National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Répétition La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en novembre 2010, qui énumère les instruments législatifs, règles et ordonnances en relation avec la convention. Elle prend également note des indications ajoutées par la Confédération des employeurs groenlandais à certains des textes mentionnés dans le rapport. L’IMAK a également présenté des remarques sur le rapport en invitant le gouvernement à indiquer si de nouvelles mesures et des changements avaient été décidés depuis le dernier rapport et à décrire l’impact de la nouvelle législation sur le marché du travail. L’IMAK a noté qu’aucune statistique ou donnée similaire ou relative à l’emploi, telles que celles demandées dans le formulaire de rapport, n’avaient été jointes au rapport. La commission se réfère donc à ses précédentes demandes directes, et demande au gouvernement de fournir dans son prochain rapport, qu’il doit soumettre en 2011, des informations détaillées sur les tendances de l’emploi et les politiques actives du marché du travail adoptées conformément aux articles 1 et 2 de la convention. Elle réitère sa demande d’informations détaillées sur les mesures prises pour faire correspondre l’offre et la demande sur le marché du travail et pour venir à bout des difficultés dans la réalisation des objectifs du plein emploi productif fixés dans la convention.Collecte et analyse des données concernant le marché du travail. Dans ses précédents rapports, le gouvernement avait indiqué que la base de données sur le marché du travail Suliaq n’était pas encore pleinement opérationnelle mais qu’elle devait l’être dans les prochaines années. La commission demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport les progrès réalisés en matière de collecte de données sur l’emploi ainsi que les mesures adoptées dans le domaine de l’emploi suite à l’analyse des données recueillies grâce à la mise en œuvre de la nouvelle base de données sur le marché du travail.Article 3 de la convention. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application des politiques. La commission demande au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les consultations menées avec les partenaires sociaux, et en particulier sur la contribution de ces derniers à la mise en œuvre et à l’évaluation de la politique active de l’emploi.
La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en novembre 2010, qui énumère les instruments législatifs, règles et ordonnances en relation avec la convention. Elle prend également note des indications ajoutées par la Confédération des employeurs groenlandais à certains des textes mentionnés dans le rapport. L’IMAK a également présenté des remarques sur le rapport en invitant le gouvernement à indiquer si de nouvelles mesures et des changements avaient été décidés depuis le dernier rapport et à décrire l’impact de la nouvelle législation sur le marché du travail. L’IMAK a noté qu’aucune statistique ou donnée similaire ou relative à l’emploi, telles que celles demandées dans le formulaire de rapport, n’avaient été jointes au rapport. La commission se réfère donc à ses précédentes demandes directes, et demande au gouvernement de fournir dans son prochain rapport, qu’il doit soumettre en 2011, des informations détaillées sur les tendances de l’emploi et les politiques actives du marché du travail adoptées conformément aux articles 1 et 2 de la convention. Elle réitère sa demande d’informations détaillées sur les mesures prises pour faire correspondre l’offre et la demande sur le marché du travail et pour venir à bout des difficultés dans la réalisation des objectifs du plein emploi productif fixés dans la convention.
Collecte et analyse des données concernant le marché du travail. Dans ses précédents rapports, le gouvernement avait indiqué que la base de données sur le marché du travail Suliaq n’était pas encore pleinement opérationnelle mais qu’elle devait l’être dans les prochaines années. La commission demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport les progrès réalisés en matière de collecte de données sur l’emploi ainsi que les mesures adoptées dans le domaine de l’emploi suite à l’analyse des données recueillies grâce à la mise en œuvre de la nouvelle base de données sur le marché du travail.
