National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport reçu en septembre 2008 incluant des réponses à sa précédente demande directe. Elle prie le gouvernement de donner un complément d’informations sur l’application pratique de la convention par rapport aux aspects suivants.
1. Article 1 de la convention. Tendances générales du marché du travail. La commission note que le taux de chômage s’est élevé à 3,2 pour cent en 2007, ce qui représente 0,3 pour cent de moins que l’année précédente. Le taux d’emploi annuel a atteint 2,6 points de pourcentage au cours des années 1990, jusqu’à la crise financière. Par contre, dans la période qui a suivi la crise, ce taux est descendu à un taux de 1,9 point de pourcentage. Le gouvernement indique que le taux de croissance de l’économie coréenne, qui atteignait 8,7 pour cent dans les années quatre-vingt ne s’élevait plus qu’à 6,2 pour cent dans les années quatre-vingt-dix et à 4,6 pour cent dans les années deux mille. Il indique que, de son point de vue, ces chiffres confirment le lien entre croissance économique et création d’emplois. Depuis les années 1990, l’emploi dans le secteur manufacturier est en recul, alors qu’il est en progression dans le secteur des services. Le gouvernement déclare que, même si la crise financière des années 1990 a entraîné une dégradation des conditions du marché du travail, le taux de croissance annuel moyen dans le secteur des services a été de 4,4 pour cent. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des statistiques sur les tendances du marché du travail et le prie de fournir d’autres informations sur les mesures prises pour promouvoir le plein emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
2. Promotion de l’emploi des jeunes. Selon le ministère du Travail, le taux d’emploi des jeunes a diminué entre 2004 et 2007, passant de 45,1 pour cent à 42,6 pour cent. A partir de 2007, le taux de chômage des jeunes est resté deux fois plus élevé que le taux de chômage de l’ensemble de la population active, et le nombre des jeunes éprouvant des difficultés à accéder à l’emploi s’est élevé à 1 million. Le soutien public aux programmes tendant à améliorer l’accès des jeunes à l’emploi est passé de 2 968 milliards de won en 2003, pour aider 164 000 jeunes, à 8 925 milliards de won en 2007, pour faciliter l’accès à l’emploi de 218 000 jeunes. Le gouvernement accorde des aides financières aux PME pour la promotion de l’emploi des jeunes, propose une orientation professionnelle et met en œuvre le Programme emploi des jeunes, qui s’adresse aux jeunes des groupes défavorisés. Il prévoit la mise en œuvre en 2009 du grand Plan de travail pour le ministère du Travail, qui prévoit un investissement dans la promotion de l’emploi des jeunes et la solution aux pénuries de main-d’œuvre dans les PME. Il est également prévu un système de bourses d’études pour les jeunes ainsi qu’un «Projet pour un nouveau départ» s’adressant à 10 000 jeunes des groupes défavorisés. Ces mesures visent à aider les jeunes qui rencontrent des difficultés à trouver un premier emploi et les chômeurs de longue durée. La commission invite le gouvernement à rendre compte de l’impact de ces mesures en termes d’intégration des jeunes dans le marché du travail et d’amélioration de leurs chances d’accéder à un emploi durable et productif.
3. Promotion de l’emploi des femmes. La commission note que le taux d’activité des femmes s’élevait à 54,8 pour cent en 2007. Le gouvernement indique que des programmes de soutien ont été mis en place pour promouvoir l’emploi des femmes, notamment à travers des mesures financières aux employeurs pour couvrir les prestations de congé parental (500 000 won par mois en 2007); la mise en place d’une aide au recrutement d’un remplaçant pour les travailleuses qui prennent un congé parental; l’attribution de prêts (jusqu’à 500 million de won) ou d’un soutien gratuit à la création de moyens de garde d’enfants sur le lieu de travail; l’attribution aux femmes sans emploi en situation de chef de foyer d’une formation professionnelle et d’une assistance à la création d’une entreprise. La commission prend également note des programmes d’expansion de l’emploi des femmes dans les établissements à financement public, les établissements affiliés au public et les établissements de 1 000 salariés ou plus, notamment des mesures volontaristes prévues dans ce cadre. En 2008, ces mesures s’étendent aussi aux établissements de 500 salariés ou plus. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur les résultats des programmes et mesures mis en œuvre en vue d’accroître la participation des femmes dans le marché du travail.
4. Promotion de l’emploi chez les travailleurs âgés. La commission note que le taux d’emploi des travailleurs âgés (55 à 64 ans) s’élevait à 60,6 pour cent en 2007, ce qui représente une progression de 3,2 points de pourcentage sur les quatre années précédentes. Le gouvernement fournit des aides aux employeurs qui emploient un grand nombre de travailleurs âgés ou qui réengagent des retraités ou retardent les départs à la retraite. Il a mis en place un système de rémunération favorable à cette catégorie, à travers l’«allocation compensatoire du coût des rémunérations». En outre, le ministère du Travail a créé 126 établissements assurant une formation de courte durée permettant aux travailleurs âgés de s’adapter et de développer leurs compétences. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir dans ses prochains rapports des informations sur l’efficacité des programmes mis en œuvre pour les travailleurs âgés.
