National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
Afficher en : Anglais - Espagnol
Répétition Pandémie de COVID-19. Plan d’intervention et mesures de relance. La commission prend note des nombreuses mesures d’intervention prises par le gouvernement pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19. Ces mesures de grande envergure visent principalement à prévenir le chômage et la perte temporaire de revenus des particuliers grâce à une aide gouvernementale pouvant atteindre 75 pour cent du salaire des travailleurs à temps partiel, afin d’encourager les entreprises à conserver leurs employés et d’éviter les pertes d’emploi. Parmi ces mesures, on mentionnera également la possibilité pour les entreprises connaissant des difficultés temporaires de reporter le paiement des impôts ainsi que la possibilité de retirer une somme mensuelle de l’épargne-retraite volontaire. La commission prend également note de la conclusion, le 5 mars 2020, d’un accord tripartite sur la lutte contre la COVID-19 entre le gouvernement, la Confédération des entreprises islandaises et la Confédération islandaise du travail. Les parties sont convenues de recommander aux entreprises de continuer de verser les salaires aux employés qui ont été mis en quarantaine par les autorités sanitaires et aux organisations de travailleurs de veiller à ce que les personnes affiliées à leur caisse de congé de maladie qui tombent malades soient intégralement payés par la caisse lorsque leurs droits à congé de maladie au titre de leur emploi sont épuisés. En outre, l’accord prévoit l’adoption de mesures portant modification de la loi sur l’assurance maladie afin que les entreprises qui paient les salaires des employés mis en quarantaine puissent demander le remboursement de ces coûts à la Caisse d’assurance maladie islandaise jusqu’à une certaine limite et dans certaines circonstances. Dans ce contexte, la commission rappelle les orientations détaillées fournies par les normes internationales du travail et appelle l’attention du gouvernement sur la recommandation (no 205) sur l’emploi et le travail décent pour la paix et la résilience, 2017, en particulier les principes directeurs énoncés pour l’élaboration et la mise en œuvre de mesures efficaces, consensuelles et inclusives, qui permettront de faire face aux profondes répercussions socio-économiques de la pandémie. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations actualisées sur les effets de la pandémie mondiale de COVID-19 sur l’application de la convention, ainsi que sur la nature et les résultats des mesures prises pour en atténuer les effets.Articles 1 et 2 de la convention. Tendances de l’emploi et mesures actives du marché du travail. La commission accueille favorablement le rapport du gouvernement, élaboré en consultation avec la Commission tripartite islandaise pour l’OIT, qui contient des informations statistiques actualisées, faisant état d’une situation de l’emploi qui a continué de s’améliorer au cours de la période de référence. Selon l’Office islandais de la statistique, le taux d’emploi global était de 81,6 pour cent en 2018. Le taux de chômage global était de 3,3 pour cent en 2018, bien qu’il soit reparti à la hausse en 2019. Le gouvernement indique que l’une de ses priorités politiques est de promouvoir une économie diversifiée, préparée à relever les défis et à saisir les opportunités qu’offre l’évolution rapide de la technologie. Le gouvernement envisage la création d’un Fonds national destiné à gérer les bénéfices engendrés par les ressources naturelles du pays, y compris les ressources énergétiques, qui serviront à promouvoir l’innovation technologique et à soutenir la croissance et le développement des jeunes entreprises (startups)afin de créer de nouveaux emplois bien rémunérés à l’avenir. En outre, le gouvernement indique que la Direction du travail propose des services de conseil aux demandeurs d’emploi, dispense des formations professionnelles et organise des ateliers. La Direction accorde également des subventions spéciales au profit d’entreprises dirigées par des femmes ainsi que pour le paiement des frais de scolarité. Le gouvernement indique que l’un des principaux objectifs des mesures mises en œuvre sur le marché du travail est d’amener les chômeurs de longue durée à trouver un emploi. Les principales mesures consistent à offrir aux chômeurs de longue durée des solutions complémentaires en matière de formation professionnelle et d’emploi, en collaboration avec les entreprises et les établissements d’enseignement, sur la base d’analyses des besoins du marché du travail. Le gouvernement mentionne également le lancement, en 2018, d’une politique de développement régional pour la période 2018-2024, dont les principaux objectifs sont notamment de faire face au déclin de la population dans certaines régions, de résoudre les problèmes découlant d’une dépendance excessive à l’égard d’un petit nombre de secteurs d’activité, ainsi que de relever les défis posés par l’évolution technologique. La commission prend également note des informations statistiques fournies par le gouvernement concernant les personnes inscrites pour participer à des mesures en matière d’emploi. Le gouvernement rapporte qu’entre 2015 et 2018, environ 83 pour cent des personnes ayant participé aux mesures actives du marché du travail n’étaient plus inscrites sur les listes de chômeurs trois mois après la fin des programmes. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations, y compris des statistiques, ventilées par âge et par sexe, sur l’impact des mesures actives du marché du travail prises pour promouvoir l’emploi par la mise en œuvre d’une politique et de programmes coordonnés en matière d’emploi. Elle prie également le gouvernement de continuer de fournir des informations sur la nature et l’impact des mesures en faveur de l’emploi prises ou envisagées en faveur des chômeurs de longue durée ainsi que des autres groupes cibles identifiés par le gouvernement.Emploi des jeunes. Le gouvernement fait savoir qu’il accorde la priorité au développement et à l’offre de services destinés aux personnes en situation de vulnérabilité, en s’employant à réduire le nombre de jeunes chômeurs inscrits au registre du chômage depuis plus de 6 mois et le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 18 à 29 ans inscrits au registre depuis plus de 12 mois. Ces mesures visent à prévenir le décrochage des jeunes du marché du travail ou d’autres formes d’activité et à améliorer leur employabilité. La Direction du travail a adopté une approche interdisciplinaire qui favorise les relations entre les services sociaux, de l’emploi et de la santé et le système scolaire. Il a lancé un projet expérimental pour la période de 2017 à 2020 en vue d’améliorer la situation des jeunes de 16 à 29 ans, qui, à la fin de la scolarité obligatoire, n’ont pas de formation officielle certifiée, et que l’on considère comme des personnes risquant de devenir des inactifs chroniques sur le marché du travail. En outre, le projet de «forum de l’emploi» (Atvinnutorg), lancé à la fin de 2017, fournit des services de conseil individuel aux demandeurs d’emploi et a bénéficié à un nombre important de jeunes. Le gouvernement signale que les jeunes diplômés de l’université constituent une forte proportion des chômeurs (32 pour cent pour les femmes et 20 pour cent pour les hommes, au premier semestre de 2019). La Direction du travail a adopté des mesures spéciales visant à réduire le chômage parmi ces jeunes diplômés, en collaborant avec les institutions qui organisent des cours et des ateliers pour les chômeurs et en favorisant la création de débouchés d’emploi plus nombreux pour les jeunes diplômés, en collaboration avec les entreprises et les différents instituts. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations détaillées sur la nature et l’étendue des mesures prises ou envisagées pour lutter contre le chômage des jeunes, en particulier les jeunes diplômés de l’université, ainsi que des informations, notamment des données statistiques ventilées par âge et par sexe, sur l’impact de ces mesures sur l’accès des jeunes à un emploi durable.Travailleurs en situation de vulnérabilité. En réponse à ses commentaires précédents, la commission prend note des informations fournies par le gouvernement concernant les mesures adoptées pour que les personnes en situation de handicap ne fassent pas l’objet de discrimination sur le marché du travail et de mettre en place des mesures de soutien. À cet égard, le gouvernement rappelle que la Direction du travail fournit des conseils spécialisés aux demandeurs d’emploi, aide les personnes et suit leurs progrès sur le lieu de travail dans le cadre du projet «Emploi bénéficiant d’un soutien» (AMS). Le gouvernement fait également état de la mise en œuvre, en 2016, par la Direction du travail d’un projet d’un an subventionné par le ministère des Affaires sociales, visant à élargir les débouchés d’emploi pour les personnes en situation de handicap qui étaient sur le point de terminer leurs études à l’école ou à l’université. Le gouvernement indique que, compte tenu des bons résultats du projet, la Direction du travail prévoit de le développer davantage afin de mieux démontrer l’importance de veiller à l’égalité des chances des personnes en situation de handicap sur le marché du travail. La commission fait toutefois observer que le gouvernement n’a pas fourni d’informations sur les mesures spécifiques adoptées ou envisagées pour promouvoir l’emploi des personnes souffrant de handicap mental ou de troubles psychiatriques. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature et l’impact des mesures adoptées pour promouvoir l’accès au marché du travail des personnes en situation de handicap et des autres demandeurs d’emploi dont la capacité de travail est diminuée, notamment sur les mesures de promotion de l’emploi en faveur des personnes présentant un handicap mental ou une affection psychiatrique.Recrutement de travailleurs étrangers. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement concernant l’expansion des mesures de soutien à l’emploi pour faire face au taux de chômage élevé frappant les travailleurs étrangers, qui, selon le gouvernement, a continué d’augmenter au cours de la période 2017-2019. Le gouvernement fait notamment référence au développement des services d’interprétation et des cours de langue, ainsi qu’à l’augmentation du nombre de possibilités de formation professionnelle offertes aux demandeurs d’emploi étrangers afin d’améliorer leur employabilité et de leur donner davantage de possibilités d’apprendre l’islandais. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature et l’impact des mesures prises pour favoriser l’accès des travailleurs étrangers au marché du travail islandais et réduire le chômage qui touche cette catégorie particulière de travailleurs.Développement de l’activité économique. En réponse à ses commentaires précédents, la commission prend note des informations fournies par le gouvernement concernant l’impact des mesures de développement de l’économie en termes de création d’emplois et de travail décent. Le gouvernement indique que, selon une enquête menée en 2017, 75 pour cent des entreprises ayant reçu une subvention entre 2011 et 2016 dans le cadre du programme d’emploi en faveur des femmes étaient toujours en activité. Le gouvernement ajoute qu’en 2019, 29 projets ont été subventionnés dans le cadre de ce programme, pour un total de 40 millions de couronnes islandaises (ISK). En outre, le gouvernement indique que le Fonds de garantie du crédit a cessé ses activités en 2018. Selon une enquête menée auprès de ses bénéficiaires, les prêts et garanties octroyés par le Fonds de garantie du crédit ont joué un rôle crucial dans le fonctionnement des entreprises des personnes interrogées, qui ont vu le volume de leur chiffre d’affaires et le nombre de leurs employés augmenter. Le gouvernement ajoute toutefois qu’étant donné le faible taux de réponse à l’enquête, il est difficile de tirer des conclusions définitives à partir de ces résultats. La commission note cependant que le gouvernement ne fournit pas d’informations sur l’avancement du processus de révision du cadre réglementaire de l’activité économique. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations, notamment des statistiques ventilées sur l’impact des mesures prises en vue de créer un environnement économique propice à la création d’emplois et au travail décent. La commission réitère sa demande au gouvernement de fournir des informations sur l’avancement du processus de révision du cadre réglementaire de l’activité économique en Islande.