Article 3 de la convention. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application des politiques. La commission demande au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les consultations menées avec les partenaires sociaux, et en particulier sur la contribution de ces derniers à la mise en œuvre et à l’évaluation de la politique active de l’emploi.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
1. Articles 1 et 2 de la convention. Tendances de l’emploi et politique active du marché du travail. La commission prend note du rapport du gouvernement, parvenu en novembre 2007, qui inclut des réponses à sa demande directe de 2006. Le gouvernement indique que le chômage a baissé, se chiffrant à 5,6 pour cent en 2006 contre 6,2 pour cent en 2005 et 6,9 pour cent en 2004, et se chiffrait à 7,4 pour cent dans les grandes zones urbaines au premier trimestre de 2007. Le gouvernement mentionne également l’entrée en application de l’ordonnance réglementaire interne no 28 du 1er décembre 2006 relative au recouvrement des impôts sur le revenu et aux prélèvements afférents au soutien du marché du travail pour le financement de la formation continue et du développement des compétences en matière de formation professionnelle. En outre, le règlement parlementaire no 3 du 1er juin 2006 modifiant le règlement parlementaire relatif à la réinsertion tend à multiplier les chances des demandeurs d’emploi à travers une évaluation de leurs aptitudes suivie d’une proposition de formation adaptée à leurs besoins. La commission demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport le nombre de personnes ayant bénéficié des mesures évoquées. Elle prie également le gouvernement d’exposer les moyens par lesquels il s’efforce, en concertation avec les partenaires sociaux, de mieux faire coïncider l’offre et la demande sur le marché du travail, et les difficultés rencontrées dans cette démarche.
2. Collecte et analyse de données concernant le marché du travail. Le gouvernement indique que la base de données concernant le marché du travail Suliaq n’est pas encore pleinement opérationnelle mais qu’elle devrait l’être dans les prochaines années du fait que l’entrée en fonction des centres d’emploi mis en place au sein de chaque municipalité entraînera l’automatisation et l’amélioration de la collecte des statistiques. Conformément au règlement no 10 du 18 décembre 2003 sur le service public de l’emploi, le gouvernement a conclu un accord avec les municipalités concernant les centres d’emploi. Ces centres sont entrés en fonctions en octobre 2006, accueillant les personnes à la recherche d’un emploi, des programmes de formation, des cours et d’autres prestations sociales. Ces centres fournissent également pour la base de données Suliaq des données sur le marché du travail. La commission demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport les progrès réalisés en matière de collecte de données sur l’emploi ainsi que les mesures adoptées dans le domaine de l’emploi suite à l’analyse des données recueillies grâce à la mise en œuvre de la nouvelle base de données concernant le marché du travail.
3. Article 3. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application des politiques. Le gouvernement indique que l’objectif du Conseil de développement des qualifications est de saisir le gouvernement de recommandations dans le domaine de la formation professionnelle et de renforcer la coordination des initiatives concernant le marché du travail et la formation professionnelle. La commission demande au gouvernement de fournir des informations sur les consultations menées avec les partenaires sociaux et en particulier de leur contribution dans la mise en œuvre et l’évaluation de la politique active de l’emploi.
La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en novembre 2005.
1. Application d’une politique active de l’emploi. Le gouvernement indique que l’ordonnance no 10 du 18 décembre 2003 relative aux services de placement est entrée en application et que cet instrument est destiné à assurer aux sans-emploi des services gratuits à l’échelle de tout le pays et à favoriser le développement du marché du travail par un renforcement des qualifications professionnelles et de la mobilité. Les principales missions des services de placement sont d’aider les travailleurs à trouver un emploi approprié, de répondre aux demandes de main-d’œuvre des employeurs et d’offrir des services de formation et d’orientation professionnelle. Le gouvernement indique, en outre, que son nouvel instrument d’analyse statistique, le Suliaq, devrait être pleinement opérationnel en 2006. Cependant, sa banque d’emploi électronique, l’Isikkivik, n’a pas produit les résultats escomptés, si bien que le gouvernement expérimente actuellement un système danois de banque d’emploi électronique.
