Convention du travail maritime
L'Argentine ratifie la convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006)
L'Argentine est le troisième pays d'Amérique latine à avoir ratifié cette importante convention, après le Panama et le Nicaragua
Le gouvernement de l'Argentine a déposé aujourd’hui auprès du Bureau international du Travail l'instrument de ratification de la Convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006). Cela porte à 59 le nombre total de ratifications reçues à ce jour et représente environ 80 pour cent du tonnage brut de la flotte mondiale des navires. L'Argentine est le troisième pays d'Amérique latine à avoir ratifié cette importante convention, après le Panama et le Nicaragua. Sa flotte marchande s'élève à environ 560 000 de tonnage brut.
En transmettant l'instrument de ratification de la MLC, 2006, le Ministre argentin du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Monsieur Carlos Tomada, a déclaré : «le travail maritime a toujours bénéficié d’un traitement spécial par l'OIT depuis 1920. L’Argentine a réservé aussi une attention particulière à cette activité parmi les 80 conventions ratifiées. L’importance de cette convention réside dans le fait qu’elle est reconnue à l’échelle mondiale dans la mesure où elle intègre et met à jour 68 autres conventions de l'OIT. Elle a été acceptée par la majorité de la flotte marchande mondiale. Par la ratification de cette convention historique, la MLC, 2006 a été transformée en loi nationale parmi les 35 autres lois qui ont été adoptées au cours des 11 dernières années pour protéger le travail maritime et les gens de mer. Aussi bien sur le plan personnel qu’institutionnel, je suis fier que notre pays est l’un des premiers pays d'Amérique latine à déposer l'instrument de ratification de cette convention. "
En recevant l'instrument, le Directeur général du BIT, M. Guy Ryder, a déclaré: «Je suis très heureux de recevoir l'instrument de ratification de l'Argentine, plus particulièrement de la part du ministre Tomada qui était autrefois le président du Conseil d'administration du BIT, et qui avait donc déclaré ouverte la 94ème session de la Conférence internationale du Travail (dixième session maritime). Dans son allocution d'ouverture de la Conférence en 2006, il avait souligné l'importance fondamentale pour la consolidation et l'amélioration des normes internationales du travail. Il avait décrit l'adoption de la MLC, 2006 comme une étape historique pouvant fournir de nouveaux outils pour sa mise en œuvre effective. Cette ratification donne également une impulsion majeure à la dynamique qui a été générée pour amener tous les principaux acteurs à bord en vue de la promotion et la réalisation du travail décent en mer pour tous les gens de mer, ainsi que des règles du jeu équitables pour les armateurs. Le Bureau reste prêt à offrir son assistance au gouvernement et à ses partenaires sociaux pour les aider à passer du stade de la ratification à la mise en œuvre effective de la Convention ».
La MLC, 2006 est entrée en vigueur le 20 août 2013 pour les 30 premiers Etats membres dont la ratification a été enregistrée au plus tard le 20 août 2012. Pour l’Argentine, la convention entrera en vigueur, le 28 mai 2015, soit un an après sa ratification. Pour plus d'informations, vous pouvez visiter la page web dédiée à la MLC, 2006 : /mlc
Cette ratification porte à 80 les conventions ratifiées par l'Argentine et elle est la cinquième ratification des conventions de l'OIT par ce pays depuis l’année dernière.
En transmettant l'instrument de ratification de la MLC, 2006, le Ministre argentin du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Monsieur Carlos Tomada, a déclaré : «le travail maritime a toujours bénéficié d’un traitement spécial par l'OIT depuis 1920. L’Argentine a réservé aussi une attention particulière à cette activité parmi les 80 conventions ratifiées. L’importance de cette convention réside dans le fait qu’elle est reconnue à l’échelle mondiale dans la mesure où elle intègre et met à jour 68 autres conventions de l'OIT. Elle a été acceptée par la majorité de la flotte marchande mondiale. Par la ratification de cette convention historique, la MLC, 2006 a été transformée en loi nationale parmi les 35 autres lois qui ont été adoptées au cours des 11 dernières années pour protéger le travail maritime et les gens de mer. Aussi bien sur le plan personnel qu’institutionnel, je suis fier que notre pays est l’un des premiers pays d'Amérique latine à déposer l'instrument de ratification de cette convention. "
En recevant l'instrument, le Directeur général du BIT, M. Guy Ryder, a déclaré: «Je suis très heureux de recevoir l'instrument de ratification de l'Argentine, plus particulièrement de la part du ministre Tomada qui était autrefois le président du Conseil d'administration du BIT, et qui avait donc déclaré ouverte la 94ème session de la Conférence internationale du Travail (dixième session maritime). Dans son allocution d'ouverture de la Conférence en 2006, il avait souligné l'importance fondamentale pour la consolidation et l'amélioration des normes internationales du travail. Il avait décrit l'adoption de la MLC, 2006 comme une étape historique pouvant fournir de nouveaux outils pour sa mise en œuvre effective. Cette ratification donne également une impulsion majeure à la dynamique qui a été générée pour amener tous les principaux acteurs à bord en vue de la promotion et la réalisation du travail décent en mer pour tous les gens de mer, ainsi que des règles du jeu équitables pour les armateurs. Le Bureau reste prêt à offrir son assistance au gouvernement et à ses partenaires sociaux pour les aider à passer du stade de la ratification à la mise en œuvre effective de la Convention ».
La MLC, 2006 est entrée en vigueur le 20 août 2013 pour les 30 premiers Etats membres dont la ratification a été enregistrée au plus tard le 20 août 2012. Pour l’Argentine, la convention entrera en vigueur, le 28 mai 2015, soit un an après sa ratification. Pour plus d'informations, vous pouvez visiter la page web dédiée à la MLC, 2006 : /mlc
Cette ratification porte à 80 les conventions ratifiées par l'Argentine et elle est la cinquième ratification des conventions de l'OIT par ce pays depuis l’année dernière.