Répétition Articles 1 et 2 de la convention. Tendances de l’emploi et mesures actives du marché du travail. La commission prend note des informations fournies dans le rapport du gouvernement, reçu en septembre 2009. Le gouvernement indique que son économie a traversé une crise majeure en octobre 2008, date à laquelle le système bancaire s’est effondré à la suite de la crise mondiale du crédit, et que cette récession va s’aggraver en 2009. Le gouvernement ajoute que la crise réduit l’efficacité de ses politiques monétaires, et que le remboursement du crédit est devenu impossible à maîtriser. La commission note que le produit intérieur brut (PIB) est resté plutôt stable en 2007 et 2008 mais que, d’après les prévisions, sa contraction pourrait être de 11 pour cent en 2009. L’une des conséquences de l’effondrement du système bancaire sur le marché du travail est la forte hausse du chômage, qui est passé de 1,3 pour cent en septembre 2008 à 9,1 pour cent en avril 2009. Le gouvernement s’attend à un taux de chômage moyen de 8 à 9 pour cent en 2009. Il prévoit également que les indemnités de chômage seront plus de cinq fois plus importantes en 2009 qu’en 2008 (près de 25 millions de couronnes islandaises), et espère parvenir à une reprise annuelle moyenne de 2 à 3 pour cent à partir de 2010, et un excédent budgétaire est prévu en 2012. La commission prend note des nouveaux programmes exécutés par le gouvernement, tels que la mesure destinée à modifier les règles du Fonds islandais pour les prêts étudiants, afin de répondre aux besoins de ceux qui font face à une diminution de leurs ressources financières. Le gouvernement a également entrepris un nouveau projet de développement, Starfsorka, qui consiste en un accord trilatéral liant la direction du travail, une entreprise et un demandeur d’emploi en vue d’un engagement à un poste impliquant innovation et développement, rémunéré au moyen des indemnités de chômage. Le projet vise: i) à soutenir les initiatives nouvelles au sein des entreprises; ii) à établir des contacts entre les demandeurs d’emploi et les entreprises; iii) à aider les entrepreneurs qui ont des idées d’initiatives nouvelles; et iv) à apporter un soutien aux demandeurs d’emploi et faciliter leur recherche d’emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour réduire les effets de la crise financière et économique sur le marché du travail.Politiques en matière d’éducation et de formation. Le gouvernement indique que le Conseil de la formation professionnelle bénéficie de bourses du Fonds de la formation professionnelle du ministère des Affaires sociales. Les organisations d’employeurs et de travailleurs, les entreprises, les conseils de la formation professionnelle des différents secteurs et des établissements d’enseignement, en collaboration avec les parties prenantes, ont le droit de solliciter des bourses. Le gouvernement indique aussi que le fonds a alloué la somme de 35 millions de couronnes islandaises en 2009. La commission prie le gouvernement de transmettre également, dans son prochain rapport, des informations concernant les mesures prises dans le cadre des politiques d’éducation et de formation et l’effet de ces mesures sur les possibilités d’emploi.Eléments nouveaux concernant les entreprises et les ménages. La commission note que le gouvernement reconstruit actuellement le système bancaire, et qu’il a fourni des bourses pour promouvoir les idées innovantes concernant les entreprises. Il indique qu’il a permis le versement d’indemnités de chômage partiel lorsque des personnes sont employées à temps partiel, et que les demandeurs d’emploi peuvent désormais bénéficier de mesures correctives. Il ajoute qu’il donne la priorité au soutien des ménages, à la protection des avantages sociaux et à la préservation de «filets de sécurité», que son Fonds de financement du logement dispose de moyens divers pour alléger la charge des créanciers hypothécaires et d’autres institutions financières, et qu’il accorde une importance primordiale au fonctionnement des entreprises à plein régime afin de remettre l’économie nationale sur pied. A cet effet, le gouvernement a baissé les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée, mis en place des projets de construction financés par l’Etat et accordé davantage d’autorisations au Fonds de financement du logement afin qu’il octroie des prêts pour des projets de maintenance créateurs d’emplois. La commission prie le gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur l’effet des mesures destinées à faciliter la croissance des entreprises et la prospérité des ménages. En outre, elle lui demande de donner des informations concernant les mesures correctives proposées aux demandeurs d’emploi, et les effets de ces mesures sur l’emploi durable et productif.Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application de politiques. La commission note que le ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale met sur pied des conseils locaux du marché du travail où siègent sept personnes. Chaque conseil comprend deux membres désignés par les organisations de travailleurs, deux membres désignés par les associations d’employeurs ainsi que des représentants du ministre de l’Education, des Sciences et de la Culture, du ministre de la Santé et de l’association des autorités locales. Ces conseils du travail présentent chaque année des rapports à la direction du travail au mois de novembre, et formulent les propositions sur les mesures du marché du travail auxquelles ils souhaitent donner la priorité l’année qui suit. La commission prie le gouvernement d’indiquer les progrès réalisés par les conseils pour appliquer la convention. Elle veut croire que le gouvernement continuera à transmettre des informations concernant les consultations menées avec les partenaires sociaux sur les questions visées par la convention, notamment des informations détaillées sur leur contribution à l’application d’une politique de l’emploi active.
Articles 1 et 2 de la convention. Tendances de l’emploi et mesures actives du marché du travail. La commission prend note des informations fournies dans le rapport du gouvernement, reçu en septembre 2009. Le gouvernement indique que son économie a traversé une crise majeure en octobre 2008, date à laquelle le système bancaire s’est effondré à la suite de la crise mondiale du crédit, et que cette récession va s’aggraver en 2009. Le gouvernement ajoute que la crise réduit l’efficacité de ses politiques monétaires, et que le remboursement du crédit est devenu impossible à maîtriser. La commission note que le produit intérieur brut (PIB) est resté plutôt stable en 2007 et 2008 mais que, d’après les prévisions, sa contraction pourrait être de 11 pour cent en 2009. L’une des conséquences de l’effondrement du système bancaire sur le marché du travail est la forte hausse du chômage, qui est passé de 1,3 pour cent en septembre 2008 à 9,1 pour cent en avril 2009. Le gouvernement s’attend à un taux de chômage moyen de 8 à 9 pour cent en 2009. Il prévoit également que les indemnités de chômage seront plus de cinq fois plus importantes en 2009 qu’en 2008 (près de 25 millions de couronnes islandaises), et espère parvenir à une reprise annuelle moyenne de 2 à 3 pour cent à partir de 2010, et un excédent budgétaire est prévu en 2012. La commission prend note des nouveaux programmes exécutés par le gouvernement, tels que la mesure destinée à modifier les règles du Fonds islandais pour les prêts étudiants, afin de répondre aux besoins de ceux qui font face à une diminution de leurs ressources financières. Le gouvernement a également entrepris un nouveau projet de développement, Starfsorka, qui consiste en un accord trilatéral liant la direction du travail, une entreprise et un demandeur d’emploi en vue d’un engagement à un poste impliquant innovation et développement, rémunéré au moyen des indemnités de chômage. Le projet vise: i) à soutenir les initiatives nouvelles au sein des entreprises; ii) à établir des contacts entre les demandeurs d’emploi et les entreprises; iii) à aider les entrepreneurs qui ont des idées d’initiatives nouvelles; et iv) à apporter un soutien aux demandeurs d’emploi et faciliter leur recherche d’emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour réduire les effets de la crise financière et économique sur le marché du travail.
Politiques en matière d’éducation et de formation. Le gouvernement indique que le Conseil de la formation professionnelle bénéficie de bourses du Fonds de la formation professionnelle du ministère des Affaires sociales. Les organisations d’employeurs et de travailleurs, les entreprises, les conseils de la formation professionnelle des différents secteurs et des établissements d’enseignement, en collaboration avec les parties prenantes, ont le droit de solliciter des bourses. Le gouvernement indique aussi que le fonds a alloué la somme de 35 millions de couronnes islandaises en 2009. La commission prie le gouvernement de transmettre également, dans son prochain rapport, des informations concernant les mesures prises dans le cadre des politiques d’éducation et de formation et l’effet de ces mesures sur les possibilités d’emploi.
