Journée mondiale contre le travail des enfants

On estime à un million le nombre d'enfants qui travaillent dans les mines et les carrières à travers le monde. Les conditions de travail de ces enfants sont parmi les pires imaginables.

On estime à un million le nombre d'enfants qui travaillent dans les mines et les carrières à travers le monde. Les conditions de travail de ces enfants sont parmi les pires imaginables et leurs activités leur font courir de sérieux risques, sinon de perdre la vie, du moins d'être victimes de lésions permanentes.

Dans les mines à ciel ouvert comme dans les mines souterraines, les enfants passent de longues heures à transporter de lourdes charges, à installer des explosifs, à tamiser du sable ou de la terre et à circuler dans des galeries étroites dans les poussières nocives et dans l'eau - souvent en présence de toxines dangereuses telles que le plomb et le mercure, ajoute l'Organisation. Les enfants sont employés dans les mines de diamants, d'or et de métaux précieux en Afrique, dans les mines de pierres précieuses et les carrières en Asie, et dans les mines d'or, de charbon, d'émeraudes et d'étain en Amérique du Sud.

Dans les carrières de nombreuses régions du monde, les enfants sont particulièrement vulnérables lorsqu'ils participent aux opérations d'extraction et de transport, lorsqu'ils inhalent des poussières et des particules dangereuses et lorsqu'ils utilisent des outils et des équipements de concassage.

L'expérience du BIT dans des projets pilotes démontre qu'il est possible d'éliminer le travail des enfants accompli dans des conditions dangereuses en aidant les travailleurs des mines et des carrières à acquérir des droits légaux, à organiser des coopératives ou d'autres unités de production, à améliorer la sécurité et la santé et la productivité des travailleurs adultes, et à assurer des services essentiels tels que écoles, eau propre, installations sanitaires, dans ces régions souvent reculées.

L'objectif de retirer sans délai les enfants des petites exploitations minières peut être atteint. Le 12 juin 2005, la célébration de la quatrième Journée mondiale contre le travail des enfants sera l'occasion de trouver les moyens pour que cela devienne réalité.