5. Travailleurs migrants. La commission prend note des dispositions prises par le gouvernement contre les pratiques déloyales dans le recrutement des travailleurs étrangers et, notamment, de l’instauration d’une procédure visant à prévenir toute corruption éventuelle en écartant toute possibilité d’intervention d’entités privées dans le placement des travailleurs étrangers. La commission prie le gouvernement de fournir de plus amples informations sur le soutien apporté aux travailleurs étrangers et sur la protection de leurs droits. Elle attire son attention, à cet égard, sur les dispositions pertinentes de la partie X de la recommandation (no 169) concernant la politique de l’emploi (dispositions complémentaires), 1984.
6. Article 3. Participation des partenaires sociaux. La commission prend note du plan gouvernemental de 2008 axé sur le renforcement de la coopération employeurs-salariés au niveau régional et l’expansion de la participation des partenaires sociaux grâce à la réorganisation de l’organe tripartite régional de consultation en un organe consultatif régional. Ce nouvel organe consultatif régional sera composé de représentants des partenaires sociaux désignés au niveau régional et de représentants de la société civile, des PME et des travailleurs précaires. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les moyens par lesquels il est tenu compte de l’avis des partenaires sociaux dans la formulation de la politique de l’emploi au sein de l’organe consultatif régional. Elle l’invite à communiquer les recommandations formulées par les partenaires sociaux ainsi que des informations sur les consultations des représentants des autres composantes de la population active, tels que le secteur rural ou l’économie informelle dans la formulation et la mise en œuvre des mesures concernant l’emploi.
1. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en février 2007, en réponse à sa demande directe de 2005. Le bureau sous-régional de l’OIT à Bangkok a également porté à l’attention de la commission des informations supplémentaires sur l’application de la convention.
2. Article 1 de la convention. Tendances générales du marché de l’emploi. Le gouvernement indique dans son rapport que le nombre de personnes employées a augmenté régulièrement malgré la détérioration des conditions économiques. Ce nombre a atteint 23 164 000 personnes, ce qui représente une augmentation de 1,4 pour cent par rapport à la même période en 2005. Bien que le taux d’activité ait enregistré une baisse dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’industrie, il a augmenté de 4,9 pour cent dans les secteurs des affaires et des autres services. Même si la moyenne du taux de chômage annuel est restée stable à 3,6 pour cent, le taux d’occupation a été de 63,7 pour cent, ce qui représente une légère augmentation (0,1 pour cent) par rapport à l’année précédente. La commission apprécierait de recevoir, dans le prochain rapport du gouvernement, des statistiques pertinentes sur les tendances du marché de l’emploi ainsi que des informations supplémentaires sur la mesure dans laquelle la croissance économique génère des emplois, en particulier dans les secteurs touchés par la détérioration des conditions économiques.
3. Programmes d’aide à l’emploi destinés aux groupes vulnérables. La commission prend note des informations fournies sur les mesures destinées à promouvoir l’emploi des femmes, et notamment des informations détaillées sur le nombre de bénéficiaires et les montants dépensés. Elle prend note par ailleurs de l’ensemble complet de politiques actives d’emploi destinées aux jeunes au cours de la période transitoire entre l’école et le travail (orientation professionnelle, services de placement dans l’emploi, emploi direct, formation dans l’entreprise et subventions provisoires). Compte tenu de la situation des groupes vulnérables comme résumé ci-après, la commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport une évaluation de l’efficacité des programmes appliqués et de leur impact en termes de création d’emplois pour permettre aux femmes, aux jeunes travailleurs, aux travailleurs âgés et aux travailleurs handicapés de trouver un emploi durable et productif.
a) Promotion de l’emploi des femmes. Le gouvernement indique que le taux d’activité des femmes est passé de 48-49 pour cent en 1995 à 50 pour cent en août 2006, ce qui reste inférieur à la moyenne de 60,4 pour cent de l’OCDE en 2005. Les programmes d’aide mis en place pour promouvoir l’emploi féminin comprennent des subventions aux employeurs pour couvrir les frais de garde d’enfants et le coût de travailleurs de remplacement au cours du congé parental, ainsi que la protection de la maternité et l’octroi de prêts pour l’installation de garderies sur le lieu de travail. D’autres programmes comportent des mesures de discrimination positive pour développer l’emploi féminin dans les établissements financés par l’Etat et dans les sociétés et bureaux publics occupant 1 000 travailleurs ou plus. De telles mesures seront étendues à partir de 2008 aux lieux de travail employant 500 travailleurs et plus. Par ailleurs, le réemploi féminin est favorisé grâce à des subventions destinées à assurer un emploi permanent aux travailleuses après la naissance de leurs enfants. D’autres mesures de promotion de l’emploi destinées aux femmes chefs de famille au chômage comportent une formation professionnelle et une aide destinée à créer de petites entreprises.
