Kowsar Ibrahim,12 ans, vient d’Alep en Syrie; elle vit maintenant dans le camp de réfugiés de Fayda, dans la vallée de la Bekka au Liban. Elle travaille dans les vignes de la vallée le matin et va à l’école l’après-midi. Pendant les vacances scolaires, elle travaille à plein temps pour aider ses parents et ses sept frères et sœurs à subvenir à leurs besoins.
© Tabitha Ross / OIT
La Bekka est une région agricole, frontalière de la Syrie, qui a accueilli de très nombreux réfugiés syriens ces dernières années. Le travail des enfants – pour l’essentiel dans des travaux agricoles dangereux – y a pris de l’ampleur, parmi les réfugiés et dans la population locale, depuis que le conflit syrien a éclaté en 2011.
© Tabitha Ross / OIT
Sabreen Ibrahim, 12 ans également, est la cousine de Kowsar et vit dans le même camp. Elle travaille pour 4 dollars par jour sur lesquels un surveillant, appelé «chaouch», prélèvera un dollar à titre de commission. «Je préfère travailler dans les vignes parce que c’est à l’ombre et que cela n’oblige pas à porter de lourdes charges», dit-elle. «Je n’aurais pas à travailler si je retournais en Syrie.»
© Tabitha Ross / OIT
Tôt le matin, des camions viennent ramasser les enfants à leur camp pour les emmener aux champs.
© Tabitha Ross / OIT
L’OIT s’est associée au ministère du Travail du Liban et à une association de protection de l’enfance,
Beyond, pour organiser un événement dans la Bekka afin de sensibiliser les réfugiés et les habitants aux risques et aux dangers liés au travail des enfants dans l’agriculture. Il s’agit notamment de pièces de théâtre, écrites et jouées par des enfants qui travaillent et leurs parents, qui mettent en scène les différents aspects de leur sort.
© Tabitha Ross / OIT
Un enfant travailleur participe au spectacle qui marque aussi la Journée mondiale contre le travail des enfants.
© Tabitha Ross / OIT
L’événement incluait une kermesse avec des jeux et de activités pour les enfants.
© Tabitha Ross / OIT
Les enfants participant à la fête, libanais ou réfugiés de Syrie, sont employés dans l’agriculture et pour beaucoup impliqués dans des travaux dangereux.
© Tabitha Ross / OIT
Des enfants profitent du spectacle donné à la fête. L’agriculture est l’un des trois secteurs les plus dangereux en termes de santé et de sécurité au travail, quel que soit l’âge des travailleurs.
© Tabitha Ross / OIT
A la fête, un enfant frappe des mains au rythme de la musique.
© Tabitha Ross / OIT
Une jeune fille s’amuse à la fête foraine. Les intervenants participant à l’événement ont souligné que lorsque le travail agricole met en péril la santé physique et mentale des enfants, ainsi que leur bien-être, en raison de sa nature ou des conditions dans lesquelles il se déroule, il constitue l’une des «pires formes de travail des enfants».
© Tabitha Ross / OIT
Des enfants s’amusent à la kermesse. Pour certains, c'était leur première fête de ce genre.
© Tabitha Ross / OIT
L’OIT avertit que si les autorités nationales et la communauté internationale n’agissent pas plus vigoureusement pour sensibiliser le public à ces questions, les enfants continueront d’être exploités et exposés à des conditions de travail dangereuses tout en manquant des années de scolarité cruciales.
© Tabitha Ross / OIT
A la fête, des activités de peinture et autres activités artistiques étaient proposées aux enfants pour qu’ils puissent exprimer une partie de la détresse qu’ils éprouvent du fait de leur vie difficile, pénible, d’enfants au travail.
© Tabitha Ross / OIT
Des filles tiennent fièrement les affiches qu’elles ont réalisées à la fête: «Non au travail des enfants» et «L’éducation est notre arme».
© Tabitha Ross / OIT