National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. Article 1 de la convention. Adoption et mise en œuvre des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. Relation étroite avec l’emploi. La commission prend note du rapport transmis par le gouvernement en réponse à la demande directe de 2004, reçu en octobre 2008. Le gouvernement expose à nouveau les différentes mesures législatives mises en place dans le cadre du système d’enseignement et d’orientation professionnelle. Il indique qu’un des volets essentiels de sa Stratégie accélérée de développement et de réduction de la pauvreté porte sur la formation professionnelle et que, à la suite des Assises nationales de l’emploi tenues en 2007, un document-cadre de politique nationale de l’emploi a été validé. La commission a pris connaissance de ces documents et note qu’ils soulignent l’importance de coordonner les politiques de l’éducation et de la formation avec les perspectives de l’emploi pour la réduction de la pauvreté. Elle note également que, face à un taux d’analphabétisme s’élevant à environ 83 pour cent de la population, le gouvernement a adopté des programmes d’appui à l’éducation et à la formation professionnelle et technique, notamment: le Programme décennal de développement de l’éducation (PDDE) et le Programme national d’insertion des jeunes. Le gouvernement indique par ailleurs qu’un Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFP) a été mis en place afin d’assurer la formation de la population en provenance du secteur informel, artisanal et rural. La commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations détaillées sur les résultats atteints par les programmes, mentionnées en termes de formation professionnelle et d’insertion dans le marché du travail des bénéficiaires.
2. Article 1, paragraphe 5. Egalité de chances. Dans sa Stratégie accélérée de développement et de réduction de la pauvreté, le gouvernement signale que les écarts entre les hommes et les femmes dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle sont encore très importants. Selon les estimations du PNUD, le taux de scolarisation des femmes est de 10,2 pour cent contre 18 pour cent chez les hommes. Dans sa politique nationale de l’emploi, le gouvernement indique que des projets et programmes ont été mis en œuvre, en particulier dans le domaine de la petite entreprise du secteur informel, de l’apprentissage et de l’aide domestique où les femmes et les jeunes sont majoritairement employés. A cet égard, la commission souhaiterait disposer d’informations actualisées sur les mesures prises en vue d’encourager les femmes, les jeunes et les autres catégories de travailleurs vulnérables, tels que ceux qui ont des handicaps ou travaillent dans l’économie informelle, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles dans toutes les branches d’activité et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité.
3. Article 3. Systèmes d’informations. Le gouvernement indique que l’information sur les systèmes d’orientation et de formation professionnelles est développée et transmise par les différentes structures chargées de l’emploi et de la formation professionnelle, telles que l’Agence nationale de promotion de l’emploi et le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFP). La commission rappelle l’importance «d’étendre progressivement ces systèmes d’orientation professionnelle et ces systèmes d’information continue sur l’emploi, en vue d’assurer une information complète et une orientation aussi large que possible». A cet égard, elle prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises afin d’assurer une information complète et une orientation aussi large que possible aux jeunes et aux adultes (article 3, paragraphe 1). Prière de décrire le type d’information disponible aux fins d’orientation professionnelle et de communiquer des spécimens de la documentation disponible aux fins de l’orientation professionnelle (article 3, paragraphes 2 et 3).
4. Article 5. Collaboration des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFP) est administré par un conseil d’administration de composition tripartite de 12 membres, dont quatre représentants de l’Etat, cinq des employeurs et trois des travailleurs et corps de métiers. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les activités du conseil d’administration du FAFP et d’autres instances tripartites qui participent à l’élaboration et l’application des politiques et des programmes d’orientation et de formation professionnelles.
1. La commission prend note des informations détaillées fournies par le rapport du gouvernement. Elle a pris également connaissance du Document de stratégie de réduction de la pauvreté du 31 janvier 2002 et du Plan décennal de développement de l’éducation (2002-2012) incluant le Projet d’appui au développement de l’éducation de base (PADEB). La commission note les efforts du gouvernement notamment afin d’accroître le taux de scolarisation des filles et des enfants en milieu rural et de favoriser l’emploi des jeunes. La commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations pratiques sur la réalisation des programmes en cours, conformément à la Partie VI du formulaire de rapport. Elle prie également le gouvernement de fournir des informations sur les points suivants.
2. Article 3 de la convention. La commission note qu’une information continue sur l’emploi est assurée par différents organismes. La commission saurait gré au gouvernement de préciser le type d’information disponible aux fins d’orientation professionnelle (article 3, paragraphes 2 et 3). Prière de rapporter toute extension future du système d’orientation professionnelle (article 3, paragraphe 1).
3. Article 5. La commission prend note de la composition tripartite des organismes intéressés. Elle prie le gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport comment, d’une manière générale, une collaboration avec les organisations d’employeurs et de travailleurs est assurée en décrivant les procédures formelles ou les mécanismes consultatifs institués à cette fin, ainsi que la fréquence et la portée de ces consultations. La commission rappelle que la collaboration des organisations d’employeurs et de travailleurs doit être assurée non seulement dans l’élaboration, mais également dans l’application des politiques et des programmes d’orientation et de formation professionnelles et demande au gouvernement d’indiquer comment il est donné effet à cette disposition de la convention.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2000, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations contenues dans le rapport très succinct du gouvernement, en particulier du fait qu’il demandera l’assistance technique du BIT pour élaborer son système d’orientation professionnelle, d’enseignement et de formation afin qu’il soit plus conforme aux dispositions de la convention. La commission fait bon accueil à cette initiative et prie le gouvernement de la tenir informée de tout progrès accompli à cet égard. La commission prie de nouveau le gouvernement de lui fournir, dans son prochain rapport, des informations détaillées sur l’effet qui est donnéà chaque disposition de la convention, et de répondre à chaque question du formulaire de rapport.
La commission note avec regret que, pour la troisième année consécutive, le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission a pris note du premier rapport du gouvernement. Celui-ci expose les activités d'enseignement et d'orientation professionnelle se déroulant notamment dans le cadre du système scolaire; il fournit également des textes concernant l'octroi des bourses d'étude par la Commission nationale d'orientation et d'attribution des bourses (CNOAB). Le gouvernement fait état de la crise qui caractérise l'école nigérienne mais aussi des objectifs conçus pour y faire face. Il reconnaît que les ressources financières sont limitées alors que les besoins sont énormes.
La commission rappelle à cet égard que la convention a trait à l'ensemble des activités d'orientation et de formation professionnelles, que celles-ci se déroulent à l'intérieur ou hors du système scolaire (article 2 de la convention); et qu'elle prévoit l'extension progressive des systèmes d'orientation professionnelle et d'information continue sur l'emploi "en vue d'assurer une information complète et une orientation aussi large que possible aux enfants, aux adolescents et aux adultes" (article 3), ainsi que celle des systèmes de formation professionnelle "pour répondre aux besoins des adolescents et des adultes, tout au long de leur vie" (article 4). La commission invite en conséquence le gouvernement à fournir dans son deuxième rapport des informations complètes sur l'effet donné à chacune des dispositions de la convention et en réponse à chaque question du formulaire de rapport. Notant que le Niger n'a bénéficié d'aucun projet de coopération technique initié par le BIT dans ce domaine, elle lui suggère de prendre contact avec l'équipe multidisciplinaire du BIT compétente dans ce domaine.
La commission note avec regret que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants: