Plus d’emplois et de meilleures infrastructures pour le Liban
Au Liban, lancement du premier Programme d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) afin de proposer des emplois aux Libanais et aux Syriens dans des projets d’infrastructure.
BEYROUTH (OIT Infos) – Le Bureau régional de l’OIT pour les Etats arabes, en partenariat avec le ministère libanais du Travail, le ministère des Affaires sociales et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a lancé le premier Programme d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Le programme est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement.
L’inauguration a eu lieu à Beyrouth le 18 avril, avec la participation et sous le patronage des ministres du Travail et des Affaires sociales.
Suite à l’afflux de centaines de milliers de réfugiés de Syrie, l’OIT a répondu à la crise en favorisant la création d’emplois décents tant pour les réfugiés que pour les membres des communautés locales qui les accueillent.
Au Liban, le Programme d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) emploie des travailleurs libanais et syriens de manière officielle pour construire les infrastructures indispensables dans diverses communes du pays.
Le programme HIMO s’efforce d’améliorer l’accès des Libanais et des Syriens réfugiés à l’emploi décent, d’améliorer les infrastructures et les biens publics au Liban, et de renforcer les capacités des entrepreneurs et des institutions publiques pour planifier et exécuter les programmes HIMO. Le programme aide aussi le ministère du Travail à gérer la délivrance des permis de travail aux réfugiés syriens de manière rapide et transparente, afin que les réfugiés puissent, légalement et officiellement, exercer un emploi de courte durée.
«Ce programme revêt une importance d’autant plus grande qu’il est mis en œuvre au Liban, un pays qui abrite environ un million et demi de réfugiés syriens qui représentent actuellement environ un quart de la population», a déclaré la Directrice du Bureau régional de l’OIT pour les Etats arabes, Ruba Jaradat, lors de la cérémonie de lancement. «Cela a fait peser un lourd fardeau sur l’économie, la société, les infrastructures et les services publics libanais. Le Liban a besoin de plus de programmes de ce type et d’un soutien supplémentaire de la part des bailleurs internationaux, parce qu’il ne peut pas – et ne devrait d’ailleurs pas – assumer seul ce fardeau».
Avec un budget total de 11,9 millions d’euros pour la première phase du programme, l’OIT et ses partenaires ont commencé à mettre en œuvre de multiples projets d’infrastructure à travers le pays. Ces projets concernent la construction de routes agricoles, de réservoirs d’eau et de chaussées.
«Je considère cette approche comme bénéfique pour toutes les parties», a déclaré le Coordinateur résident des Nations Unies et coordinateur de l’action humanitaire, M. Philippe Lazzarini. «Elle consiste à investir dans les infrastructures de base afin de proposer de meilleurs services tout en offrant les possibilités d’emploi dont ont tant besoin les catégories les plus pauvres et les plus vulnérables.»
Le programme met tout particulièrement l’accent sur les droits des travailleurs et sur les principes du travail décent, avec une répartition équitable des emplois entre Libanais et réfugiés syriens.
Il est prévu que la phase actuelle du programme génère près de 96 000 journées de travail pour quelque 2 400 individus, dont 10 pour cent de femmes au moins. Le programme sera exécuté en trois phases.
«Les possibilités d’emploi et l’appui aux communautés d’accueil figuraient en tête des priorités de la Conférence de Bruxelles de l’an dernier, comme conditions préalables pour stabiliser la région et offrir de nouvelles perspectives, aux jeunes surtout», a déclaré l’Ambassadeur d’Allemagne au Liban, Martin Huth. «Je suis donc très heureux qu’aujourd’hui – juste avant la prochaine Conférence de Bruxelles – nous puissions lancer ce nouveau projet, un exemple visible et tangible de l’engagement de l’Allemagne à soutenir la stabilité et la prospérité du Liban».
Le programme HIMO rappelle l’importance du renforcement des capacités; plus de 200 professionnels des secteurs public et privé ont participé à des ateliers de formation à la planification et à la mise en œuvre des méthodes à haute intensité d’emploi et des principes du travail décent.
Le projet relève de la section Activités de subsistance du Plan de réponse à la crise libanaise 2017-2020, conduit par le gouvernement, et s’inscrit parfaitement dans le Cadre stratégique des Nations Unies pour le Liban 2017-2020.
«En dépit des nombreux obstacles rencontrés, le gouvernement a réussi à élaborer un plan de redressement économique pour le Liban qui va produire de réels bénéfices à de nombreux niveaux», a déclaré le Ministre du Travail, Mohammad Kabbara. «Ce programme que nous inaugurons aujourd’hui est tout à fait conforme à ce plan».
