Citations des Chefs d’Etat et de Gouvernement à la 100e Conférence internationale du Travail
Présidente Tarja Halonen - Finlande> Communiqué de presse
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«La création en 1919 de l’Organisation internationale du Travail trouve son origine dans la volonté de créer des règles internationales communes pour réduire la concurrence déloyale entre les pays en ce qui concerne les contrats et les conditions de travail. Le système tripartite a démontré sa force et sa viabilité».
«Les principes de l’Organisation sont fondés sur la Déclaration de Philadelphie. Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, ces principes sont encore plus pertinents qu’il y a 60 ans».
«L’OIT a un rôle mondial à jouer pour promouvoir les droits de l’homme et établir des normes pour une vie sociale et professionnelle plus sure. Les conventions fondamentales adoptées par l’Organisation restent tout à fait d’actualité.»
«Les gouvernements ne peuvent à eux seuls mettre en œuvre les objectifs de l’OIT. Le système tripartite est la caractéristique particulière de l’Organisation et sa force. Comme les trois parties s’engagent toutes en faveur des décisions de l’OIT, il est plus facile pour elles toutes de soutenir et promouvoir les processus de mise en œuvre nationaux dans leur propre pays.»
«Une collaboration étroite entre les différentes organisations internationales est essentielle si nous voulons créer un axe fort de développement. J’estime qu’une interaction intense entre des organisations comme l’OIT, la CNUCED et l’OMC pourrait nous offrir une base solide pour élaborer une solution globale».
«L’Organisation internationale du Travail est dotée d’un rôle clé dans la famille de la communauté mondiale – les individus et le travail décent sont au centre de notre action».
Président Susilo Bambang Yudhoyono - Indonésie> Communiqué de presse |
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«L’OIT a été un fervent promoteur de la sécurité de l’emploi. Depuis près d’un siècle maintenant, l’OIT a défendu les droits des travailleurs et établi des normes et des règles pour un emploi juste et équitable».
«Le rôle positif de l’OIT s’est largement vérifié au cours de la récente crise financière mondiale.»
«Ce qu’il faut retenir (de la crise), c’est que le gouvernement, le monde de l’entreprise et les travailleurs ont agi de concert pour minimiser le chômage dans une situation particulièrement difficile. Et, tout au long de ce processus, l’OIT nous a toujours été utile, surtout pour nous aider à forger un consensus constructif entre les différentes parties prenantes.»
«Nous espérons la participation de l’OIT (à l’élaboration de politiques et de stratégies de création d’emplois). Ensemble, nous devons produire des idées sur la manière de relever le défi du changement climatique et de gérer l’impact du réchauffement mondial sur la situation de l’emploi.»
«En ayant toujours à l’esprit la détresse des travailleurs, nous devons trouver comment aménager une meilleure coordination entre les forums internationaux comme l’OIT, la CNUCED, l’OCDE et le G20.»
«Beaucoup de pays ont ratifié des conventions de l’OIT mais l’urgence est dorénavant l’application fidèle des ces conventions. Nous devons veiller à ce que les conventions fondamentales de l’OIT soient pleinement mises en œuvre pour garantir aux travailleurs l’accès à la justice sociale».
«Toutes ces mesures (les six mesures mentionnées comme une piste vers davantage de justice sociale), je pense, permettront d’améliorer et de changer la situation de l’emploi global. Elles ne contribueront pas seulement à la dignité des travailleurs mais serviront aussi les objectifs de l’Organisation.»
«Un autre sujet sensible auquel nous devons nous attaquer en entamant cette nouvelle ère de justice sociale, c’est le drame des travailleurs migrants… Nous devons également apporter notre soutien à la convention de l’OIT sur les travailleurs domestiques qui, je le crois, sera adoptée par cette session de la Conférence internationale du Travail».
President Jakaya Mrisho Kikwete – Tanzanie |
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«L’OIT s’est révélée une formidable organisation. Notre Organisation a démontré une énorme capacité de résistance. Elle a non seulement survécu, mais elle est ressortie grandie, se renforçant au gré d’époques historiques particulièrement difficiles.»
«Cette Organisation est demeurée proactive et a toujours vécue au rythme de l’évolution des circonstances mondiales. De ce fait, l’OIT a gardé toute sa pertinence quelle que soit l’époque; elle est restée un rempart inébranlable des droits des travailleurs. Je n’ai donc pas été surpris de constater que l’OIT figurait parmi les premières organisations internationales à tirer la sonnette d’alarme sur les tendances négatives de la mondialisation».
«Cette organisation a été en première ligne pour inscrire à l’ordre du jour la protection des plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.»
«Cette réunion se déroule au moment où la mondialisation continue de créer des difficultés et d’offrir des opportunités aussi bien pour les pays que pour le travail de l’OIT… Le rapport du Directeur général du BIT y fait beaucoup écho et nous offre une nouvelle vision de ces défis mondiaux».
«Le rapport donne crédit au travail accompli par la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation.»
«Il existe dans notre monde globalisé des modes de croissance qui sont préjudiciables aux pays en développement… Nous avons hautement apprécié le rôle éminent joué par l’OIT dans ce domaine important. Nous nous souviendrons toujours de l’Ambassadeur Juan Somavia pour son incomparable contribution à cette Organisation».
(Faisant référence à la Campagne mondiale sur la sécurité sociale et la couverture pour tous, lancée en 2003): «Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer la gratitude de la Tanzanie à l’égard de l’OIT pour l’appui technique et financier qu’elle a apporté à ses mandants. Cela a prouvé que l’extension de la sécurité sociale pouvait être obtenue grâce à la collaboration tripartite et à l’adhésion aux normes internationales du travail».
Chancelière Angela Merkel – Allemagne |
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«Dès le début, l’Organisation internationale du Travail s’est mise au service de l’humanité en œuvrant en faveur de la justice sociale».
«Aujourd’hui, et surtout en cette période de crise aiguë, l’OIT se prononce fermement en faveur de normes du travail équitables et votre Déclaration de Philadelphie est éloquente sur ce point».
«Nous pouvons sans risque affirmer que l’OIT s’est toujours emparée des questions les plus brûlantes de l’actualité, et les a fait progresser, et je veux par conséquent vous féliciter à nouveau à l’occasion de cette 100e session.»
«Je suis profondément convaincue que l’Organisation internationale du Travail doit être un grand défenseur de la justice. Et je voudrais saisir cette occasion de souligner que cela nécessite évidemment le soutien politique des Etats Membres de l’OIT.»
«Votre travail est une composante essentielle de ce que les Nations Unies s’emploient à faire. Vous misez sur le dialogue, vous cherchez des partenaires pour qu’ils se soucient aussi de la justice sociale; et de la sorte, vous avez contribué à ce que les questions sociales et du travail soient prises en compte par les divers réseaux qui sont constitués de gouvernements, d’organisations internationales et d’autres acteurs internationaux. Je suis tout à fait convaincue que le dialogue est le principe qui convient».
«Il n’est pas du ressort de l’OIT de trouver une solution aux problèmes que les gouvernements nationaux et les partenaires sociaux ne parviennent pas à résoudre. C’est le travail des pays eux-mêmes. Mais l’OIT peut leur tendre une main secourable et puiser dans la riche expérience de ses Etats Membres pour mettre sur pied, dans le domaine du travail mondial, un réseau dont chacun puisse tirer profit».
«La Conférence internationale du Travail prône l’intégration et non la séparation, ce qui confère à vos conventions un haut degré de légitimité et un caractère obligatoire».
«En particulier dans le contexte du G20, nous devons nous assurer que les discussions ne se transforment pas en un débat abstrait sur les règles des marchés financiers, si importantes soient-elles. Nous devons montrer aux populations du monde entier qu’il s’agit d’eux, de leur avenir et de leur destin».
«L’Organisation qui réagira le plus rapidement face à ce monde en mutation, qui se fera entendre des êtres humains dans le monde entier, est celle qui réussira le mieux. Je veux que l’OIT réussisse. C’est pour cette raison que je vous réitère mes félicitations et que je vous souhaite de la force et du courage… Vous avez marqué la mondialisation de votre empreinte et vous devez continuer à agir dans ce sens».
Présidente Micheline Calmy-Rey – Confédération Suisse> Communiqué de presse |
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« L'OIT demeure un modèle pour la gouvernance internationale. »
« Il n'y a pas de gouvernance mondiale équitable sans l'OIT. »
« L'OIT joue un rôle central dans les questions internationales relatives à l'emploi et au travai,l et ce rôle doit être renforcé. »
« La question de la justice sociale se pose avec une acuité toute nouvelle. »
« Avec près de 190 conventions, l'OIT a tissé la trame de la justice sociale. »
« Le défi reste, il est constant, et c'est la raison pour laquelle je vous invite à ne pas baisser les bras, à poursuivre vos efforts pour concilier justice, liberté et protection sociale. »
Premier ministre Vladimir Poutine – Russie |
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« Je voudrais souligner le rôle de l’OIT qui est l’une des plus anciennes et sans aucun doute l’une des organisations les plus influentes sur la scène internationale. Dans des contextes politiques différents, dans les périodes de croissance économique comme de récession, l’OIT a toujours sauvegardé les intérêts des travailleurs, leur droit à des conditions de travail sures et décentes, à des garanties de protection sociale fiables».
«L’efficacité de l’OIT peut dans une large mesure être attribuée à sa structure tripartite unique, dans laquelle les gouvernements, les employeurs et les syndicats disposent d’une voix égale dans le processus de décision».
«C’est le dialogue social constructif qui a permis à l’OIT de proposer des initiatives de qualité, bien accueillies, pendant la crise économique et financière mondiale de 2009-10».
(S’exprimant au sujet du Pacte mondial pour l’emploi) «La principale idée de ce document novateur est de rejeter les solutions simplistes dans la mise en œuvre de politiques anticrise, comme de réduire les salaires ou les prestations sociales».
«Je voudrais souligner qu’en Russie nous ne faisons pas que soutenir le Pacte mondial pour l’emploi, nous faisons de notre mieux pour ne pas faire peser tout le poids des problèmes économiques sur les seules épaules du peuple».
«En créant des conditions de travail qui correspondent aux besoins et aux exigences du travailleur moderne, nous agissons en conformité avec l’agenda de l’OIT pour le travail décent. Nous partageons ses grands principes. De plus, nous nous tenons prêts à favoriser la promotion active des principes inscrits à l’agenda économique et social mondial».
«Nous faisons une proposition concrète, celle d’organiser à l’automne prochain en Russie une conférence internationale de haut niveau sur la réalisation pratique des principes de base de l’OIT tels qu’ils sont stipulés dans l’agenda du travail décent ».