National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
Afficher en : Anglais - Espagnol
Répétition Mise en œuvre de la législation sur les brevets de capacité des pêcheurs. Dans son précédent commentaire, la commission avait noté qu’il n’y avait ni lois ni règlements donnant effet aux prescriptions de la convention et avait prié le gouvernement de transmettre copie du règlement concernant la sécurité des navires de pêche, qui était en cours d’élaboration. La commission note avec regret que, dans son rapport, le gouvernement indique que les règlements régissant tous les aspects des activités des navires de pêche, dont les brevets de capacité des pêcheurs, sont toujours en cours d’élaboration. La commission prie donc de nouveau instamment le gouvernement d’adopter sans délai les mesures nécessaires pour réglementer les brevets de capacité des pêcheurs.
La commission note que, dans son rapport très succinct, le gouvernement indique qu’il a participé à des activités organisées par l’Organisation maritime internationale (OMI) afin d’aider ses Etats membres à mettre en œuvre le Protocole de Torremolinos de 1993 sur la sécurité des navires de pêche et la Convention internationale de 1995 sur les normes de formation du personnel des navires de pêche, de délivrance des brevets et de veille (convention STCW-F). Elle note également les indications du gouvernement selon lesquelles il a entamé un processus tendant à l’élaboration d’une législation donnant effet à la convention no 125 et à la convention STCW-F. La commission regrette cependant de constater que le gouvernement ne fait état d’aucune mesure concrète tendant à assurer enfin la mise en œuvre de la convention, près de quarante ans après sa ratification. Elle se voit donc contrainte une nouvelle fois de prier instamment le gouvernement d’adopter sans plus tarder les mesures requises pour assurer la pleine application de la convention. Le gouvernement est notamment prié de fournir des informations sur le résultat des activités de promotion de la mise en œuvre de la convention STCW-F organisées par l’OMI et auxquelles il a participé, ainsi que sur l’état d’avancement de la procédure d’adoption d’une législation d’application de la convention no 125.
[Le gouvernement est prié de répondre en détail aux présents commentaires en 2010.]
La commission constate avec regret qu’en dépit des commentaires maintes fois adressés au gouvernement, celui-ci n’a pris aucune mesure concrète pour adopter une législation donnant effet aux dispositions des Parties II (Délivrance des brevets), III (Examen) et IV (Mesures de mise en application) de la convention.
Dans son dernier rapport, le gouvernement se borne à donner des statistiques sur les cours de formation dispensés de 2002 à 2006 par l’Institut caribéen de développement et de formation professionnelle dans le secteur de la pêche et sur d’autres activités de formation organisées en collaboration avec l’Agence internationale de coopération du Japon, qui sont sans grand rapport avec le champ d’application et l’objet de cette convention. Le gouvernement ajoute que la ratification de la Convention STCW-F de 1995 est envisagée à l’échelon régional et aussi que l’Institut caribéen de développement et de formation professionnelle dans le secteur de la pêche a entamé la restructuration de son programme de formation en fonction du «Document FAO/OIT/OMI destiné à servir de guide pour la formation des pêcheurs et la délivrance des brevets», information qui, elle non plus, n’est pas directement liée à l’application de la convention en droit ou dans la pratique.
Rappelant que, bien qu’ayant ratifié la convention il y a trente-cinq ans, le gouvernement n’a jamais pris les mesures nécessaires pour en appliquer pleinement les dispositions, la commission prie instamment celui-ci d’adopter sans plus tarder les mesures nécessaires, législatives ou autres, pour assurer l’application effective de la convention.
[Le gouvernement est prié de répondre en détail aux présents commentaires en 2008.]
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation précédente, qui était conçue dans les termes suivants:
Depuis un certain nombre d’années, la commission formule des commentaires du fait que le gouvernement n’a pris, depuis sa ratification en 1972, aucune mesure pour donner effet à la convention. La commission note avec regret que, sur la base des informations contenues dans le dernier rapport du gouvernement, aucun progrès ne puisse être décelé quant à l’adoption de lois ou règlements qui feraient porter effet aux dispositions des Parties II (délivrance des brevets); III (examens) et IV (mesures de mise en application) de la convention. Le gouvernement se réfère à la loi no 24 de 1987 sur la marine marchande en tant que partiellement applicable au secteur de la pêche, mais il indique que le règlement ministériel prévu à l’article 87(1) de ladite loi, qui concerne la délivrance des brevets de patron, de second ou de mécanicien à bord d’un bateau de pêche, n’a pas encore été adopté. Le gouvernement indique en outre que l’Institut de développement et de formation professionnelle dans le secteur de la pêche pour les Caraïbes offre une formation professionnelle au personnel de ce secteur et délivre, à l’issue des programmes de formation, des attestations de participation.