b) Promotion de l’emploi des jeunes. Le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 29 ans était de 7,4 pour cent en août 2006. Selon le rapport du gouvernement, environ 200 000 jeunes ont bénéficié de l’aide de l’Etat en matière d’accès à l’emploi et à la formation. Il s’agit de subventions accordées pour permettre au jeune au chômage de développer ses compétences professionnelles et de préparer sa carrière grâce à une formation dans l’entreprise. Par ailleurs, les employeurs qui engagent un jeune qui était au chômage depuis plus de trois mois ont droit à des subventions de l’Etat.
c) Promotion de l’emploi des travailleurs âgés. Le taux d’activité des personnes âgées de 55 à 64 ans était de 60,2 pour cent, ce qui est supérieur au taux de 54,2 pour cent de l’OCDE. Pour parvenir à ce résultat, les mesures gouvernementales comprennent un ensemble de subventions. Il s’agit d’indemnisations, sous certaines conditions, en cas de réduction des salaires ainsi que de subventions accordées aux employeurs qui engagent des travailleurs âgés ou qui gardent les travailleurs au-delà de l’âge de la retraite. Par ailleurs, les sociétés qui occupent plus de 300 travailleurs sont tenues d’employer un certain pourcentage de travailleurs âgés. En outre, les employeurs qui prévoient un âge de départ à la retraite trop bas sont tenus de revoir leur politique en vue de retarder l’âge de départ à la retraite. Enfin, des bureaux de placement privés ont été créés pour aider les travailleurs âgés.
d) Travailleurs handicapés. Les tendances de l’emploi reflètent un accroissement régulier du taux d’emploi des personnes handicapées: de 0,43 pour cent en 1991 à 1,55 pour cent en 2005. Le nombre de personnes handicapées employées dans le secteur privé et dans le secteur public était de 61 862 fin 2005. Les activités de promotion de l’emploi comportent la nomination de ces personnes à des postes d’enseignement. Par ailleurs, des mesures de soutien ont été assurées aux étudiants handicapés pour leur permettre d’accéder à la fonction publique grâce à une orientation professionnelle et à des classes préparatoires. Dans le but d’augmenter le taux d’activité des personnes handicapées dans le secteur privé, le gouvernement a introduit un système de mesures incitatives et de sanctions correspondantes appliquées lorsque les sociétés ne se conforment pas aux taux d’emploi fixés. La commission se réfère à cet égard à sa demande directe de 2005 sur l’application de la convention no 159.
4. Travailleurs migrants. Le gouvernement indique qu’en 2004 il a introduit un système de permis de travail destiné aux travailleurs migrants, qui est de plus en plus utilisé pour délivrer les permis de travail aux travailleurs étrangers. Par ailleurs, le Centre des travailleurs migrants, également mis en place en 2004, fournit des services destinés à aider les travailleurs étrangers à s’adapter à la vie du pays et à assurer la protection de leurs droits humains. La commission invite le gouvernement à fournir des informations détaillées sur l’action prise dans le cadre d’une politique active de l’emploi pour empêcher les pratiques injustes en matière de recrutement des travailleurs (voir la Partie X de la recommandation (nº 169) concernant la politique de l’emploi (dispositions complémentaires), 1984). Elle encourage également le gouvernement à informer les organisations d’employeurs et de travailleurs de ses politiques et des normes du travail destinées à protéger les droits des travailleurs migrants.
5. Article 2 a). Politiques économiques générales. En réponse à la précédente demande directe, le gouvernement indique qu’il encourage le développement des nouvelles technologies et programmes destinés à aider les entreprises à réduire la durée du travail et à appliquer des politiques macroéconomiques pour favoriser la création d’emplois et que, dans l’ensemble, ces mesures ont eu un impact sur le marché de l’emploi. Des études sur l’analyse de l’impact sur l’emploi de ces politiques doivent être entreprises à partir de 2007. La commission réitère son intérêt de recevoir des informations sur la manière dont les autres politiques macroéconomiques, comme les politiques monétaires et fiscales, fonctionnent «dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée» en vue de réaliser les objectifs de la convention.