2. Le gouvernement indique que le taux d’activité est légèrement plus élevé chez les femmes que chez les hommes (84,7 pour cent contre 82,5 pour cent), tandis que le taux de chômage demeure à 6,3 pour cent. Il indique qu’en application de l’ordonnance no 10 de 2003 il conclut actuellement avec les municipalités des accords portant sur la création de centres de supervision. Ces centres, qui devaient commencer à fonctionner début 2006, recevront toutes les demandes de renseignements de personnes à la recherche de services d’emploi, d’éducation, de formation ou d’autres services sociaux. Ces centres devraient également communiquer au gouvernement des données plus précises sur le marché du travail. La commission prie le gouvernement de communiquer régulièrement des données sur les tendances du marché du travail, ainsi que des informations sur l’impact et les progrès enregistrés par ces services de placement et son nouvel instrument d’analyse statistique. Elle le prie également de continuer à fournir des renseignements sur la manière dont les politiques et programmes en faveur de l’emploi font l’objet d’un suivi, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (articles 1 et 2 de la convention).
3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. Le gouvernement indique que le Conseil national du marché du travail a été remplacé en 2004 par le Conseil national pour le développement des capacités dans le cadre du marché du travail et de l’éducation. Le gouvernement indique que le conseil est composé de représentants des travailleurs et des employeurs, de représentants des municipalités du Groenland, ainsi que des représentants des écoles professionnelles. Depuis sa création, le conseil a adressé au gouvernement autonome des recommandations concernant, en particulier, les moyens d’améliorer le système éducatif et de multiplier les initiatives et les opportunités en matière de formation professionnelle. La commission prend note avec intérêt de ces informations et prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les activités du conseil et sur la manière dont ses recommandations sont prises en considération dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et des programmes en faveur de l’emploi (article 3).
La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport pour la période prenant fin le 31 mai 2001.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare qu’il n’y a pas suffisamment de données sur le chômage dans les districts du fait que les rapports sont établis de manière sporadique, mais qu’il se doute que le taux de chômage caché doit être élevé. Il a augmenté le nombre de cours proposés pour obtenir une qualification et diminué les dépenses sociales. Le gouvernement a l’intention de mettre en œuvre le Suliaq, un instrument d’analyse statistique. Il prévoit également de mettre en œuvre l’Isikkivik, une banque d’emploi électronique. Prière de fournir des données sur les tendances du marché du travail ainsi que les informations sur les progrès réalisés en matière de contrôle et d’analyse de ces tendances. Prière de fournir également des renseignements sur la manière dont les politiques et programmes en faveur de l’emploi font l’objet d’un suivi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
2. Article 3. La commission note que le gouvernement a créé en 1998 le Conseil national du marché du travail. Ce conseil comprend des représentants des employeurs et des travailleurs et examine des questions relatives à l’emploi telles que les qualifications, les services pour les jeunes, les ressources en matière de placement et l’assurance chômage. Il adresse ses recommandations au ministre des Affaires sociales et du Travail. Ces recommandations ont été mises en œuvre ou sont en train de l’être. Prière de continuer à fournir des informations sur les activités du conseil et sur la manière dont ses recommandations sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation des politiques et des programmes en faveur de l’emploi.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport pour la période prenant fin le 31 mai 2001. 1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare qu’il n’y a pas suffisamment de données sur le chômage dans les districts du fait que les rapports sont établis de manière sporadique, mais qu’il se doute que le taux de chômage caché doit être élevé. Il a augmenté le nombre de cours proposés pour obtenir une qualification et diminué les dépenses sociales. Le gouvernement a l’intention de mettre en œuvre le Suliaq, un instrument d’analyse statistique. Il prévoit également de mettre en œuvre l’Isikkivik, une banque d’emploi électronique. Prière de fournir des données sur les tendances du marché du travail ainsi que les informations sur les progrès réalisés en matière de contrôle et d’analyse de ces tendances. Prière de fournir également des renseignements sur la manière dont les politiques et programmes en faveur de l’emploi font l’objet d’un suivi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. 