National Legislation on Labour and Social Rights
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Répétition Article 1 de la convention. Élaboration et mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation. Le gouvernement indique que, afin de répondre aux besoins du marché du travail libanais en main-d’œuvre spécialisée et d’assurer aux jeunes les compétences et les qualifications nécessaires pour entrer sur le marché du travail, le Centre national de la formation professionnelle (NVTC) dispense une formation professionnelle accélérée, en coopération avec le ministère du Travail, l’Association des industriels libanais, la Confédération générale des travailleurs du Liban, et les entités et départements publics concernés. Le NVTC dispense une formation régulière accélérée dans son principal centre à Dekouané. Il organise des cours de formation spécialisée d’une durée de six cents heures deux fois par an dans les domaines suivants: mécanique automobile, électronique, chauffage et climatisation, informatique et cosmétologie. En outre, le NVTC assure des cours de formation intensive accélérée dans plusieurs sites partout dans le pays, en particulier dans des régions reculées, au moyen de trois unités de formation mobiles, chacune étant équipée pour former en même temps 15 à 20 stagiaires, hommes ou femmes, aux métiers suivants: installations électriques, entretien de matériel radioélectrique, mécanique automobile, industries du cuir (cordonnerie). Le gouvernement ajoute que, au terme de la formation du NVTC, les participants reçoivent un certificat leur permettant d’entrer directement dans le marché du travail. La commission prend note des statistiques fournies par le gouvernement, qui indiquent que 934 personnes en tout (481 femmes et 453 hommes) ont reçu une formation professionnelle grâce au NVTC de 2006 à 2016. La commission note aussi que les femmes ont été formées principalement à la cosmétologie et à l’informatique (479 sur les 481 femmes ayant suivi une formation) et que les hommes ont été formés dans d’autres domaines de spécialisation, par exemple l’électronique, le chauffage et la climatisation, la mécanique automobile et la maintenance informatique. Dans ce contexte, la commission rappelle ses commentaires de 2002 sur l’application de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958, dans lesquels elle avait noté que la ségrégation des emplois entre les hommes et les femmes persistait, et invité le gouvernement à envisager la possibilité de prendre des mesures de discrimination positive en vue de corriger les inégalités de fait dans l’emploi, la profession et la formation.La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour fournir une orientation et une formation professionnelles aux jeunes hommes et femmes sur un pied d’égalité, y compris des orientations pour leur permettre de développer et d’utiliser leurs aptitudes conformément à leurs aspirations, tout en tenant compte des besoins de la société (article 1, paragraphe 5). Elle le prie également de fournir des informations sur les activités du Centre national de formation professionnelle, notamment des statistiques actualisées sur l’impact des activités du centre en ce qui concerne la formation professionnelle accélérée et la formation mobile dans des communautés éloignées.Consultation effective. En ce qui concerne les mesures prises ou envisagées pour assurer une coordination effective entre les programmes établis par le NVTC et l’Agence nationale de l’emploi, le gouvernement indique qu’une commission a été créée. Elle réunit des représentants du ministère du Travail, de la Direction générale de l’enseignement professionnel et technique et de l’Office national pour l’emploi, et est chargée d’élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail.La commission prie le gouvernement de communiquer des informations détaillées sur les consultations au sein de la commission qui a été créée pour élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail, y compris des informations sur le contenu des programmes dès qu’elles seront disponibles.Plan national d’éducation pour tous. Dans ses commentaires précédents, la commission avait pris note du Plan national d’éducation pour tous (2006-2015) qui était axé sur la formation des jeunes, leur insertion dans le marché du travail et la prévention de la marginalisation sociale des jeunes ayant abandonné l’école.Rappelant ses commentaires de 2015 sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, dans lesquels elle demandait des informations sur le Plan national d’éducation pour tous (2006-2015), la commission prie le gouvernement de communiquer des informations sur les programmes éducatifs et de formation mis en œuvre dans le cadre du plan et sur les résultats obtenus pendant la période 2006-2015. La commission prie également le gouvernement d’indiquer si un nouveau plan national a été élaboré et, dans l’affirmative, d’en communiquer copie.Article 3, paragraphe 1. Informations sur l’orientation professionnelle. Le gouvernement