6. Article 3. Consultation des partenaires sociaux. La commission prend note des réunions organisées par le Conseil de la politique de l’emploi qui travaille de manière active avec les partenaires sociaux sur les questions couvertes par la convention. Le rapport expose en détail l’ordre du jour et le résultat des réunions organisées par le Conseil de la politique de l’emploi depuis 2001. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, des informations supplémentaires sur les recommandations formulées par les partenaires sociaux ainsi que sur les consultations organisées avec les représentants des autres secteurs de la population active, tels que les personnes occupées dans le secteur rural et le secteur informel, sur la formulation et l’application des mesures de l’emploi.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2005, qui était conçue dans les termes suivants:
1. Politiques du marché du travail et de la formation professionnelle. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en octobre 2004 pour la période allant de mai 2001 à mai 2004. Le gouvernement indique que, grâce à un redressement de la conjoncture économique intérieure et internationale, le chômage a légèrement reculé, passant de 3,4 pour cent en 2003 à 3,2 pour cent en 2004. Il indique également que les petites et moyennes entreprises ont connu une pénurie de main-d’œuvre se chiffrant à 139 000 travailleurs en 2003 et qu’il prévoit de répondre à cette situation en stimulant par sa politique du marché du travail l’emploi des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes handicapées. Les mesures visant ces catégories recouvrent:
– Promotion de l’emploi des jeunes. Aider financièrement les entreprises à recruter des jeunes; organiser des forums sur les carrières; générer de l’expérience professionnelle à travers les stages de formation, les stages à l’étranger et les programmes de bourse. De janvier à juin 2004, non moins de 134 000 jeunes ont ainsi bénéficié de telles possibilités d’emploi ou de formation. L’objectif du gouvernement était d’en faire bénéficier 143 000 avant la fin de 2004.
– Promotion de l’emploi des travailleurs âgés. Fixation de contingents d’emploi de travailleurs âgés par secteur d’activité; offre de formation en cours de carrière pour améliorer l’employabilité; aide financière aux entreprises pour le recrutement de travailleurs âgés. Le gouvernement prévoit également d’autres mesures susceptibles d’instaurer des conditions d’emploi favorables aux travailleurs âgés en 2005, comme un appui financier aux entreprises qui reportent l’âge de départ en retraite.
– Promotion de l’emploi des femmes. Mettre en œuvre des programmes volontaristes dans les secteurs public et privé; aider les femmes qui travaillent; proposer une formation professionnelle aux femmes qui sont chefs de famille et sans emploi.
2. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir toute statistique pertinente concernant l’emploi de ces catégories, notamment sur les taux de chômage et d’activité, pour permettre d’évaluer les résultats obtenus à travers ces mesures. Indépendamment de la promotion de l’emploi des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes handicapées, la commission saurait gré au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport s’il existe des programmes ayant pour vocation de favoriser l’emploi d’autres catégories vulnérables, comme les travailleurs migrants. A cet égard, elle invite également à se reporter à ses commentaires concernant l’application de la convention (no 88) sur le service de l’emploi, 1948, et de la convention (no 159) sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des personnes handicapées, 1983.
3. Politique économique générale. Indépendamment de sa politique du marché du travail et de la formation professionnelle, le gouvernement poursuit d’autres mesures de création d’emplois, consistant par exemple à favoriser les nouvelles technologies, favoriser les sociétés de capital-risque et réduire la durée du travail. Le gouvernement déclare que ces mesures n’ont été mises en œuvre que récemment, si bien que leur impact est encore inconnu. La commission prie le gouvernement d’inclure dans son prochain rapport toute évaluation de l’impact de ces mesures et de leur contribution à la promotion de l’emploi. Par exemple, la réduction de la durée du travail peut avoir un impact certain sur le niveau et la structure de l’emploi. La commission souhaiterait aussi disposer d’informations sur la manière dont d’autres mesures d’ordre macroéconomique, telles que les mesures monétaires et fiscales, contribuent à la promotion du plein emploi, productif et librement choisi (articles 1 et 2 de la convention).
4. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application des politiques. La commission prend note des informations concernant la composition du Conseil de la politique de l’emploi et des commissions spéciales, de même que des procédures et des échéanciers de la consultation tripartite et ses résultats. Elle prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur les questions soulevées par les partenaires sociaux et la prise en considération de leur avis dans la politique de l’emploi (article 3).
- Promotion de l’emploi des jeunes. Aider financièrement les entreprises à recruter des jeunes; organiser des forums sur les carrières; générer de l’expérience professionnelle à travers les stages de formation, les stages à l’étranger et les programmes de bourse. De janvier à juin 2004, non moins de 134 000 jeunes ont ainsi bénéficié de telles possibilités d’emploi ou de formation. L’objectif du gouvernement était d’en faire bénéficier 143 000 avant la fin de 2004.
- Promotion de l’emploi des travailleurs âgés. Fixation de contingents d’emploi de travailleurs âgés par secteur d’activité; offre de formation en cours de carrière pour améliorer l’employabilité; aide financière aux entreprises pour le recrutement de travailleurs âgés. Le gouvernement prévoit également d’autres mesures susceptibles d’instaurer des conditions d’emploi favorables aux travailleurs âgés en 2005, comme un appui financier aux entreprises qui reportent l’âge de départ en retraite.
- Promotion de l’emploi des femmes. Mettre en œuvre des programmes volontaristes dans les secteurs public et privé; aider les femmes qui travaillent; proposer une formation professionnelle aux femmes qui sont chefs de famille et sans emploi.
2. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir toute statistique pertinente concernant l’emploi de ces catégories, notamment sur les taux de chômage et d’activité, pour permettre d’évaluer les résultats obtenus à travers ces mesures. Indépendamment de la promotion de l’emploi des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes handicapées, la commission saurait gré au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport s’il existe des programmes ayant pour vocation de favoriser l’emploi d’autres catégories vulnérables, comme les travailleurs migrants. A cet égard, elle invite également à se reporter à ses commentaires concernant l’application de la convention (nº 88) sur le service de l’emploi, 1948, et de la convention (nº 159) sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des personnes handicapées, 1983.
La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant le 31 mai 2002 ainsi que des informations communiquées en réponse à ses précédents commentaires.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement indique que, suite aux efforts faits pour promouvoir la restructuration industrielle, l’économie a progressé en direction de l’objectif de reprise complète. Le chômage est passé de 4,1 pour cent en 2000 à 2,7 pour cent en juin 2002. Le taux d’activité est passé de 60,7 pour cent à 62,2 pour cent sur la même période. L’emploi des femmes a également progressé: il était de 41,1 pour cent en 1985 et de 48,8 pour cent en 2001. Le gouvernement déclare qu’il s’applique à promouvoir l’emploi et qu’il a mis en œuvre, à cette fin, une série de programmes et de mesures qui comprennent, entre autres, une formation professionnelle et des apprentissages pour les jeunes, des mesures de soutien de l’emploi pour les handicapés, des mesures de soutien de l’emploi pour les travailleurs plus âgés et des mesures visant à promouvoir l’emploi des femmes. La commission souhaiterait rester informée sur la manière dont ces mesures et programmes contribuent à atteindre l’objectif du plein emploi, productif et librement choisi fixé par la convention.
2. La commission prend note des informations sur les mesures destinées à encourager l’emploi de certains groupes de demandeurs d’emploi, telles que:
- les mesures visant à promouvoir les chances des femmes en développant et en améliorant les compétences professionnelles et en renforçant les dispositions sociales afin de garantir l’égalité de chances et de traitement entre les hommes et les femmes et de faciliter l’adaptation à la profession;
- les mesures visant à fournir aux jeunes des informations sur l’emploi, à mettre à leur disposition des services d’orientation professionnelle et à leur proposer une formation professionnelle pour leur permettre de choisir des emplois qui correspondent à leurs compétences. Le programme de stage pour les jeunes a été adopté en 2002 et mis en œuvre pour aider les jeunes en matière de développement de carrière et de mise en valeur de leurs compétences. Il visait à faire face à un nouveau schéma d’emploi dans lequel les employeurs préfèrent embaucher des travailleurs expérimentés. Quelque 40 000 jeunes ont participé au programme de stage de 2002;
- les mesures visant à créer des emplois pour les personnes plus âgées, à augmenter leurs chances de développer leurs compétences professionnelles, à leur fournir des informations pertinentes sur l’emploi et à prendre d’autres mesures nécessaires. Il existe actuellement 168 centres de sécurité de l’emploi, 36 agences de main-d’œuvre pour les personnes d’un certain âge et un centre d’information de la main-d’œuvre pour les personnes très qualifiées qui leur fournit des services de placement. Le gouvernement accorde également des primes aux employeurs si au moins 6 pour cent de la main-d’œuvre qu’ils emploient chaque mois est composée de travailleurs âgés de 55 ans ou plus. Ces travailleurs représentent jusqu’à 15 pour cent de la main-d’œuvre des petites et moyennes entreprises et 10 pour cent de celle des conglomérats.
Le gouvernement mentionne également qu’il a l’intention de contribuer au maintien des moyens de subsistance des personnes au chômage et d’éviter une généralisation du chômage en encourageant une gestion saine des entreprises. Veuillez continuer à communiquer des informations sur l’effet de ces mesures et des autres mesures de promotion de l’emploi prévues par la loi de base sur la politique de l’emploi. Veuillez également continuer à communiquer des informations sur les tendances en matière de qualité d’emploi.
3. La commission note que, conformément à la réforme récente du gouvernement relative à la durée de travail, un certain nombre de professions vont opter pour une réduction de la durée hebdomadaire de travail, notamment en adoptant un week-end de deux jours et en réduisant le temps de travail dans tout le pays. Notant que ces mesures pourraient avoir des effets importants sur le niveau et la structure de l’emploi, la commission souhaiterait recevoir des informations supplémentaires sur leur mise en œuvre, notamment toute évaluation de la mesure dans laquelle elles participent à la réalisation des objectifs fixés dans la politique de l’emploi du gouvernement.
