10e Réunion régionale européenne

Une initiative de l’OIT fait appel aux partenariats sociaux pour bâtir un avenir fondé sur le travail décent en Europe et en Asie centrale

La Réunion régionale européenne approuve un cadre politique visant à maximiser les avantages et à limiter les risques liés à l’avenir du travail dans la région.

Communiqué de presse | 5 octobre 2017
ISTANBUL, Turquie (OIT infos) – La 10e Réunion régionale européenne de l’OIT s’est conclue par un appel en faveur d’un avenir du travail dans lequel les partenariats joueront un rôle essentiel pour promouvoir le dialogue, le progrès social et la croissance économique dans la région.


«Les moteurs de changement qui ont une influence sur l’avenir du travail, en particulier les évolutions technologiques, offrent une foule de possibilités mais s’accompagnent aussi d’immenses défis», affirme l’Initiative d’Istanbul adoptée par les délégués d’Europe et d’Asie centrale présents à la réunion.

L’initiative cite la Déclaration de Philadelphie de 1944 de l’OIT qui affirme que «le travail n’est pas une marchandise et [que] les Membres ont l’obligation de respecter, promouvoir et réaliser les principes et les droits fondamentaux au travail».

Le rassemblement de trois jours était consacré aux processus dynamiques qui façonnent l’avenir du travail dans la région, et notamment les avancées technologiques rapides, la mondialisation, les tendances démographiques, les vastes mouvements de réfugiés et de migrants, ainsi que les enjeux environnementaux.

«De nombreuses incertitudes pèsent sur la direction que prend le monde du travail», a rappelé le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, dans son allocution de clôture. «Plutôt que d’être pessimistes ou optimistes, nous devons tous nous rassembler avec détermination et ambition. Cette ambition consiste à ne pas accepter, en spectateurs passifs, ces processus de changement mais plutôt à faire preuve de détermination pour être les architectes du changement, de manière à ce que l’avenir du travail soit façonné tel que nous le voulons».

«L’OIT n’est pas restée passive face aux évolutions du siècle qui vient de s’écouler. Elle a été un architecte historique du changement et nous avons soigneusement veillé à ce que le changement se fasse dans le sens de la justice sociale. C’est ce que nous devons continuer à faire», a-t-il conclu.

L’Initiative d’Istanbul présente un cadre stratégique pour maximiser les avantages et limiter les risques liés à l’avenir du travail dans la région. Elle demande aussi à l’OIT de fournir aux mandants tripartites des Etats Membres les conseils et l’appui dont ils ont besoin pour élaborer ces politiques.

La Réunion régionale européenne a lieu tous les quatre ans. Elle rassemble des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs des pays d’Europe et d’Asie centrale.