Le CNT franchit un cap, la liste des travaux dangereux et le plan national d’action remis au Gouvernement

La liste des travaux dangereux et le plan national de lutte contre le travail des enfants, une fois publiés, devraient renforcer le cadre réglementaire et juridique en matière de protection de l’enfant.

Actualité | 14 août 2019
Le 26 juillet 2019, le Comité National Tripartite contre le travail des enfants (CNT) a transmis au Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST) la liste des travaux dangereux pour Haïti et le plan national de lutte contre le travail des enfants.

Mme Guerline JEAN LOUIS, Directrice du Travail au MAST, a reçu au nom de la Ministre des Affaires Sociales, Madame Elise B. Gelin, la liste des travaux dangereux ainsi que le plan national de lutte contre le travail des enfants, élaborés par le CNT avec la participation active de différents acteurs étatiques et non étatiques, de représentants d’organisations non gouvernementales, de la société civile ainsi que d’associations de jeunes et d’enfants.
Le CNT a reçu l’appui du Bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en Haïti, dans le cadre du Projet de lutte contre le travail domestique des enfants mis en œuvre conjointement avec l’Unicef et financé par le Gouvernement Fédéral du Canada, pour élaborer ces deux documents. Un projet dont l’objectif est de mettre en place des mécanismes de protection et de prévention réduisant l’exposition des enfants aux pires formes de travail des enfants, particulièrement à l’exploitation par le travail domestique en Haïti.
La liste des travaux dangereux et le plan national de lutte contre le travail des enfants, une fois publiés, devraient renforcer le cadre réglementaire et juridique en matière de protection de l’enfant. En transmettant ces documents au MAST, le CNT contribue grandement au respect des engagements pris par l’État Haïtien en ratifiant les Conventions 138 et 182 de l’OIT, respectivement sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et sur les pires formes de travail des enfants. Les dispositions de ces conventions enjoignent les Gouvernements et les États de prendre toutes les mesures appropriées pour élaborer et mettre en œuvre la liste des travaux susceptibles de compromettre la santé, la sécurité et la moralité des enfants et adolescent(e)s, ainsi que des programmes d’action visant à éliminer les pires formes de travail des enfants.

Le respect des engagements pris en ratifiant les Conventions 138 et 182 de l’OIT pour protéger les enfants contre l’exploitation par le travail ouvre la voie à l’amélioration des conditions de vie de la population, la stabilité économique des ménages, l’emploi décent pour les jeunes, entre autres, en témoignent les propos de la Directrice du Travail lors de la cérémonie de remise de la liste : « La jeunesse haïtienne doit regarder vaillamment vers le futur avec la confiance et la certitude d’obtenir des opportunités de travail adaptées, […] sécurisées, protégeant leur santé et leur développement, des opportunités de travail décent favorisant la stabilité des familles. Tout ceci est tributaire de la protection accordée à nos enfants d’aujourd’hui ».

Rappelons que le processus d’élaboration de la liste des travaux dangereux et du plan national de lutte contre le travail des enfants a débuté en mars 2012 avec les premières discussions pour la mise en place du Comité National Tripartite contre le travail des enfants (CNT). Lequel processus a conduit en 2014 à l’élaboration de la première ébauche de la liste des travaux dangereux et du plan national jusqu’à la dernière révision en mai 2019, après maintes consultations auprès des acteurs concernés. Par ailleurs, les activités de promotion et de plaidoyer pour l’adoption de ces deux instruments sont déjà lancées par le CNT qui a déjà mobilisé plus de 300 représentants d’institutions étatiques, partenaires sociaux et membres de la société civile dans les Départements de l’Ouest, du Sud et de la Grande Anse. De ces activités découlent des plans d’action élaborés par les entités mobilisées, prouvant leur engagement à systématiser les initiatives de plaidoyer pour l’élimination du travail des enfants.