La commission exprime l’espoir que, dans l’intérêt du maintien d’un dialogue constructif avec les organes de contrôle de l’OIT, le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer sans plus attendre que les prescriptions de la convention s’appliquent de manière pleine et entière en droit et dans la pratique. La commission rappelle que le gouvernement peut faire usage de l’assistance technique du Bureau à cet égard. Elle prie le gouvernement de fournir des informations générales sur le secteur de la pêche et, notamment, des statistiques à jour sur le nombre de marins pêcheurs inscrits, le nombre et le type de bateaux de pêche, les activités déployées par l’Institut de développement et de formation professionnelle dans le secteur de la pêche pour les Caraïbes, le nombre de pêcheurs bénéficiant chaque année d’une formation et tous autres éléments pertinents par rapport à la manière dont la convention s’applique dans la pratique.
La commission espère que le gouvernement fera tout son possible pour prendre les mesures nécessaires dans un très proche avenir.
Depuis un certain nombre d’années, la commission formule des commentaires du fait que le gouvernement n’a pris, depuis sa ratification en 1972, aucune mesure pour donner effet à la convention. La commission note avec regret que, sur la base des informations contenues dans le dernier rapport du gouvernement, aucun progrès ne puisse être décelé quant à l’adoption de lois ou règlements qui feraient porter effet aux dispositions des parties II (délivrance des brevets); III (examens) et IV (mesures de mise en application) de la convention. Le gouvernement se réfère à la loi no 24 de 1987 sur la marine marchande en tant que partiellement applicable au secteur de la pêche, mais il indique que le règlement ministériel prévu à l’article 87(1) de ladite loi, qui concerne la délivrance des brevets de patron, de second ou de mécanicien à bord d’un bateau de pêche, n’a pas encore été adopté. Le gouvernement indique en outre que l’Institut de développement et de formation professionnelle dans le secteur de la pêche pour les Caraïbes offre une formation professionnelle au personnel de ce secteur et délivre, à l’issue des programmes de formation, des attestations de participation.
Faisant suite à ses commentaires antérieurs, la commission constate à nouveau qu’aucune législation n’a été adoptée en vue de donner plein effet aux Parties II, III et IV de la convention. Elle espère que le gouvernement indiquera prochainement que des mesures ont été prises pour assurer que la législation et la pratique nationales soient compatibles avec les engagements qu’implique la ratification de la convention.
Faisant suite à ses commentaires antérieurs, la commission constate à nouveau qu'aucune législation n'a été adoptée en vue de donner plein effet aux Parties II, III et IV de la convention. Elle espère que le gouvernement indiquera prochainement que des mesures ont été prises pour assurer que la législation et la pratique nationales soient compatibles avec les engagements qu'implique la ratification de la convention.
A la suite de ses précédentes observations, la commission note, d'après le rapport le plus récent du gouvernement, que la rédaction du règlement au titre de l'article 87 de la loi no 24 de 1987 sur la marine marchande a retenu toute l'attention du ministre des Travaux publics, de l'Infrastructure et de la Décentralisation. Elle note avec intérêt que, ne disposant toujours pas d'une législation donnant effet à la convention, le gouvernement étudie de façon constructive, avec les organismes pertinents, la suggestion de la commission concernant la possibilité de demander l'assistance appropriée du BIT pour rédiger le règlement. Elle espère que des progrès seront réalisés prochainement et que le gouvernement fournira des précisions à cet égard.
A la suite de ses observations antérieures, la commission note que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. En l'absence de législation donnant effet aux Parties II, III et IV de la convention, la commission voudrait encourager le gouvernement à envisager la possibilité de demander l'assistance appropriée du BIT pour rédiger le règlement que doit édicter le ministre, aux termes de l'article 87 de la loi no 24 de 1987 sur la marine marchande.
Faisant suite à son observation précédente, la commission note avec intérêt qu'à la suite de discussions avec des fonctionnaires de l'OMI en 1986 une nouvelle loi sur la marine (no 24 de 1987) a été promulguée. La commission note également que, grâce à l'assistance fournie par l'OMI, certains programmes de formation des pêcheurs et de sécurité maritime ont commencé à être mis en oeuvre à l'Institut des pêcheries des Caraïbes. Elle constate une fois de plus qu'aucune législation n'a encore été adoptée pour donner effet aux parties II, III et IV de la convention. Elle espère à cet égard que les dispositions réglementaires voulues seront bientôt édictées par le ministre compétent en vertu de l'article 87 de la nouvelle loi et que des détails sur ce point seront communiqués dans le prochain rapport.
[Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé pour la période se terminant le 30 juin 1990.]