au niveau national en matière de formation au management dans les affaires, du développement d’entreprises créées par des femmes, du développement d’entreprises sociales, de l’éducation à l’entreprenariat, des concours d’entreprises, des formations au niveau de la coopération sur le lieu de travail et en matière de productivité.
En juillet 2014, l’OIT a participé à une conférence qui avait rassemblé les représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs afin de partager des données et des connaissances sur ce qui marche en matière de développement d’entreprises. Cet atelier fut un réel succès au niveau du partage des connaissances et des leçons tirées des différentes expériences à propos de la création d’entreprises.
Suite à cette conférence, l’OIT fut chargée d’organiser un projet autour du partage des connaissances sur le développement des PME, y compris la création d’un réseau entre les différents services du gouvernement, les organisations d’entreprises, le secteur privé et les spécialistes des questions du développement.
Une approche innovante
Le projet avait pour but de partager des expériences vécues ainsi que de créer de nouvelles approches innovantes pour la création d’emplois qui puissent alimenter les politiques, les stratégies et les programmes.
Le projet privilégia plutôt une approche par le haut, via la recherche, la publication d’études, d’événements tournés vers le partage des connaissances et le développement des capacités des institutions et des spécialistes du secteur plutôt que par le bas, directement vers les PME.
Même si, au départ, l’Afrique du Sud était la cible initiale du projet, des participants venus du Malawi et du Mozambique ont également participé à ces événements.
Plusieurs réunions autour du partage des connaissances et du développement des capacités ont été planifiées et organisées par le gouvernement ainsi que par des organisations d’employeurs et de travailleurs sud-africains.
L’un des points d’orgue fut l’Académie du travail décent de l’OIT qui a eu lieu en 2017 en collaboration avec le Conseil national du développement économique et du travail (en anglais, NEDLAC), une institution sud-africaine chargée du dialogue social national. Elle a eu lieu à Johannesbourg et a réuni plus de 150 participants en provenance d’une vingtaine de pays.
« C’était l’un des meilleurs événements de ce genre depuis longtemps, notamment dans le contexte de la priorité donnée à la création d’emplois et à la discussion sur l’automation et les technologies dans le monde du travail », a déclaré l’un des chefs d’entreprise présents.
Rien à voir avec un forum classique
L’Académie comprenait à la fois des sessions plénières mais aussi des jeux virtuels, des débats, des séances sur des sujets précis, des exercices visant à imager l’avenir ainsi que des visites de terrain.
Grâce à la présence d’experts de l’OIT et d’ailleurs et de contributions venues de toute l’Afrique, le dialogue et les échanges furent profonds avec à la fois une vision optimiste, mais aussi des analyses réalistes sur la situation du continent.
Par exemple, des visites d’études ont permis aux participants de se rendre dans une usine automobile, de participer à des initiatives sur des thèmes comme le droit du travail ou l’entreprise sociale dans l’économie verte. Celle du NEDLAC a consisté en un jeu de rôle autour du dialogue social et des négociations collectives.
« Les participants ont apprécié l’opportunité qui leur était offerte d’en savoir plus sur notre modèle de dialogue social sur des questions difficiles avec pour objectif d’aboutir à un consensus, » a déclaré le Chef de programme du NEDLAC.
Un acquis essentiel de ce projet concerne la création d’une plateforme de partage des connaissances sur le e-campus du Centre de formation international de l’OIT à Turin (ITILO) sur laquelle est accessible l’ensemble des recherches et des publications ainsi que les différents outils, les vidéos, les études de cas et d’autres documents allant du développement des capacités aux réunions de partage des connaissances.
Depuis le début des années 2000, l’OIT a fourni une assistance technique afin de développer les capacités au niveau national en matière de formation au management dans les affaires, du développement d’entreprises créées par des femmes, du développement d’entreprises sociales, de l’éducation à l’entreprenariat, des concours d’entreprises, des formations au niveau de la coopération sur le lieu de travail et en matière de productivité.
En juillet 2014, l’OIT a participé à une conférence qui avait rassemblé les représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs afin de partager des données et des connaissances sur ce qui marche en matière de développement d’entreprises. Cet atelier fut un réel succès au niveau du partage des connaissances et des leçons tirées des différentes expériences à propos de la création d’entreprises.
Suite à cette conférence, l’OIT fut chargée d’organiser un projet autour du partage des connaissances sur le développement des PME, y compris la création d’un réseau entre les différents services du gouvernement, les organisations d’entreprises, le secteur privé et les spécialistes des questions du développement.
Une approche innovante
Le projet avait pour but de partager des expériences vécues ainsi que de créer de nouvelles approches innovantes pour la création d’emplois qui puissent alimenter les politiques, les stratégies et les programmes.
Le projet privilégia plutôt une approche par le haut, via la recherche, la publication d’études, d’événements tournés vers le partage des connaissances et le développement des capacités des institutions et des spécialistes du secteur plutôt que par le bas, directement vers les PME.
Même si, au départ, l’Afrique du Sud était la cible initiale du projet, des participants venus du Malawi et du Mozambique ont également participé à ces événements.
Plusieurs réunions autour du partage des connaissances et du développement des capacités ont été planifiées et organisées par le gouvernement ainsi que par des organisations d’employeurs et de travailleurs sud-africains.
L’un des points d’orgue fut l’Académie du travail décent de l’OIT qui a eu lieu en 2017 en collaboration avec le Conseil national du développement économique et du travail (en anglais, NEDLAC), une institution sud-africaine chargée du dialogue social national. Elle a eu lieu à Johannesbourg et a réuni plus de 150 participants en provenance d’une vingtaine de pays.
« C’était l’un des meilleurs événements de ce genre depuis longtemps, notamment dans le contexte de la priorité donnée à la création d’emplois et à la discussion sur l’automation et les technologies dans le monde du travail », a déclaré l’un des chefs d’entreprise présents.
Rien à voir avec un forum classique
L’Académie comprenait à la fois des sessions plénières mais aussi des jeux virtuels, des débats, des séances sur des sujets précis, des exercices visant à imager l’avenir ainsi que des visites de terrain.
Grâce à la présence d’experts de l’OIT et d’ailleurs et de contributions venues de toute l’Afrique, le dialogue et les échanges furent profonds avec à la fois une vision optimiste, mais aussi des analyses réalistes sur la situation du continent.
Par exemple, des visites d’études ont permis aux participants de se rendre dans une usine automobile, de participer à des initiatives sur des thèmes comme le droit du travail ou l’entreprise sociale dans l’économie verte. Celle du NEDLAC a consisté en un jeu de rôle autour du dialogue social et des négociations collectives.
« Les participants ont apprécié l’opportunité qui leur était offerte d’en savoir plus sur notre modèle de dialogue social sur des questions difficiles avec pour objectif d’aboutir à un consensus, » a déclaré le Chef de programme du NEDLAC.
Un acquis essentiel de ce projet concerne la création d’une plateforme de partage des connaissances sur le e-campus du Centre de formation international de l’OIT à Turin (ITILO) sur laquelle est accessible l’ensemble des recherches et des publications ainsi que les différents outils, les vidéos, les études de cas et d’autres documents allant du développement des capacités aux réunions de partage des connaissances.