2. Article 3. La commission note que le gouvernement a créé en 1998 le Conseil national du marché du travail. Ce conseil comprend des représentants des employeurs et des travailleurs et examine des questions relatives à l’emploi telles que les qualifications, les services pour les jeunes, les ressources en matière de placement et l’assurance chômage. Il adresse ses recommandations au ministre des Affaires sociales et du Travail. Ces recommandations ont été mises en œuvre ou sont en train de l’être. Prière de continuer à fournir des informations sur les activités du conseil et sur la manière dont ses recommandations sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation des politiques et des programmes en faveur de l’emploi.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare qu’il n’y a pas suffisamment de données sur le chômage dans les districts du fait que les rapports sont établis de manière sporadique, mais qu’il se doute que le taux de chômage caché doit être élevé. Il a augmenté le nombre de cours proposés pour obtenir une qualification et diminué les dépenses sociales. Le gouvernement a l’intention de mettre en oeuvre le Suliaq, un instrument d’analyse statistique. Il prévoit également de mettre en oeuvre l’Isikkivik, une banque d’emploi électronique. Prière de fournir des données sur les tendances du marché du travail ainsi que les informations sur les progrès réalisés en matière de contrôle et d’analyse de ces tendances. Prière de fournir également des renseignements sur la manière dont les politiques et programmes en faveur de l’emploi font l’objet d’un suivi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
2. Article 3. La commission note que le gouvernement a créé en 1998 le Conseil national du marché du travail. Ce conseil comprend des représentants des employeurs et des travailleurs et examine des questions relatives à l’emploi telles que les qualifications, les services pour les jeunes, les ressources en matière de placement et l’assurance chômage. Il adresse ses recommandations au ministre des Affaires sociales et du Travail. Ces recommandations ont été mises en oeuvre ou sont en train de l’être. Prière de continuer à fournir des informations sur les activités du conseil et sur la manière dont ses recommandations sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en oeuvre et de l’évaluation des politiques et des programmes en faveur de l’emploi.
1. La commission prend note des rapports soumis par le gouvernement pour les périodes se terminant les 31 mai 1997 et 31 mai 1998. La commission prend note des nouvelles initiatives prises par le gouvernement pour lutter contre le chômage (entre autres, création d’un service municipal pour l’emploi public, subventions salariales et, à l’échelle municipale, cours de formation professionnelle pour les jeunes). La commission note en particulier, à la lecture des statistiques fournies, que le chômage a augmenté depuis le milieu des années quatre-vingt-dix. 2. La commission note qu’un nouveau système de compilation des statistiques du travail a été mis en place mais qu’il ne couvre que les travailleurs nés au Groenland et occupés dans les villes. La commission rappelle la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et autres concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre, la nature et l’ampleur du chômage et du sous-emploi et les tendances dans ces domaines, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi (voir le formulaire de rapport au titre de l’article 2 de la convention). Elle espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans ses prochains rapports des informations sur l’ensemble de la population active du Groenland et en ce qui concerne l’impact sur l’emploi des mesures économiques et sociales. 3. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement sur les mesures de promotion de l’emploi, en particulier du nombre approximatif de personnes qu’elle vise et des objectifs fixés en matière d’investissement. La commission veut croire que le gouvernement mettra tout en œuvre pour évaluer les effets des programmes de promotion de l’emploi et pourra communiquer dans son prochain rapport des informations sur leur impact. 4. Article 3. Le gouvernement indique que, dans la pratique, les partenaires sociaux et les autorités municipales sont consultés à propos des questions qui les intéressent. La commission fait bon accueil à la proposition du gouvernement visant à créer un conseil national du marché du travail et à officialiser le rôle des représentants des employeurs et des travailleurs. Elle lui saurait gré de fournir dans ses prochains rapports des exemples de consultations sur les politiques et mesures en matière d’emploi qui associent des représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs, ainsi que d’autres secteurs de la population active.
1. La commission prend note des rapports soumis par le gouvernement pour les périodes se terminant les 31 mai 1997 et 31 mai 1998. La commission prend note des nouvelles initiatives prises par le gouvernement pour lutter contre le chômage (entre autres, création d’un service municipal pour l’emploi public, subventions salariales et, à l’échelle municipale, cours de formation professionnelle pour les jeunes). La commission note en particulier, à la lecture des statistiques fournies, que le chômage a augmenté depuis le milieu des années quatre-vingt-dix.
