« 100 Ans – 100 Vies » | NAMIBIE - “La modernisation de l’agence pour l’emploi l’a rendue plus efficace”
L’agence publique pour l’emploi existait depuis longtemps en Namibie. Toutefois ses capacités étaient faibles et les services qu’elle offrait étaient très limités. Grâce à une évaluation réalisée par l’OIT, elle propose désormais des prestations bien supérieures à la fois aux demandeurs d’emploi et aux employeurs.
WINDHOEK - L’agence publique pour l’emploi en Namibie (connue sous le nom de PES) est une administration bien établie visant à venir en aide aux demandeurs d’emploi, aux entreprises et à d’autres partenaires. Elle prend en charge notamment l’enregistrement des chômeurs et des offres d’emploi, la sélection de candidats potentiels ainsi qu’une activité de conseil en matière de formation.
39 476 demandeurs d’emploi étaient enregistrés en 2016. Au total, 1997 d’entre eux ont pu retrouver un travail dans la même période. Un portail en ligne sur lequel figurent des offres d’emploi existe depuis 2014. Il a déjà permis l’enregistrement de 60 000 demandeurs d’emploi.
Toutefois, le ministère namibien du Travail, des relations industrielles et de l’Emploi a invité l’OIT à procéder à une évaluation de l’agence et à faire des recommandations afin de la moderniser.
Cette évaluation a nécessité un dialogue très large avec 22 institutions, y compris les partenaires sociaux. Sa principale conclusion a été que le PES doit faire face à des limites importantes en termes de capacités qui l’empêchent de remplir pleinement sa mission qui devrait être d’améliorer le fonctionnement du marché du travail.
Parmi les difficultés mises en évidence, figurent notamment : le manque d’effectifs (29 spécialistes pour l’ensemble du pays), un nombre limité de services offerts aux demandeurs d’emploi, un soutien restreint également pour les employeurs. L’évaluation a mis aussi en évidence l’inadéquation entre les compétences des étudiants au niveau des systèmes d’éducation et de formation et celles recherchées par les entreprises.
L’évaluation a inclus une série de recommandations afin de renforcer l’agence de l’emploi. Elles couvrent des domaines très larges allant du développement des capacités en matière institutionnelle et au niveau des ressources humaines au nombre et à la qualité des services proposés, ainsi qu’en matière de collaboration et de partenariat avec des prestataires de services privés dans le secteur de l’emploi.
Ce soutien s’est traduit par la mobilisation de $ 466 000 dans le cadre d’une intervention de coopération au développement en Namibie. Le projet ainsi créé doit permettre de soutenir les activités de l’agence PES en Namibie, afin de renforcer et d’améliorer encore le service en ligne de mise en relation basée sur les compétences pour le rendre encore plus complet. Il prévoit aussi le renforcement des capacités des différents agents en collaboration avec le Centre de formation de l’OIT de Turin.
Services en ligne
Le système devrait permettre également la réduction des coûts de fonctionnement du PES par l’automatisation de ses services. En effet, de nombreuses activités du PES peuvent désormais se faire par un système d’échange électronique en ligne qui analyse d’un côté les compétences des demandeurs d’emploi et, de l’autre, celles demandées dans les offres d’emploi. Les technologies digitales offrent désormais l’opportunité de partager de nombreuses informations, comme les offres d’emploi et les cours de formation disponibles, en passant par des conseils pour trouver un emploi.
Ce projet permettra donc non seulement à la Namibie de moderniser son agence pour l’emploi, mais aussi d’élargir son périmètre d’action auprès de groupes vulnérables, y compris les femmes, et pour un coût minime.
Les résultats du projet seront intégrés à une étude comparative mondiale sur le rôle, les services et les dernières tendances en matière de portails internet spécialisés dans l’emploi. Cette recherche sera conduite en liaison avec les experts de l’Université Queen Mary de Londres.