D’autres activités similaires sont prévues par le CNT, dans le but de mobiliser beaucoup plus d’acteurs et contribuer au plaidoyer pour la publication officielle et la mise en œuvre de ces outils.

Le 26 juillet 2019, le Comité National Tripartite contre le travail des enfants (CNT) a transmis au Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST) la liste des travaux dangereux pour Haïti et le plan national de lutte contre le travail des enfants.

Mme Guerline JEAN LOUIS, Directrice du Travail au MAST, a reçu au nom de la Ministre des Affaires Sociales, Madame Elise B. Gelin, la liste des travaux dangereux ainsi que le plan national de lutte contre le travail des enfants, élaborés par le CNT avec la participation active de différents acteurs étatiques et non étatiques, de représentants d’organisations non gouvernementales, de la société civile ainsi que d’associations de jeunes et d’enfants.

Le CNT a reçu l’appui du Bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en Haïti, dans le cadre du Projet de lutte contre le travail domestique des enfants mis en œuvre conjointement avec l’Unicef et financé par le Gouvernement Fédéral du Canada, pour élaborer ces deux documents. Un projet dont l’objectif est de mettre en place des mécanismes de protection et de prévention réduisant l’exposition des enfants aux pires formes de travail des enfants, particulièrement à l’exploitation par le travail domestique en Haïti.

La liste des travaux dangereux et le plan national de lutte contre le travail des enfants, une fois publiés, devraient renforcer le cadre réglementaire et juridique en matière de protection de l’enfant. En transmettant ces documents au MAST, le CNT contribue grandement au respect des engagements pris par l’État Haïtien en ratifiant les Conventions 138 et 182 de l’OIT, respectivement sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et sur les pires formes de travail des enfants. Les dispositions de ces conventions enjoignent les Gouvernements et les États de prendre toutes les mesures appropriées pour élaborer et mettre en œuvre la liste des travaux susceptibles de compromettre la santé, la sécurité et la moralité des enfants et adolescent(e)s, ainsi que des programmes d’action visant à éliminer les pires formes de travail des enfants.

Le respect des engagements pris en ratifiant les Conventions 138 et 182 de l’OIT pour protéger les enfants contre l’exploitation par le travail ouvre la voie à l’amélioration des conditions de vie de la population, la stabilité économique des ménages, l’emploi décent pour les jeunes, entre autres, en témoignent les propos de la Directrice du Travail lors de la cérémonie de remise de la liste : « La jeunesse haïtienne doit regarder vaillamment vers le futur avec la confiance et la certitude d’obtenir des opportunités de travail adaptées, […] sécurisées, protégeant leur santé et leur développement, des opportunités de travail décent favorisant la stabilité des familles. Tout ceci est tributaire de la protection accordée à nos enfants d’aujourd’hui ».

Rappelons que le processus d’élaboration de la liste des travaux dangereux et du plan national de lutte contre le travail des enfants a débuté en mars 2012 avec les premières discussions pour la mise en place du Comité National Tripartite contre le travail des enfants (CNT). Lequel processus a conduit en 2014 à l’élaboration de la première ébauche de la liste des travaux dangereux et du plan national jusqu’à la dernière révision en mai 2019, après maintes consultations auprès des acteurs concernés. Par ailleurs, les activités de promotion et de plaidoyer pour l’adoption de ces deux instruments sont déjà lancées par le CNT qui a déjà mobilisé plus de 300 représentants d’institutions étatiques, partenaires sociaux et membres de la société civile dans les Départements de l’Ouest, du Sud et de la Grande Anse. De ces activités découlent des plans d’action élaborés par les entités mobilisées, prouvant leur engagement à systématiser les initiatives de plaidoyer pour l’élimination du travail des enfants.

D’autres activités similaires sont prévues par le CNT, dans le but de mobiliser beaucoup plus d’acteurs et contribuer au plaidoyer pour la publication officielle et la mise en œuvre de ces outils.