«Notre objectif commun est d’offrir des emplois et de développer notre pays», a déclaré le Ministre des Affaires sociales, Pierre Abi Assi. «Nous devons atteindre ces objectifs dans la transparence et avec la plus grande détermination».
La cérémonie de lancement s’est achevée par la signature de l’accord-cadre du Programme.
L’inauguration a eu lieu à Beyrouth le 18 avril, avec la participation et sous le patronage des ministres du Travail et des Affaires sociales.
Suite à l’afflux de centaines de milliers de réfugiés de Syrie, l’OIT a répondu à la crise en favorisant la création d’emplois décents tant pour les réfugiés que pour les membres des communautés locales qui les accueillent.
Au Liban, le Programme d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) emploie des travailleurs libanais et syriens de manière officielle pour construire les infrastructures indispensables dans diverses communes du pays.
Le programme HIMO s’efforce d’améliorer l’accès des Libanais et des Syriens réfugiés à l’emploi décent, d’améliorer les infrastructures et les biens publics au Liban, et de renforcer les capacités des entrepreneurs et des institutions publiques pour planifier et exécuter les programmes HIMO. Le programme aide aussi le ministère du Travail à gérer la délivrance des permis de travail aux réfugiés syriens de manière rapide et transparente, afin que les réfugiés puissent, légalement et officiellement, exercer un emploi de courte durée.
«Ce programme revêt une importance d’autant plus grande qu’il est mis en œuvre au Liban, un pays qui abrite environ un million et demi de réfugiés syriens qui représentent actuellement environ un quart de la population», a déclaré la Directrice du Bureau régional de l’OIT pour les Etats arabes, Ruba Jaradat, lors de la cérémonie de lancement. «Cela a fait peser un lourd fardeau sur l’économie, la société, les infrastructures et les services publics libanais. Le Liban a besoin de plus de programmes de ce type et d’un soutien supplémentaire de la part des bailleurs internationaux, parce qu’il ne peut pas – et ne devrait d’ailleurs pas – assumer seul ce fardeau».
Avec un budget total de 11,9 millions d’euros pour la première phase du programme, l’OIT et ses partenaires ont commencé à mettre en œuvre de multiples projets d’infrastructure à travers le pays. Ces projets concernent la construction de routes agricoles, de réservoirs d’eau et de chaussées.
«Je considère cette approche comme bénéfique pour toutes les parties», a déclaré le Coordinateur résident des Nations Unies et coordinateur de l’action humanitaire, M. Philippe Lazzarini. «Elle consiste à investir dans les infrastructures de base afin de proposer de meilleurs services tout en offrant les possibilités d’emploi dont ont tant besoin les catégories les plus pauvres et les plus vulnérables.»
Le programme met tout particulièrement l’accent sur les droits des travailleurs et sur les principes du travail décent, avec une répartition équitable des emplois entre Libanais et réfugiés syriens.
Il est prévu que la phase actuelle du programme génère près de 96 000 journées de travail pour quelque 2 400 individus, dont 10 pour cent de femmes au moins. Le programme sera exécuté en trois phases.
«Les possibilités d’emploi et l’appui aux communautés d’accueil figuraient en tête des priorités de la Conférence de Bruxelles de l’an dernier, comme conditions préalables pour stabiliser la région et offrir de nouvelles perspectives, aux jeunes surtout», a déclaré l’Ambassadeur d’Allemagne au Liban, Martin Huth. «Je suis donc très heureux qu’aujourd’hui – juste avant la prochaine Conférence de Bruxelles – nous puissions lancer ce nouveau projet, un exemple visible et tangible de l’engagement de l’Allemagne à soutenir la stabilité et la prospérité du Liban».
Le programme HIMO rappelle l’importance du renforcement des capacités; plus de 200 professionnels des secteurs public et privé ont participé à des ateliers de formation à la planification et à la mise en œuvre des méthodes à haute intensité d’emploi et des principes du travail décent.
Le projet relève de la section Activités de subsistance du Plan de réponse à la crise libanaise 2017-2020, conduit par le gouvernement, et s’inscrit parfaitement dans le Cadre stratégique des Nations Unies pour le Liban 2017-2020.
«En dépit des nombreux obstacles rencontrés, le gouvernement a réussi à élaborer un plan de redressement économique pour le Liban qui va produire de réels bénéfices à de nombreux niveaux», a déclaré le Ministre du Travail, Mohammad Kabbara. «Ce programme que nous inaugurons aujourd’hui est tout à fait conforme à ce plan».
«Notre objectif commun est d’offrir des emplois et de développer notre pays», a déclaré le Ministre des Affaires sociales, Pierre Abi Assi. «Nous devons atteindre ces objectifs dans la transparence et avec la plus grande détermination».
La cérémonie de lancement s’est achevée par la signature de l’accord-cadre du Programme.