Eléments nouveaux concernant les entreprises et les ménages. La commission note que le gouvernement reconstruit actuellement le système bancaire, et qu’il a fourni des bourses pour promouvoir les idées innovantes concernant les entreprises. Il indique qu’il a permis le versement d’indemnités de chômage partiel lorsque des personnes sont employées à temps partiel, et que les demandeurs d’emploi peuvent désormais bénéficier de mesures correctives. Il ajoute qu’il donne la priorité au soutien des ménages, à la protection des avantages sociaux et à la préservation de «filets de sécurité», que son Fonds de financement du logement dispose de moyens divers pour alléger la charge des créanciers hypothécaires et d’autres institutions financières, et qu’il accorde une importance primordiale au fonctionnement des entreprises à plein régime afin de remettre l’économie nationale sur pied. A cet effet, le gouvernement a baissé les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée, mis en place des projets de construction financés par l’Etat et accordé davantage d’autorisations au Fonds de financement du logement afin qu’il octroie des prêts pour des projets de maintenance créateurs d’emplois. La commission prie le gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur l’effet des mesures destinées à faciliter la croissance des entreprises et la prospérité des ménages. En outre, elle lui demande de donner des informations concernant les mesures correctives proposées aux demandeurs d’emploi, et les effets de ces mesures sur l’emploi durable et productif.
Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application de politiques. La commission note que le ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale met sur pied des conseils locaux du marché du travail où siègent sept personnes. Chaque conseil comprend deux membres désignés par les organisations de travailleurs, deux membres désignés par les associations d’employeurs ainsi que des représentants du ministre de l’Education, des Sciences et de la Culture, du ministre de la Santé et de l’association des autorités locales. Ces conseils du travail présentent chaque année des rapports à la direction du travail au mois de novembre, et formulent les propositions sur les mesures du marché du travail auxquelles ils souhaitent donner la priorité l’année qui suit. La commission prie le gouvernement d’indiquer les progrès réalisés par les conseils pour appliquer la convention. Elle veut croire que le gouvernement continuera à transmettre des informations concernant les consultations menées avec les partenaires sociaux sur les questions visées par la convention, notamment des informations détaillées sur leur contribution à l’application d’une politique de l’emploi active.
La commission prend note des informations détaillées fournies par le rapport du gouvernement, reçu en septembre 2007, qui contient des réponses aux questions soulevées dans sa demande directe de 2005.
1. Articles 1, 2 et 3 de la convention. Tendances de l’emploi, politiques actives du marché du travail et participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. Le gouvernement indique dans son rapport que le taux de chômage est passé de 3,1 pour cent en 2004 à 2,1 pour cent en 2005 et qu’il a continué à baisser en 2006. Les mesures visant certains groupes de travailleurs marginalisés comme les jeunes, les travailleurs âgés et les jeunes mères figuraient parmi les priorités du gouvernement pour 2006. Des programmes de coopération ont également été mis en œuvre avec des grandes entreprises; ils visaient les chômeurs de longue durée et les personnes handicapées. En 2006, l’un des principaux objectifs était de réduire le chômage de longue durée et, d’après les statistiques, on comptait 1 500 chômeurs de longue durée en 2004 et moins de 600 en 2006. Le gouvernement indique aussi que le chômage des jeunes a considérablement reculé en 2005 et 2006: le nombre de jeunes chômeurs était de 1 165 en 2004 et de 407 en 2006. Quant aux personnes handicapées, 296 d’entre elles étaient inscrites comme demandeurs d’emploi en 2005 et 272 en 2006. La commission note également que des conseils régionaux pour l’emploi ont été créés dans chaque région afin de proposer de nouvelles mesures d’emploi. Le gouvernement a également décidé d’examiner, en collaboration avec les partenaires sociaux, la situation des travailleurs étrangers dans le pays. La commission saurait gré au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les résultats obtenus, les problèmes rencontrés et les enseignements tirés dans le cadre de l’application des dispositions de la convention, notamment pour les catégories de travailleurs vulnérables.
2. Politiques de l’éducation et de la formation. Le gouvernement indique que la loi instaurant des mesures pour le marché du travail met l’accent sur le développement des compétences des personnes recherchant activement un emploi par le biais de la formation professionnelle. Le gouvernement a décidé, en collaboration avec les partenaires sociaux, de lancer une campagne afin d’améliorer la formation professionnelle et le perfectionnement des travailleurs sans qualifications et des personnes dont le niveau d’enseignement est peu élevé, ainsi que pour améliorer la situation des travailleurs étrangers. La commission note que 4 064 demandeurs d’emploi ont participé à des programmes de formation en 2004, contre 4 958 en 2003. Elle note également que le Conseil de la formation professionnelle a approuvé 42 projets en 2006 et qu’ils étaient dotés d’un budget plus important qu’en 2005. La commission veut croire que le gouvernement continuera également à fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les mesures adoptées dans le cadre des politiques de l’éducation et de la formation ainsi que leur impact sur les possibilités d’emploi.
