Commission d’enquête

La Commission d’enquête pour la République bolivarienne du Venezuela tient sa première session

L’examen approfondi de la plainte devra établir les faits et formuler des recommandations quant aux mesures à prendre pour résoudre les problèmes soulevés par la plainte.

Communiqué de presse | 13 août 2018
GENEVE (OIT Info) – La Commission d’enquête désignée par le Conseil d’administration du BIT en mars 2018 pour examiner la plainte déposée contre le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela a tenu sa première session au siège de l’OIT, à Genève, les 8 et 9 août derniers.

La plainte, déposée en juin 2015 par 33 représentants des employeurs à la Conférence internationale du Travail, allègue de faits de harcèlement, d’attaques et d’agressions et d’une campagne visant à discréditer l’organisation d’employeurs FEDECAMARAS, ses dirigeants et ses adhérents. Elle fait référence au non-respect des conventions n° 26 sur les méthodes de fixation des salaires minima, 1928, n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 et n° 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail, 1976 de l’OIT.

Cette première session de la Commission d’enquête marque le début de la procédure visant à procéder à un examen approfondi de la plainte afin d’établir les faits et de formuler des recommandations quant aux mesures à prendre pour résoudre les problèmes soulevés par la plainte.

Les membres de la commission d’enquête ont fait une déclaration solennelle devant le Directeur général du BIT par laquelle ils s’engagent en tout honneur et dévouement, en toute impartialité et en toute conscience à s’acquitter de leurs fonctions.