indique qu’aucune information n’est disponible sur le système d’orientation professionnelle dans le pays.La commission veut croire que le gouvernement sera bientôt à même de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une information complète et une orientation aussi large que possible à toutes les personnes concernées.Article 4. Apprentissage tout au long de la vie. Le gouvernement ne fournit pas d’information sur la manière dont il est donné effet à cette disposition de la convention.La commission prie donc à nouveau le gouvernement de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées pour établir, maintenir et améliorer un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie pour répondre aux besoins des adolescents et des adultes, conformément à l’article 4 de la convention et aux orientations contenues dans la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Répétition Article 1 de la convention. Élaboration et mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation. Le gouvernement indique que, afin de répondre aux besoins du marché du travail libanais en main-d’œuvre spécialisée et d’assurer aux jeunes les compétences et les qualifications nécessaires pour entrer sur le marché du travail, le Centre national de la formation professionnelle (NVTC) dispense une formation professionnelle accélérée, en coopération avec le ministère du Travail, l’Association des industriels libanais, la Confédération générale des travailleurs du Liban, et les entités et départements publics concernés. Le NVTC dispense une formation régulière accélérée dans son principal centre à Dekouané. Il organise des cours de formation spécialisée d’une durée de six cents heures deux fois par an dans les domaines suivants: mécanique automobile, électronique, chauffage et climatisation, informatique et cosmétologie. En outre, le NVTC assure des cours de formation intensive accélérée dans plusieurs sites partout dans le pays, en particulier dans des régions reculées, au moyen de trois unités de formation mobiles, chacune étant équipée pour former en même temps 15 à 20 stagiaires, hommes ou femmes, aux métiers suivants: installations électriques, entretien de matériel radioélectrique, mécanique automobile, industries du cuir (cordonnerie). Le gouvernement ajoute que, au terme de la formation du NVTC, les participants reçoivent un certificat leur permettant d’entrer directement dans le marché du travail. La commission prend note des statistiques fournies par le gouvernement, qui indiquent que 934 personnes en tout (481 femmes et 453 hommes) ont reçu une formation professionnelle grâce au NVTC de 2006 à 2016. La commission note aussi que les femmes ont été formées principalement à la cosmétologie et à l’informatique (479 sur les 481 femmes ayant suivi une formation) et que les hommes ont été formés dans d’autres domaines de spécialisation, par exemple l’électronique, le chauffage et la climatisation, la mécanique automobile et la maintenance informatique. Dans ce contexte, la commission rappelle ses commentaires de 2002 sur l’application de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958, dans lesquels elle avait noté que la ségrégation des emplois entre les hommes et les femmes persistait, et invité le gouvernement à envisager la possibilité de prendre des mesures de discrimination positive en vue de corriger les inégalités de fait dans l’emploi, la profession et la formation. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour fournir une orientation et une formation professionnelles aux jeunes hommes et femmes sur un pied d’égalité, y compris des orientations pour leur permettre de développer et d’utiliser leurs aptitudes conformément à leurs aspirations, tout en tenant compte des besoins de la société (article 1, paragraphe 5). Elle le prie également de fournir des informations sur les activités du Centre national de formation professionnelle, notamment des statistiques actualisées sur l’impact des activités du centre en ce qui concerne la formation professionnelle accélérée et la formation mobile dans des communautés éloignées. Consultation effective. En ce qui concerne les mesures prises ou envisagées pour assurer une coordination effective entre les programmes établis par le NVTC et l’Agence nationale de l’emploi, le gouvernement indique qu’une commission a été créée. Elle réunit des représentants du ministère du Travail, de la Direction générale de l’enseignement professionnel et technique et de l’Office national pour l’emploi, et est chargée d’élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail. La commission prie le gouvernement de communiquer des informations détaillées sur les consultations au sein de la commission qui a été créée pour élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail, y compris des informations sur le contenu des programmes dès qu’elles seront disponibles. Plan national d’éducation pour tous. Dans ses commentaires précédents, la commission avait pris note du Plan national d’éducation pour tous (2006-2015) qui était axé sur la formation des jeunes, leur insertion dans le marché du travail et la prévention de la marginalisation sociale des jeunes ayant abandonné l’école. Rappelant ses commentaires de 2015 sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, dans lesquels elle demandait des informations sur le Plan national d’éducation pour tous (2006-2015), la commission prie le gouvernement de communiquer des informations sur les programmes éducatifs et de formation mis en œuvre dans le cadre du plan et sur les résultats obtenus pendant la période 2006-2015. La commission prie également le gouvernement d’indiquer si un nouveau plan national a été élaboré et, dans l’affirmative, d’en communiquer copie. Article 3, paragraphe 1. Informations sur l’orientation professionnelle. Le gouvernement indique qu’aucune information n’est disponible sur le système d’orientation professionnelle dans le pays. La commission veut croire que le gouvernement sera bientôt à même de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une information complète et une orientation aussi large que possible à toutes les personnes concernées. Article 4. Apprentissage tout au long de la vie. Le gouvernement ne fournit pas d’information sur la manière dont il est donné effet à cette disposition de la convention. La commission prie donc à nouveau le gouvernement de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées pour établir, maintenir et améliorer un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie pour répondre aux besoins des adolescents et des adultes, conformément à l’article 4 de la convention et aux orientations contenues dans la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Répétition Article 1 de la convention. Elaboration et mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation. Le gouvernement indique que, afin de répondre aux besoins du marché du travail libanais en main-d’œuvre spécialisée et d’assurer aux jeunes les compétences et les qualifications nécessaires pour entrer sur le marché du travail, le Centre national de la formation professionnelle (NVTC) dispense une formation professionnelle accélérée, en coopération avec le ministère du Travail, l’Association des industriels libanais, la Confédération générale des travailleurs du Liban, et les entités et départements publics concernés. Le NVTC dispense une formation régulière accélérée dans son principal centre à Dekouané. Il organise des cours de formation spécialisée d’une durée de six cents heures deux fois par an dans les domaines suivants: mécanique automobile, électronique, chauffage et climatisation, informatique et cosmétologie. En outre, le NVTC assure des cours de formation intensive accélérée dans plusieurs sites partout dans le pays, en particulier dans des régions reculées, au moyen de trois unités de formation mobiles, chacune étant équipée pour former en même temps 15 à 20 stagiaires, hommes ou femmes, aux métiers suivants: installations électriques, entretien de matériel radioélectrique, mécanique automobile, industries du cuir (cordonnerie). Le gouvernement ajoute que, au terme de la formation du NVTC, les participants reçoivent un certificat leur permettant d’entrer directement dans le marché du travail. La commission prend note des statistiques fournies par le gouvernement, qui indiquent que 934 personnes en tout (481 femmes et 453 hommes) ont reçu une formation professionnelle grâce au NVTC de 2006 à 2016. La commission note aussi que les femmes ont été formées principalement à la cosmétologie et à l’informatique (479 sur les 481 femmes ayant suivi une formation) et que les hommes ont été formés dans d’autres domaines de spécialisation, par exemple l’électronique, le chauffage et la climatisation, la mécanique automobile et la maintenance informatique. Dans ce contexte, la commission rappelle ses commentaires de 2002 sur l’application de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958, dans lesquels elle avait noté que la ségrégation des emplois entre les hommes et les femmes persistait, et invité le gouvernement à envisager la possibilité de prendre des mesures de discrimination positive en vue de corriger les inégalités de fait dans l’emploi, la profession et la formation. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour fournir une orientation et une formation professionnelles aux jeunes hommes et femmes sur un pied d’égalité, y compris des orientations pour leur permettre de développer et d’utiliser leurs aptitudes conformément à leurs aspirations, tout en tenant compte des besoins de la société (article 1, paragraphe 5). Elle le prie également de fournir des informations sur les activités du Centre national de formation professionnelle, notamment des statistiques actualisées sur l’impact des activités du centre en ce qui concerne la formation professionnelle accélérée et la formation mobile dans des communautés éloignées. Consultation effective. En ce qui concerne les mesures prises ou envisagées pour assurer une coordination effective entre les programmes établis par le NVTC et l’Agence nationale de l’emploi, le gouvernement indique qu’une commission a été créée. Elle réunit des représentants du ministère du Travail, de la Direction générale de l’enseignement professionnel et technique et de l’Office national pour l’emploi, et est chargée d’élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail. La commission prie le gouvernement de communiquer des informations détaillées sur les consultations au sein de la commission qui a été créée pour élaborer des programmes d’enseignement normalisés et adaptés aux besoins du marché du travail, y compris des informations sur le contenu des programmes dès qu’elles seront disponibles. Plan national d’éducation pour tous. Dans ses commentaires précédents, la commission avait pris note du Plan national d’éducation pour tous (2006-2015) qui était axé sur la formation des jeunes, leur insertion dans le marché du travail et la prévention de la marginalisation sociale des jeunes ayant abandonné l’école. Rappelant ses commentaires de 2015 sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, dans lesquels elle demandait des informations sur le Plan national d’éducation pour tous (2006-2015), la commission prie le gouvernement de communiquer des informations sur les programmes éducatifs et de formation mis en œuvre dans le cadre du plan et sur les résultats obtenus pendant la période 2006-2015. La commission prie également le gouvernement d’indiquer si un nouveau plan national a été élaboré et, dans l’affirmative, d’en communiquer copie. Article 3, paragraphe 1. Informations sur l’orientation professionnelle. Le gouvernement indique qu’aucune information n’est disponible sur le système d’orientation professionnelle dans le pays. La commission veut croire que le gouvernement sera bientôt à même de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une information complète et une orientation aussi large que possible à toutes les personnes concernées. Article 4. Apprentissage tout au long de la vie. Le gouvernement ne fournit pas d’information sur la manière dont il est donné effet à cette disposition de la convention. La commission prie donc à nouveau le gouvernement de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées pour établir, maintenir et améliorer un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie pour répondre aux besoins des adolescents et des adultes, conformément à l’article 4 de la convention et aux orientations contenues dans la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Répétition 1. Article 1 de la convention. Elaboration et mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation. La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport reçu en octobre 2008, en réponse à la demande directe de 2004. Elle note avec intérêt les informations selon lesquelles le Centre de formation professionnelle, une entreprise publique collaborant avec le ministère du Travail, l’Association des industriels libanais et la Confédération générale du travail a mis en place en 2008 un programme de formation accélérée. Ce programme a bénéficié à 2 154 stagiaires, dont 1 161 femmes et 993 hommes répartis sur plusieurs secteurs, notamment: l’informatique, la mécanique, la confection des vêtements, l’esthétique et le tourisme. Un programme de formation mobile touchant les villages les plus retirés a également été lancé par le Centre de formation. Ce programme a pour objectif de proposer des sessions de formation professionnelle accélérée ne dépassant pas les trois mois et se déplaçant régulièrement pour bénéficier à toutes les régions. La commission a également pris connaissance du Plan national de l’éducation pour tous (2006-2015) qui vise à favoriser la formation des jeunes, leur insertion sur le marché du travail et la prévention de la marginalisation sociale des jeunes déscolarisés. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations actualisées sur les résultats des programmes d’orientation et de formation, en précisant les compétences et les qualifications acquises par les bénéficiaires – ventilées par sexe et âge des bénéficiaires – dans le cadre des activités du Centre de formation professionnelle. La commission prie le gouvernement d’indiquer la manière dont la concertation est assurée entre les programmes mis en place par le Centre de formation professionnelle et par l’Agence nationale de l’emploi, comme requis par l’article 1, paragraphe 1. 2. Article 3, paragraphe 1. Information aux fins de l’orientation professionnelle. La commission prie le gouvernement de fournir des informations actualisées sur les mesures prises en vue d’assurer une information complète et une orientation professionnelle aussi large que possible à toutes les personnes intéressées.3. Formation tout au long de la vie. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour établir, maintenir et améliorer en permanence un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie, en conformité avec l’article 4 de la convention no 142 et les orientations de la recommandation no 195.