3. Développement des entreprises. La commission note que la politique d’investissement du gouvernement encourage les projets de création d’entreprises par le biais du Fonds de développement technologique et du nouveau Fonds pour les entreprises. Le ministère du Commerce et de l’Industrie a exposé des objectifs pour les années 2004 à 2007, qui comprennent la diversification du secteur des entreprises, le soutien accru à la création d’entreprises dans les zones rurales et l’amélioration de la structure réglementaire du secteur des entreprises. Le gouvernement indique que des programmes d’assistance efficaces doivent être lancés en tenant compte des besoins des entrepreneurs dans les zones rurales. La commission prend note des mesures adoptées pour stimuler le développement des entreprises dans les régions développées et sous-développées, et prie le gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les effets de ces mesures sur l’emploi durable et productif.
Politiques relatives au marché du travail. Participation des partenaires sociaux. La commission prend note des informations détaillées contenues dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en mai 2005, qui décrit les principales tendances des mesures économiques prises et communique des informations supplémentaires sur l’élaboration de mesures d’une politique du marché du travail active. Le gouvernement indique dans son rapport que le taux de chômage a légèrement baissé en 2004, pour atteindre 3,1 pour cent de la main-d’œuvre. La direction du travail ne manquera pas de tenir compte de cette baisse du chômage dans les priorités qu’elle fixera en matière de planification. L’accent sera mis sur l’intégration des services de la direction dans les domaines de l’allocation-chômage, des fonctions d’échange de main-d’œuvre et des mesures de correction avec les services fournis par d’autres organismes, tels que les autorités locales et l’Institut national de la sécurité sociale. Une attention particulière sera donnée aux projets de développement en cours dans le secteur à fort potentiel et la question des permis de travail, les fonctions d’échange de la main-d’œuvre et l’interaction de ces différents éléments. La commission espère recevoir du gouvernement, dans son prochain rapport, une évaluation de l’impact de ces politiques actives du marché du travail sur le chômage à long terme, la réadaptation des handicapés et l’emploi des jeunes travailleurs. La commission souhaiterait continuer à recevoir des informations sur la façon dont les programmes et les priorités en matière d’emploi sont révisés dans le cadre de politiques économiques et sociales coordonnées (articles 1 et 2 de la convention). Prière de communiquer également des informations sur les consultations avec les partenaires sociaux, conformément à l’article 3.
1. La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en mai 2002, rapport qui rend compte des grandes tendances des mesures prises dans les domaines économiques et de leurs effets sur l’emploi, et qui fournit un complément d’information sur la mise en œuvre des mesures de politique active du marché du travail. Etayé par les données publiées par l’OCDE, le rapport révèle une accentuation progressive du chômage, qui s’est rapidement accélérée au début de 2003; un taux de chômage estiméà 4 pour cent au premier trimestre 2003 contre 2,6 pour cent au même trimestre de l’année précédente; une aggravation sensible du chômage de longue durée, aussi bien en termes proportionnels qu’en valeur absolue. Le gouvernement fait état des diverses dispositions prises face à ces problèmes, qui tiennent à la faiblesse du marché du travail: une réduction considérable du nombre des permis de travail accordés aux étrangers; la promotion d’un développement régional dans un objectif de création d’emplois en milieu rural et la mise en œuvre de programmes de travaux publics pour soutenir la demande de main-d’œuvre et amortir les effets défavorables de la situation économique pour les travailleurs.
2. Le gouvernement indique également qu’au cours de la période couverte les dépenses consacrées à des mesures actives de marché du travail ont plus que doublé. Les nouveaux crédits ont été employés essentiellement à la concrétisation de la nouvelle conception du gouvernement en matière de formation professionnelle qui a été introduite en 2000 sur la base d’un document intitulé«Starfsmennt 2000». Cette politique prévoit une révision du fonctionnement du Conseil de formation professionnelle en vue d’en modifier les méthodes de travail de telle sorte que son action réponde mieux à l’évolution des besoins des secteurs, des entreprises et des institutions. Le conseil propose désormais des programmes conçus pour répondre aux nouvelles demandes du marché du travail, notamment des programmes allant de la formation professionnelle traditionnelle à l’éducation permanente et aux interventions destinées à combler des lacunes dans certaines compétences. La commission prend note de ces informations et saurait gré au gouvernement de continuer de fournir des indications sur la manière dont il supervise les programmes et politiques conçus pour répondre au défi croissant de l’emploi, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée, conformément aux articles 1 et 2 de la convention.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations contenues dans le rapport particulièrement exhaustif présenté par le gouvernement pour la période se terminant le 31 décembre 1999, rapport qui répond à tous les points énumérés dans le formulaire. 1. Articles 1 et 2 de la convention. Selon l’OCDE, le PIB de l’Islande a progresséà un taux annuel moyen de 4,75 pour cent de 1995 à 1999, avant de subir un ralentissement. Ce taux devrait se situer aux alentours de 1,5 pour cent pour l’année en cours, en raison essentiellement de l’inflation et du surcroît de restrictions concernant les prises de pêche. 2. Le gouvernement déclare dans son rapport que, d’une manière générale, le chômage a reculé entre 1998 et 1999, passant de 2,8 pour cent à 1,9 pour cent, et, selon l’OCDE, ce taux est même tombéà 1,3 pour cent pour 2000. La situation très tendue du marché du travail est à l’origine d’une immigration record. Le chômage chez les femmes est tombé de 4 pour cent en 1998 à 2,7 pour cent en 1999. Le gouvernement a mis en place plusieurs programmes de promotion de l’emploi des femmes, prévoyant notamment des aides financières à la création d’entreprises. Le développement rural constitue lui aussi une prioritéélevée, et le gouvernement a pris diverses mesures dans ce sens. La commission souhaiterait obtenir plus de précisions quant aux effets dont ces programmes ont été suivis sur le plan de l’emploi. 3. Article 3. En réponse à de précédents commentaires, le gouvernement indique que les consultations s’opèrent par des conseils professionnels sectoriels, dans lesquels siègent des représentants des employeurs et des travailleurs. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur la nature de ces consultations, ainsi que sur leurs résultats sur le plan de la politique de l’emploi.