2. La commission note qu’un nouveau système de compilation des statistiques du travail a été mis en place mais qu’il ne couvre que les travailleurs nés au Groenland et occupés dans les villes. La commission rappelle la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et autres concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre, la nature et l’ampleur du chômage et du sous-emploi et les tendances dans ces domaines, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi (voir le formulaire de rapport au titre de l’article 2 de la convention). Elle espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans ses prochains rapports des informations sur l’ensemble de la population active du Groenland et en ce qui concerne l’impact sur l’emploi des mesures économiques et sociales.
3. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement sur les mesures de promotion de l’emploi, en particulier du nombre approximatif de personnes qu’elle vise et des objectifs fixés en matière d’investissement. La commission veut croire que le gouvernement mettra tout en œuvre pour évaluer les effets des programmes de promotion de l’emploi et pourra communiquer dans son prochain rapport des informations sur leur impact.
4. Article 3. Le gouvernement indique que, dans la pratique, les partenaires sociaux et les autorités municipales sont consultés à propos des questions qui les intéressent. La commission fait bon accueil à la proposition du gouvernement visant à créer un conseil national du marché du travail et à officialiser le rôle des représentants des employeurs et des travailleurs. Elle lui saurait gré de fournir dans ses prochains rapports des exemples de consultations sur les politiques et mesures en matière d’emploi qui associent des représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs, ainsi que d’autres secteurs de la population active.
1. La commission prend note des rapports soumis par le gouvernement pour les périodes se terminant les 31 mai 1997 et 31 mai 1998. La commission prend note des nouvelles initiatives prises par le gouvernement pour lutter contre le chômage (entre autres, création d'un service municipal pour l'emploi public, subventions salariales et, à l'échelle municipale, cours de formation professionnelle pour les jeunes). La commission note en particulier, à la lecture des statistiques fournies, que le chômage a augmenté depuis le milieu des années quatre-vingt-dix.
2. La commission note qu'un nouveau système de compilation des statistiques du travail a été mis en place mais qu'il ne couvre que les travailleurs nés au Groenland et occupés dans les villes. La commission rappelle la nécessité de rassembler et d'analyser les données statistiques et autres concernant le volume et la répartition de la main-d'oeuvre, la nature et l'ampleur du chômage et du sous-emploi et les tendances dans ces domaines, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l'emploi (voir le formulaire de rapport au titre de l'article 2 de la convention). Elle espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans ses prochains rapports des informations sur l'ensemble de la population active du Groenland et en ce qui concerne l'impact sur l'emploi des mesures économiques et sociales.
3. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement sur les mesures de promotion de l'emploi, en particulier du nombre approximatif de personnes qu'elle vise et des objectifs fixés en matière d'investissement. La commission veut croire que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour évaluer les effets des programmes de promotion de l'emploi et pourra communiquer dans son prochain rapport des informations sur leur impact.
4. Article 3. Le gouvernement indique que, dans la pratique, les partenaires sociaux et les autorités municipales sont consultés à propos des questions qui les intéressent. La commission fait bon accueil à la proposition du gouvernement visant à créer un conseil national du marché du travail et à officialiser le rôle des représentants des employeurs et des travailleurs. Elle lui saurait gré de fournir dans ses prochains rapports des exemples de consultations sur les politiques et mesures en matière d'emploi qui associent des représentants des organisations d'employeurs et de travailleurs, ainsi que d'autres secteurs de la population active.