1. Article 1 de la convention. Elaboration et mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation. La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport reçu en octobre 2008, en réponse à la demande directe de 2004. Elle note avec intérêt les informations selon lesquelles le Centre de formation professionnelle, une entreprise publique collaborant avec le ministère du Travail, l’Association des industriels libanais et la Confédération générale du travail a mis en place en 2008 un programme de formation accélérée. Ce programme a bénéficié à 2 154 stagiaires, dont 1 161 femmes et 993 hommes répartis sur plusieurs secteurs, notamment: l’informatique, la mécanique, la confection des vêtements, l’esthétique et le tourisme. Un programme de formation mobile touchant les villages les plus retirés a également été lancé par le Centre de formation. Ce programme a pour objectif de proposer des sessions de formation professionnelle accélérée ne dépassant pas les trois mois et se déplaçant régulièrement pour bénéficier à toutes les régions. La commission a également pris connaissance du Plan national de l’éducation pour tous (2006-2015) qui vise à favoriser la formation des jeunes, leur insertion sur le marché du travail et la prévention de la marginalisation sociale des jeunes déscolarisés. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations actualisées sur les résultats des programmes d’orientation et de formation, en précisant les compétences et les qualifications acquises par les bénéficiaires – ventilées par sexe et âge des bénéficiaires – dans le cadre des activités du Centre de formation professionnelle. La commission prie le gouvernement d’indiquer la manière dont la concertation est assurée entre les programmes mis en place par le Centre de formation professionnelle et par l’Agence nationale de l’emploi, comme requis par l’article 1, paragraphe 1.
2. Article 3, paragraphe 1. Information aux fins de l’orientation professionnelle. La commission prie le gouvernement de fournir des informations actualisées sur les mesures prises en vue d’assurer une information complète et une orientation professionnelle aussi large que possible à toutes les personnes intéressées.
3. Formation tout au long de la vie. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour établir, maintenir et améliorer en permanence un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie, en conformité avec l’article 4 de la convention no 142 et les orientations de la recommandation no 195.
1. La commission a pris note des rapports du gouvernement sur l’application de la convention et des autres indications utiles reçues en 2002 et 2003. Elle a pris note des informations transmises par le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur et des programmes réalisés par l’Agence nationale pour l’emploi et le Centre national de la formation professionnelle, en collaboration avec les représentants des employeurs et des travailleurs. Elle espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement fournira des informations actualisées sur les résultats des programmes d’orientation et de formation, en précisant les compétences et les qualifications acquises par les bénéficiaires - ventilés par sexe et âge des bénéficiaires - dans le cadre de ces activités (article 1, paragraphes 1-4, de la convention). Prière également de faire parvenir des informations sur l’action entreprise par le gouvernement et les partenaires sociaux comme conséquence de l’assistance technique reçue du BIT dans les matières couvertes par la convention.
2. La commission se réfère à ses commentaires sur l’application de la convention no 111 et demande au gouvernement de préciser, dans son prochain rapport, les mesures effectivement prises en vue d’encourager et d’aider toutes personnes, sur un pied d’égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles, au sens de l’article 1, paragraphe 5, de la convention no 142.
3. Prière de fournir des informations actualisées sur toute extension à venir du système d’orientation professionnelle (article 3, paragraphe 1).
4. La commission saurait gré au gouvernement d’inclure également des indications sur les mesures prises pour établir, maintenir et améliorer en permanence un système coordonné d’éducation et de formation tout au long de la vie, en conformité avec l’article 4 de la convention no 142, et les orientations de la récente recommandation no 195, adoptée par la Conférence internationale du Travail lors de sa 92e session (2004).