4. Article 3. La commission prend note des informations relatives au Conseil de la politique de l’emploi et aux organisations affiliées à ce conseil telles que le Comité spécial sur la politique de l’emploi, le Comité spécial sur l’assurance de l’emploi et le Comité spécial sur le développement des compétences. Elle prie le gouvernement de continuer à lui communiquer des informations détaillées sur l’effet donnéà cette disposition importante de la convention, en précisant la fréquence des réunions du Conseil et de ses organisations, les points abordés dans leurs ordres du jour, les points de vue mis en avant et la manière dont ils sont pris en compte.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement pour la période du 1er juin 1998 au 31 mai 2000, ainsi que des informations fournies en réponse à ses précédents commentaires. 1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare que l’économie a repris progressivement depuis la crise financière et que les conglomérats sont en cours de restructuration. Entre 1998 et juillet 2000, le taux d’activité a progressé, passant de 60,7 pour cent à 61,7 pour cent, tandis que le chômage a reculé, passant de 6,8 pour cent à 3,6 pour cent. En réponse aux précédents commentaires, le gouvernement déclare que sa politique sur les plans fiscal, monétaire et commercial est entièrement axée sur la promotion de la santé générale de l’économie et sur l’attraction de l’investissement, facteurs de promotion de l’emploi. Il a mis en place un large éventail de programmes de promotion de l’emploi, consistant notamment à favoriser la mobilité professionnelle, encourager l’emploi des travailleurs handicapés, créer des emplois dans le secteur public pour les chômeurs de longue durée et développer la formation professionnelle et l’apprentissage chez les jeunes. La commission prie le gouvernement de la tenir informée des effets de ces mesures de promotion de l’emploi. 2. La commission prend également note des progrès obtenus sur le plan du taux d’activité des femmes, lequel est passé de 41,9 pour cent à 47,4 pour cent entre 1985 et 1999. Le gouvernement a mis en place un réseau de crèches ainsi que tout un système d’aides financières à la garde des enfants, assorti de diverses allocations et subventions salariales. La commission souhaiterait obtenir plus de précisions sur les moyens autres que les subventions salariales qui ont été envisagés en vue d’inciter les employeurs à recruter davantage des femmes, comme par exemple une formation propre à garantir que leurs qualifications soient recherchées. 3. La commission note que le gouvernement encourage le développement d’agences d’emploi privées, 77 pour cent des agences d’emploi étant désormais payantes. Compte tenu, d’une part, du rôle déterminant que jouent ces agences de l’emploi dans la promotion de l’emploi et, d’autre part, des préoccupations concernant l’égalité d’accès à l’emploi, la commission souhaiterait obtenir des précisions sur les mesures prises pour garantir que des services de placement efficaces soient accessibles à tout un chacun, sans considération de sa faculté de payer. 4. Le gouvernement déclare avoir reculé l’âge obligatoire de départ à la retraite et mis en place des centres spéciaux de placement pour les travailleurs plus âgés. Il a en outre identifié 77 métiers lui paraissant plus adaptés aux travailleurs âgés, pour lesquels il recommande que la prioritéà l’embauche soit accordée à cette catégorie et octroie des aides salariales. Prenant note de cette information avec intérêt, la commission souhaiterait obtenir plus de précisions sur les mesures prises pour encourager le recrutement des travailleurs plus âgés dans toutes les professions. 5. Article 3. La commission note que le Conseil de la politique de l’emploi traite d’un large éventail de questions, y compris de la politique macroéconomique et des «filets» de sécurité sur le plan social, cette instance comportant des représentants des employeurs et des travailleurs. Elle prie le gouvernement de fournir des précisions sur la manière dont les représentants des autres groupes de travailleurs concernés, tels que les travailleurs ruraux, sont consultés.
La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement pour la période du 1er juin 1998 au 31 mai 2000, ainsi que des informations fournies en réponse à ses précédents commentaires.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare que l’économie a repris progressivement depuis la crise financière et que les conglomérats sont en cours de restructuration. Entre 1998 et juillet 2000, le taux d’activité a progressé, passant de 60,7 pour cent à 61,7 pour cent, tandis que le chômage a reculé, passant de 6,8 pour cent à 3,6 pour cent. En réponse aux précédents commentaires, le gouvernement déclare que sa politique sur les plans fiscal, monétaire et commercial est entièrement axée sur la promotion de la santé générale de l’économie et sur l’attraction de l’investissement, facteurs de promotion de l’emploi. Il a mis en place un large éventail de programmes de promotion de l’emploi, consistant notamment à favoriser la mobilité professionnelle, encourager l’emploi des travailleurs handicapés, créer des emplois dans le secteur public pour les chômeurs de longue durée et développer la formation professionnelle et l’apprentissage chez les jeunes. La commission prie le gouvernement de la tenir informée des effets de ces mesures de promotion de l’emploi.
2. La commission prend également note des progrès obtenus sur le plan du taux d’activité des femmes, lequel est passé de 41,9 pour cent à 47,4 pour cent entre 1985 et 1999. Le gouvernement a mis en place un réseau de crèches ainsi que tout un système d’aides financières à la garde des enfants, assorti de diverses allocations et subventions salariales. La commission souhaiterait obtenir plus de précisions sur les moyens autres que les subventions salariales qui ont été envisagés en vue d’inciter les employeurs à recruter davantage des femmes, comme par exemple une formation propre à garantir que leurs qualifications soient recherchées.
