Sécurité sociale

Le Bénin ratifie la Convention (n° 102) concernant la sécurité sociale (norme minimum), 1952

Actualité | 17 juin 2019
Le 14 juin 2019, le gouvernement du Bénin a déposé l’instrument de ratification de la convention (n° 102) concernant la sécurité sociale (norme minimum), 1952.

En recevant l’instrument de ratification, Monsieur Guy Ryder, Directeur général du Bureau international du travail (BIT), a déclaré : « En ratifiant la convention n°102, le Bénin reconnait toute la pertinence et la valeur centrale de cette convention dans l’élaboration et la mise en œuvre de système de sécurité sociale complets fondés sur des principes et des niveaux minimum de protection reconnus au plan international. C’est donc avec grand plaisir que j’accueille le Bénin, qui rejoint les 57 autres Etats membres ayant ratifié cette convention phare en matière de sécurité sociale. En cette année où l’OIT célèbre son centenaire, cette ratification revêt une importance toute particulière, et marque une nouvelle progression dans la Campagne de ratification du Centenaire de l’OIT lancée par le BIT. »

Malgré d’importants progrès dans l’extension de la sécurité sociale dans de nombreuses régions du monde, le droit humain à la sécurité sociale n’est pas encore une réalité pour la majeure partie de la population mondiale. Seulement 29 pour cent de la population mondiale est couverte par des systèmes complets de sécurité sociale comprenant la gamme complète de prestations prévues à la convention no. 102. L’absence de sécurité sociale expose la population à la pauvreté, aux inégalités et à l’exclusion sociale tout au long du cycle de vie et constitue un obstacle majeur au développement économique et social.

Le renforcement des systèmes de sécurité sociale joue un rôle essentiel dans l’atteinte des Objectifs de développement du millénaire (ODD). La ratification et la mise en œuvre de la convention no.102 peut permettre aux pays de progresser vers ces objectifs, et notamment vers les ODD 1 (Pas de pauvreté), 3 (Bonne santé et bien-être), 8 (Travail décent et croissance économique), et 10 (Inégalités réduites), pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.