La commission note avec regret que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
1. La commission a pris note des indications fournies par le gouvernement dans son rapport pour la période se terminant en juin 1994. Selon les données fournies par le gouvernement, le taux de chômage qui se situait à 6,9 pour cent en moyenne annuelle en 1991 a atteint 8 pour cent en 1992 et 7,5 pour cent en 1993. Le gouvernement indique en outre que la très grande majorité des personnes affectées par le chômage sont des travailleurs non qualifiés. Se référant à sa précédente demande, la commission regrette de constater que le gouvernement n'est toujours pas en mesure de fournir des données détaillées sur la situation et les tendances de l'emploi, du sous-emploi et du chômage. Elle rappelle qu'elle avait précédemment noté l'indication du gouvernement selon laquelle un système de collecte et d'analyse des statistiques de l'emploi était en cours d'élaboration. Eu égard à la nécessité de disposer d'informations fiables sur les caractéristiques actuelles et prévisibles du marché du travail pour déterminer et revoir les mesures de politique de l'emploi conformément à l'article 2 de la convention, la commission espère que le gouvernement sera prochainement en mesure de faire état de progrès dans ce domaine.
2. Le gouvernement évoque des mesures de promotion de l'emploi par le financement de l'achat de matières premières par les entreprises du secteur de la pêche afin d'y prévenir les licenciements, ainsi que par le lancement d'activités à haute intensité de main-d'oeuvre dans le secteur de la construction. La commission saurait gré au gouvernement de fournir des informations plus détaillées sur la contribution de ces mesures à la lutte contre le chômage.
3. La commission prend note de l'adoption de nouvelles dispositions prévoyant l'emploi des chômeurs dans des projets spéciaux ou le versement de subventions aux employeurs qui procèdent à leur embauche. Elle prie le gouvernement de préciser le nombre de bénéficiaires de ces mesures. La commission note également les indications relatives aux cours de formation professionnelle pour les chômeurs. Elle relève que leur efficacité en termes d'insertion durable des bénéficiaires dans l'emploi semble relativement limitée. Plus généralement, la commission saurait gré au gouvernement de fournir toute évaluation disponible de l'efficacité des différentes mesures d'intervention sur le marché du travail. Elle note à cet égard que le groupe de travail chargé de la coordination et de l'évaluation des mesures de lutte contre le chômage n'a pas été réuni au cours de ces dernières années.
4. La commission regrette de constater l'absence de toute information sur la manière dont les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre et, en particulier, les représentants des employeurs et des travailleurs sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, conformément à l'article 3 de la convention. Elle veut croire que le gouvernement fournira dans son prochain rapport des informations complètes sur l'effet donné à cette importante disposition de la convention.
La commission constate que le rapport du gouvernement ne contient pas de réponse aux commentaires antérieurs. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
1. La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1992. Elle note que les rares données fournies, qui ne couvrent pas l'ensemble de la période de rapport, témoignent d'une rapide croissance du taux de chômage, passé de 5,6 pour cent en 1990 à 7,4 pour cent en 1991 en moyenne annuelle. Le gouvernement indique que le chômage affecte l'industrie de la pêche ainsi que d'autres secteurs de l'économie. Se référant à sa précédente demande, la commission note qu'un système de collecte et d'analyse des données statistiques de l'emploi est en cours d'élaboration et devrait permettre une amélioration des statistiques du marché de l'emploi dans les années à venir. Elle espère que le gouvernement sera prochainement en mesure de communiquer des données détaillées sur la situation et les tendances de l'emploi, du sous-emploi et du chômage, tant sur le plan global qu'en ce qui concerne les différentes catégories de la population et les différents secteurs d'activité.
2. La commission note que le rapport mentionne, sans autre précision, la tenue de cours de formation destinés aux chômeurs. Prière de fournir des informations détaillées sur ces cours de formation, le nombre de leurs bénéficiaires et les résultats obtenus quant à leur insertion dans l'emploi. La commission note également l'institution d'un groupe chargé de la coordination des initiatives dans le domaine de l'emploi. Prière d'indiquer la manière dont celui-ci contribue à la formulation et à l'application d'une politique active de l'emploi, en précisant en particulier la manière dont est organisée la consultation des représentants des organisations d'employeurs et de travailleurs ou d'autres milieux intéressés.