3. La commission note que le gouvernement encourage le développement d’agences d’emploi privées, 77 pour cent des agences d’emploi étant désormais payantes. Compte tenu, d’une part, du rôle déterminant que jouent ces agences de l’emploi dans la promotion de l’emploi et, d’autre part, des préoccupations concernant l’égalité d’accès à l’emploi, la commission souhaiterait obtenir des précisions sur les mesures prises pour garantir que des services de placement efficaces soient accessibles à tout un chacun, sans considération de sa faculté de payer.
4. Le gouvernement déclare avoir reculé l’âge obligatoire de départ à la retraite et mis en place des centres spéciaux de placement pour les travailleurs plus âgés. Il a en outre identifié 77 métiers lui paraissant plus adaptés aux travailleurs âgés, pour lesquels il recommande que la prioritéà l’embauche soit accordée à cette catégorie et octroie des aides salariales. Prenant note de cette information avec intérêt, la commission souhaiterait obtenir plus de précisions sur les mesures prises pour encourager le recrutement des travailleurs plus âgés dans toutes les professions.
5. Article 3. La commission note que le Conseil de la politique de l’emploi traite d’un large éventail de questions, y compris de la politique macroéconomique et des «filets» de sécurité sur le plan social, cette instance comportant des représentants des employeurs et des travailleurs. Elle prie le gouvernement de fournir des précisions sur la manière dont les représentants des autres groupes de travailleurs concernés, tels que les travailleurs ruraux, sont consultés.
Suite aux commentaires figurant au paragraphe 152 du rapport général de sa 71e session (novembre-décembre 2000), la commission prend note avec intérêt des diverses mesures mises en oeuvre par le gouvernement pour améliorer les filets de sécurité sociale. Le gouvernement a étendu l’éligibilitéà prestations, prolongé la durée des prestations de soixante jours, portant ainsi la période couverte à quatre-vingt-dix jours, et étendu la couverture de manière à inclure les entreprises ne comptant que cinq travailleurs, ainsi que les travailleurs temporaires et à temps partiel. D’autres mesures concernant les filets de sécurité sociale consistent àétendre l’assurance maladie aux chômeurs de longue durée et à leur offrir des prêts et des subventions.
Dans une demande directe, la commission aborde d’autres questions concernant les mesures de promotion de l’emploi, la participation des femmes et des travailleurs âgés au marché du travail, les services de placement et la consultation auprès des représentants de tous les groupes concernés par les politiques et programmes en faveur de l’emploi.
Article 1 de la convention. La commission prend note des informations contenues dans le rapport détaillé du gouvernement pour la période comprise entre janvier 1996 et juin 1998. Le gouvernement indique qu'il y a eu une légère augmentation du point de vue économique de la population active et du nombre des personnes ayant été employées. Le taux de chômage avait augmenté de 2 pour cent en 1996 et de 3 pour cent en 1997. Le gouvernement décrit de façon détaillée la législation pertinente et certains programmes mis en oeuvre. La commission espère également que le gouvernement continue de fournir des informations sur les programmes qui ont été mis en place, sur le taux de participation et sur les résultats obtenus. A la lumière de la récente crise financière dans la région, la commission espère également que le gouvernement lui fournira plus d'informations sur les mesures spécifiques qui seront adoptées en vertu de l'article 26 de la loi sur la politique de l'emploi, et des articles 15, 28 et 29 de la loi fondamentale de l'emploi pour la promotion de l'emploi.
Le rapport du gouvernement fournit des informations détaillées sur la législation et les programmes qui visent la promotion de l'emploi des femmes. Le taux de participation pour cette catégorie de travailleurs est passé de 41,9 pour cent en 1985 à 49,5 pour cent en 1997, tandis que les femmes qui travaillent représentent 41 pour cent du total des travailleurs qui ont un emploi rémunéré. Le taux de chômage des femmes pendant 1996 et 1997 a été de 2 pour cent. Le gouvernement déclare que ses stratégies pour augmenter le taux de participation des femmes comportent le développement et l'octroi des subventions pour la charge des enfants, l'amélioration des cours de formation et l'encouragement du développement de l'emploi à temps partiel. La commission souhaiterait recevoir plus d'informations sur les mesures qui ont été entreprises afin d'assurer que le travail à temps complet soit suffisant pour que les travailleurs féminins puissent choisir entre l'emploi à plein temps et l'emploi à temps partiel. De plus, le rapport du gouvernement signale que le chômage des jeunes a atteint 6 pour cent en 1996 et 8 pour cent en 1997, et que les programmes visant la jeunesse comportent des services de consultation d'emploi. La commission prie le gouvernement qu'il indique s'il est envisagé l'élaboration d'autres programmes pour la jeunesse, tels que le programme d'apprentissage. La commission note, aussi, l'existence de programmes spéciaux pour les travailleurs âgés et handicapés ayant eu des effets positifs sur la promotion de l'emploi pour ces catégories de travailleurs.