La commission prend note des informations contenues dans le rapport particulièrement exhaustif présenté par le gouvernement pour la période se terminant le 31 décembre 1999, rapport qui répond à tous les points énumérés dans le formulaire.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Selon l’OCDE, le PIB de l’Islande a progresséà un taux annuel moyen de 4,75 pour cent de 1995 à 1999, avant de subir un ralentissement. Ce taux devrait se situer aux alentours de 1,5 pour cent pour l’année en cours, en raison essentiellement de l’inflation et du surcroît de restrictions concernant les prises de pêche.
2. Le gouvernement déclare dans son rapport que, d’une manière générale, le chômage a reculé entre 1998 et 1999, passant de 2,8 pour cent à 1,9 pour cent, et, selon l’OCDE, ce taux est même tombéà 1,3 pour cent pour 2000. La situation très tendue du marché du travail est à l’origine d’une immigration record. Le chômage chez les femmes est tombé de 4 pour cent en 1998 à 2,7 pour cent en 1999. Le gouvernement a mis en place plusieurs programmes de promotion de l’emploi des femmes, prévoyant notamment des aides financières à la création d’entreprises. Le développement rural constitue lui aussi une prioritéélevée, et le gouvernement a pris diverses mesures dans ce sens. La commission souhaiterait obtenir plus de précisions quant aux effets dont ces programmes ont été suivis sur le plan de l’emploi.
3. Article 3. En réponse à de précédents commentaires, le gouvernement indique que les consultations s’opèrent par des conseils professionnels sectoriels, dans lesquels siègent des représentants des employeurs et des travailleurs. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur la nature de ces consultations, ainsi que sur leurs résultats sur le plan de la politique de l’emploi.
Articles 1 et 2 de la convention. La commission prend note des informations contenues dans le rapport détaillé et instructif du gouvernement pour la période se terminant en décembre 1997. Le gouvernement déclare que le taux d'activité se situe aux alentours de 86 pour cent pour les hommes et de 76 pour cent pour les femmes, tandis que le taux de chômage s'est chiffré à 5,8 pour cent en 1996 et à 5,2 pour cent en 1997. Le gouvernement s'est fixé comme priorités d'équilibrer le budget, d'assurer la stabilité de l'économie et de maîtriser l'inflation. Les nouvelles orientations de sa politique active du marché du travail incluent le paiement aux futurs entrepreneurs de la prestation de chômage pendant une période déterminée et la combinaison de la formation professionnelle et de l'enseignement en faveur des sans-emploi. Il a également créé diverses aides tendant à promouvoir l'emploi des femmes, comme le Fonds de développement de l'emploi. De même, il a élargi sa politique de développement rural, dans le but de stimuler l'investissement dans les entreprises à travers des subsides, des prêts, une participation au capital ainsi qu'un renforcement du conseil, de l'assistance et de l'orientation en matière d'emploi en faveur de la main-d'oeuvre rurale. La commission apprécierait d'être tenue informée des résultats de ces politiques et de ces programmes dans le sens des objectifs fixés par la convention.
Article 3. La commission prend note avec intérêt de l'adoption de la loi de 1997 instaurant certaines mesures concernant le marché du travail, instrument qui tend à ménager un meilleur équilibre entre l'offre et la demande. Cet objectif doit être atteint essentiellement par la collecte de l'information sur la situation de l'emploi et ses perspectives, information que les conseils régionaux mettront à profit pour formuler des propositions concernant le marché du travail de leur ressort. Ces conseils réunissent des représentants des travailleurs et des employeurs, ainsi que d'autres groupes, et s'appuient sur des informations concernant le marché du travail. La commission souhaiterait être tenue informée de la nature des propositions formulées par ces conseils régionaux, de même que sur la suite donnée à leurs propositions.