1. La commission a pris note des informations en réponse à sa demande directe qui figurent dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1990. Elle note les données sommaires sur le chômage fournies par l'enquête pour 1989 (moyennes trimestrielles). Le gouvernement indique toutefois que, en raison de la méthode utilisée, ces données ne peuvent être valablement comparées ni avec des statistiques antérieures ni avec les chiffres correspondants du Danemark. Il estime, en outre, qu'elles ne reflètent pas directement l'impact sur l'emploi d'une politique économique restrictive. Selon le gouvernement, une étude de l'emploi par secteur est impossible en l'absence de données pertinentes, et les tentatives récentes à cet effet n'ont pas permis d'établir d'indicateurs fiables sur le marché du travail. Il n'existe en outre aucune étude permettant d'évaluer les résultats des projets de promotion de l'emploi et leur effet sur les niveaux de qualification.
2. Se référant à sa précédente demande directe, la commission rappelle que l'amélioration des statistiques du travail peut permettre au gouvernement de faire en sorte que des mesures appropriées de politique de l'emploi soient conçues et mises en oeuvre. Elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport les mesures prises ou envisagées afin d'assurer que les décisions de politique de l'emploi reposent sur une connaissance suffisante de la situation, du niveau et des tendances de l'emploi.
3. Enfin, la commission souhaiterait recevoir des informations supplémentaires: i) sur les programmes de formation professionnelle récemment mis en oeuvre, et ii) sur l'organisation et les résultats des consultations au sujet des politiques de l'emploi menées avec les représentants des organisations professionnelles ou d'autres milieux intéressés.
La commission a pris note des informations fournies par le gouvernement. Elle constate que le chômage a fléchi légèrement mais qu'il continue à représenter un taux substantiel de la main-d'oeuvre disponible (estimé à 10,2 pour cent en 1986). Elle espère que le gouvernement poursuivra ses efforts afin de promouvoir les objectifs du plein emploi productif et librement choisi, conformément à la convention, et que son prochain rapport contiendra des informations sur les points suivants.
1. En réponse aux commentaires antérieurs, le gouvernement indique que les autorités locales ont adopté la loi no 18 du 16 décembre 1988 réglementant le travail au Groenland. La commission a pris bonne note de ce que le gouvernement se proposait d'inclure, dans son prochain rapport, des informations plus détaillées sur les changements introduits par la nouvelle législation.
2. Le gouvernement indique que les enquêtes sur le marché du travail ont permis d'observer une baisse du chômage en 1987. Des méthodes informatiques pour l'élaboration des statistiques ont été récemment mises en place. La commission rappelle que l'amélioration des statistiques du travail peut permettre au gouvernement de faire en sorte que des mesures appropriées de politique de l'emploi soient conçues et mises en oeuvre. Elle espère que le prochain rapport contiendra des données sur l'évolution et les tendances du marché du travail et montrera la situation de l'emploi des différents secteurs d'activité et des divers groupes de la population.
3. Le gouvernement déclare que les ressources allouées afin de promouvoir l'emploi vont continuer à augmenter et que la priorité est accordée à des projets fournissant une formation adéquate ou ayant un effet positif pour la création d'emplois. La commission saurait gré au gouvernement d'inclure des informations sur les résultats atteints par les projets de promotion d'emploi mis en oeuvre par les autorités locales, tant en milieu urbain qu'en milieu rural.
4. Le gouvernement signale que la réforme de l'enseignement, y compris l'éducation professionnelle, a été mise en oeuvre, mais qu'il était encore prématuré d'évaluer ses effets. La commission prie le gouvernement de transmettre les informations adéquates lorsqu'elles seront disponibles et, plus généralement, d'indiquer l'impact des mesures de coordination des politiques de l'éducation et de la formation avec les perspectives de l'emploi.
5. Article 3 de la convention. Le gouvernement indique que le Conseil de développement du commerce a été aboli. Prière d'indiquer de quelle manière les représentants des milieux intéressés sont consultés au sujet des politiques de l'emploi et si des procédures formelles de consultation ont été instituées dans ce but.