Article 1, paragraphe 2 c). En réponse à ses précédents commentaires, le gouvernement souligne que l'article 2 de la loi sur la sécurité de l'emploi interdit la discrimination de l'emploi en raison du sexe, de la religion, de la situation sociale ou de l'état civil. La commission prend note de ces informations et demande au gouvernement de clarifier si la discrimination pour motif de race, de couleur, d'opinions politiques ou d'origine nationale est aussi interdite.
Article 2. Le gouvernement déclare que sa politique envisage, dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée, comme objectifs, en premier lieu, la promotion de l'emploi moyennant le développement économique en attendant une nette amélioration de la sécurité sociale. La commission note ces informations et souhaiterait recevoir plus de détails sur la manière dont les politiques fiscales, monétaires et commerciales prévoient les effets sur l'emploi.
Le gouvernement explique que les consultations sur la mise en place des politiques de l'emploi ont lieu dans le Conseil de politique tripartite chargé de la politique de l'emploi. La commission souhaiterait disposer de plus amples informations sur les représentants des autres secteurs de la population économique active tels que les travailleurs du secteur rural et du secteur informel. Elle serait reconnaissante de recevoir de plus amples informations si les consultations sont efficaces concernant d'autres mesures rapportées pour la promotion de l'emploi, en conformité avec l'article 3 lu conjointement avec l'article 2. Et, enfin, la commission note que, en 1998, a été signé un accord social tripartite. Le gouvernement est invité à fournir plus de détails dans son prochain rapport sur cet accord.
La commission a pris note avec intérêt des deux premiers rapports du gouvernement portant sur les périodes se terminant en juin 1994 et décembre 1995. Elle apprécie la qualité des informations fournies et note également avec intérêt que le taux de chômage est resté très bas durant les périodes considérées, se situant vers les 2 pour cent à la fin de 1995. Elle saurait gré au gouvernement d'inclure dans son prochain rapport des informations sur les points suivants.
1. La commission note avec intérêt les principes de la politique de l'emploi établis par la loi de base sur la politique de l'emploi de 1993. Elle note aussi les dispositions de la loi de 1994 sur la sécurité de l'emploi qui interdisent la discrimination en raison du sexe, de la religion, du statut social ou de la situation matrimoniale. Prière d'indiquer par quelle disposition est garantie également la liberté de choix de l'emploi sans distinction basée sur les autres motifs visés à l'article 1, paragraphe 2 c), de la convention. Prière de communiquer les textes mentionnés dans le deuxième rapport et, notamment, les décrets d'application.
2. La commission note que les principales mesures de politique du marché du travail visent à promouvoir l'emploi de groupes particuliers de la population, tels que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés. Prière de continuer de fournir des informations aussi détaillées que possible sur les résultats obtenus par ces différentes mesures, tant pour les groupes intéressés que pour la situation de l'emploi en général.
3. La commission relève l'accent porté sur la formation pour l'emploi. Elle note que le gouvernement a fourni en novembre 1996 son premier rapport sur l'application de la convention no 142, qu'elle se propose d'examiner à sa prochaine session.
4. Prière de fournir des informations plus détaillées sur la nature et le volume des activités des services de l'emploi en communiquant les statistiques pertinentes disponibles. Prière d'indiquer les dispositions prises pour assurer la coordination entre les activités des services publics de placement et celles des agences d'emploi privées.
5. La commission saurait gré au gouvernement de compléter les informations sur les politiques du marché du travail par des informations (telles que demandées dans le formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration - voir sous l'article 1) sur la manière dont les mesures prises dans d'autres domaines de l'action gouvernementale contribuent à la promotion de l'emploi dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée (article 2). Prière, en particulier, de préciser comment les principales orientations de la politique des investissements, des politiques monétaire et budgétaire, de la politique commerciale et des politiques des prix, des revenus et des salaires favorisent la poursuite des objectifs de l'emploi.
6. Article 3. La commission note avec intérêt les informations sur la consultation des organisations d'employeurs et de travailleurs lors de l'élaboration de la loi de base sur la politique de l'emploi, les avis qui ont été recueillis et la manière dont il en a été tenu compte. Elle note que le Conseil de politique, établi par cette loi, comprend des représentants des employeurs et des travailleurs. La commission rappelle à cet égard que la convention prévoit non seulement la consultation de l'ensemble des milieux intéressés lors de l'élaboration des politiques de l'emploi, mais également leur collaboration à la mise en oeuvre de ces politiques. Prière de fournir des informations sur les consultations intervenues au sein de ce conseil, ainsi que sur toute autre procédure de consultation ayant trait à la politique de l'emploi au sens de la convention.