1. La commission a pris note avec intérêt du deuxième et du troisième rapport du gouvernement, portant respectivement sur les périodes se terminant en juin 1995 et juin 1996. Se référant également aux données les plus récentes émanant de l'OCDE, elle note que le mouvement de progression du chômage constaté au cours de la période antérieure a été renversé et qu'après avoir culminé à 5 pour cent en 1995 le taux de chômage a été ramené à 4,3 pour cent en 1996, dans un contexte de maintien de taux élevés de participation à l'activité. A cet égard, la commission saurait gré au gouvernement de continuer de fournir, dans ses prochains rapports, des informations statistiques détaillées sur la population active, l'emploi et le chômage, telles que celles qu'il avait fournies dans son deuxième rapport.
2. La commission note les informations complètes sur les principales orientations de la politique économique menée au cours de la période qui sont fournies en réponse aux questions pertinentes du formulaire de rapport. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir de telles informations. La commission note en particulier que les objectifs des politiques monétaire, budgétaire et de taux de change semblent largement atteints, tandis que le taux de chômage reste encore supérieur à celui qui prévalait au cours de la décennie antérieure. Elle prie le gouvernement d'indiquer la manière dont les mesures à prendre en vue d'atteindre les objectifs de l'emploi auront été revues "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", conformément à l'article 2 de la convention.
3. La commission prend note des indications relatives à la mise en oeuvre des mesures de politique active du marché du travail. Elle saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport une description des différents programmes mis en oeuvre en précisant le nombre de leurs bénéficiaires. Prière, en outre, d'indiquer toute nouvelle disposition qui aura pu être prise afin de mieux coordonner les politiques de l'éducation et de la formation avec les perspectives de l'emploi.
4. La commission, qui note les informations détaillées fournies dans le deuxième rapport sur les travaux de la Commission de l'emploi et du Conseil de la formation professionnelle, invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les consultations des partenaires sociaux au sujet des politiques qui sont menées, conformément à l'article 3 de la convention.
1. La commission a pris note avec intérêt du premier rapport du gouvernement portant sur l'application de la convention au cours de la période se terminant le 30 juin 1993. Elle apprécie l'exposé clair et utile des conditions économiques actuelles et des problèmes rencontrés. Elle relève la forte chute de l'emploi enregistrée à partir de 1992 et le rapide accroissement du taux de chômage, passé de 1,5 pour cent en 1991 à 3 pour cent en 1992. Selon les données de l'OCDE, cette progression du chômage s'est poursuivie pour atteindre un taux de 4,3 pour cent en 1993. La commission, qui note les indications relatives au caractère saisonnier et à la distribution régionale du chômage, invite le gouvernement à présenter dans son prochain rapport, sur la base des enquêtes et études périodiques effectuées, des informations statistiques détaillées sur le niveau et les tendances de l'emploi, du sous-emploi et du chômage, par secteur d'activité et pour les différentes catégories de la population active. Prière, notamment, d'indiquer les taux d'activité et de chômage par sexe et par âge, ainsi que l'effet, s'il est significatif, des mouvements migratoires sur le volume de la population active.
2. La commission note que la politique économique générale du gouvernement a pour objectif d'assurer la croissance du revenu national et tend à favoriser l'amélioration de la compétitivité des entreprises afin de promouvoir l'emploi. Elle relève à cet égard les résultats qui ont été atteints en matière de lutte contre l'inflation. Se référant au formulaire de rapport, la commission invite le gouvernement à préciser dans son prochain rapport la manière dont les mesures prises dans des domaines tels que les politiques budgétaire, monétaire et de taux de change et les politiques des prix, des revenus et des salaires contribuent, "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", à la poursuite de l'objectif du plein emploi. Notant les indications relatives aux activités de l'Institut de développement régional, elle prie le gouvernement de fournir des informations sur les initiatives prises en vue de favoriser un développement régional équilibré et de favoriser l'essor de nouvelles activités dans les régions en déclin ou en reconversion. Plus généralement, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer les mesures d'ordre structurel prises dans des domaines susceptibles d'avoir une incidence sur l'emploi, tels que, par exemple, la gestion des ressources halieutiques ou la diversification des activités économiques.
3. Le gouvernement indique que des mesures d'intervention directe sur le marché du travail n'ont été adoptées que récemment afin de faire face à la montée du chômage. Prière de préciser la portée de ces mesures, en indiquant le nombre et les catégories de bénéficiaires. Prière également de continuer de fournir des informations détaillées sur les activités de formation professionnelle, et d'indiquer la manière dont les politiques de l'éducation et de la formation sont coordonnées avec les perspectives de l'emploi.
4. La commission note que les organisations d'employeurs et de travailleurs sont représentées au sein de la Commission de l'emploi et du Conseil de la formation professionnelle. Elle saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur les travaux de ces organes consultatifs, les questions inscrites à leur ordre du jour, les avis émis et la manière dont il en a été tenu compte lors de l'élaboration et de la mise en oeuvre des mesures de politique de l'emploi.