« La modernisation de l’agence pour l’emploi en Namibie lui a permis non seulement d’être plus efficace et plus susceptible d’offrir de meilleurs services aux demandeurs d’emploi, mais aussi elle a amélioré les services proposés aux employeurs à la recherche de nouveaux employés », explique Mme Hopalang Phororo du bureau de l’OIT pour le Zimbabwe et la Namibie.
« Il s’agit d’une contribution significative à la stratégie nationale mise en place pour lutter contre le chômage élevé en Namibie et à son but ultime qui est d’aboutir à offrir un travail décent à toutes et à tous », conclut-elle.
39 476 demandeurs d’emploi étaient enregistrés en 2016. Au total, 1997 d’entre eux ont pu retrouver un travail dans la même période. Un portail en ligne sur lequel figurent des offres d’emploi existe depuis 2014. Il a déjà permis l’enregistrement de 60 000 demandeurs d’emploi.
Toutefois, le ministère namibien du Travail, des relations industrielles et de l’Emploi a invité l’OIT à procéder à une évaluation de l’agence et à faire des recommandations afin de la moderniser.
Cette évaluation a nécessité un dialogue très large avec 22 institutions, y compris les partenaires sociaux. Sa principale conclusion a été que le PES doit faire face à des limites importantes en termes de capacités qui l’empêchent de remplir pleinement sa mission qui devrait être d’améliorer le fonctionnement du marché du travail.
Parmi les difficultés mises en évidence, figurent notamment : le manque d’effectifs (29 spécialistes pour l’ensemble du pays), un nombre limité de services offerts aux demandeurs d’emploi, un soutien restreint également pour les employeurs. L’évaluation a mis aussi en évidence l’inadéquation entre les compétences des étudiants au niveau des systèmes d’éducation et de formation et celles recherchées par les entreprises.
L’évaluation a inclus une série de recommandations afin de renforcer l’agence de l’emploi. Elles couvrent des domaines très larges allant du développement des capacités en matière institutionnelle et au niveau des ressources humaines au nombre et à la qualité des services proposés, ainsi qu’en matière de collaboration et de partenariat avec des prestataires de services privés dans le secteur de l’emploi.
Ce soutien s’est traduit par la mobilisation de $ 466 000 dans le cadre d’une intervention de coopération au développement en Namibie. Le projet ainsi créé doit permettre de soutenir les activités de l’agence PES en Namibie, afin de renforcer et d’améliorer encore le service en ligne de mise en relation basée sur les compétences pour le rendre encore plus complet. Il prévoit aussi le renforcement des capacités des différents agents en collaboration avec le Centre de formation de l’OIT de Turin.
Services en ligne
Le système devrait permettre également la réduction des coûts de fonctionnement du PES par l’automatisation de ses services. En effet, de nombreuses activités du PES peuvent désormais se faire par un système d’échange électronique en ligne qui analyse d’un côté les compétences des demandeurs d’emploi et, de l’autre, celles demandées dans les offres d’emploi. Les technologies digitales offrent désormais l’opportunité de partager de nombreuses informations, comme les offres d’emploi et les cours de formation disponibles, en passant par des conseils pour trouver un emploi.
Ce projet permettra donc non seulement à la Namibie de moderniser son agence pour l’emploi, mais aussi d’élargir son périmètre d’action auprès de groupes vulnérables, y compris les femmes, et pour un coût minime.
Les résultats du projet seront intégrés à une étude comparative mondiale sur le rôle, les services et les dernières tendances en matière de portails internet spécialisés dans l’emploi. Cette recherche sera conduite en liaison avec les experts de l’Université Queen Mary de Londres.
« La modernisation de l’agence pour l’emploi en Namibie lui a permis non seulement d’être plus efficace et plus susceptible d’offrir de meilleurs services aux demandeurs d’emploi, mais aussi elle a amélioré les services proposés aux employeurs à la recherche de nouveaux employés », explique Mme Hopalang Phororo du bureau de l’OIT pour le Zimbabwe et la Namibie.
« Il s’agit d’une contribution significative à la stratégie nationale mise en place pour lutter contre le chômage élevé en Namibie et à son but ultime qui est d’aboutir à offrir un travail décent à toutes et à tous », conclut-elle.