Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
La violence à l’égard des femmes, où qu’elle s’exerce, constitue une menace pour la paix du monde entier
"Il faut mettre fin à la violence à l’égard des femmes pour garantir le respect de leurs droits fondamentaux et tous nous délivrer du joug des préjugés, de la misogynie et de l’inégalité. Notre voie est toute tracée, et l’OIT devra poursuivre son action jusqu’à ce que le monde du travail tout entier soit libéré de la violence." Déclare Guy Ryder, Directeur général du BIT
Lorsqu’une femme est harcelée, humiliée ou agressée sur son lieu de travail, la notion même de travail décent pour tous est mise en péril, et nous perdons tous une part de notre liberté. Lorsqu’une femme vient au travail avec des hématomes sur le corps et des bleus à l’âme, nous devons tous nous sentir concernés.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, notre message doit être clair: l’élimination de la violence au travail passe par la reconnaissance de l’égalité entre les sexes, et c’est bien là le but à atteindre.
L’approche classique consistant à protéger les femmes «vulnérables» leur confère en fait un rôle de victime. Attachons-nous plutôt à bousculer les stéréotypes sexistes et à lutter contre les rapports de force inégaux qui existent entre les hommes et les femmes et qui font le lit de la violence.
Le tableau est peu réjouissant, comme l’indiquent les récentes observations formulées à l’issue de la réunion d’experts travailleurs, employeurs et gouvernementaux organisée par le BIT en octobre sur le thème de la violence contre les femmes et les hommes dans le monde du travail:
Il faut mettre fin à la violence à l’égard des femmes pour garantir le respect de leurs droits fondamentaux et tous nous délivrer du joug des préjugés, de la misogynie et de l’inégalité. Notre voie est toute tracée, et l’OIT devra poursuivre son action jusqu’à ce que le monde du travail tout entier soit libéré de la violence.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, notre message doit être clair: l’élimination de la violence au travail passe par la reconnaissance de l’égalité entre les sexes, et c’est bien là le but à atteindre.
L’approche classique consistant à protéger les femmes «vulnérables» leur confère en fait un rôle de victime. Attachons-nous plutôt à bousculer les stéréotypes sexistes et à lutter contre les rapports de force inégaux qui existent entre les hommes et les femmes et qui font le lit de la violence.
Le tableau est peu réjouissant, comme l’indiquent les récentes observations formulées à l’issue de la réunion d’experts travailleurs, employeurs et gouvernementaux organisée par le BIT en octobre sur le thème de la violence contre les femmes et les hommes dans le monde du travail:
- La violence et le harcèlement risquent de faire obstacle à l’entrée et au maintien des femmes sur le marché du travail, notamment dans les secteurs et les emplois à prédominance masculine;
- Les travailleurs, surtout les travailleuses, sont en situation de risque lorsque, pour obtenir un emploi ou une promotion, conserver leur emploi ou percevoir leur salaire, ils sont censés, en contrepartie, fournir des services sexuels ou subir des situations de harcèlement;
- Les femmes sont surreprésentées dans les emplois faiblement rémunérés, en particulier dans les échelons inférieurs des chaînes d’approvisionnement, et elles sont trop souvent victimes de discrimination, de harcèlement sexuel et d’autres formes de violence et de harcèlement sur le lieu de travail;
- La violence et le harcèlement ne sauraient être considérés comme «faisant partie du travail», ni pour les femmes ni pour les hommes.
Lorsqu’une femme est harcelée, humiliée ou agressée sur son lieu de travail, la notion même de travail décent pour tous est mise en péril."
Il faut mettre fin à la violence à l’égard des femmes pour garantir le respect de leurs droits fondamentaux et tous nous délivrer du joug des préjugés, de la misogynie et de l’inégalité. Notre voie est toute tracée, et l’OIT devra poursuivre son action jusqu’à ce que le monde du travail tout entier soit libéré de la violence.