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Demande directe (CEACR) - adoptée 2017, publiée 107ème session CIT (2018)

Convention (n° 100) sur l'égalité de rémunération, 1951 - Lesotho (Ratification: 1998)

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Articles 1, 2 et 4 de la convention. Promotion de l’égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale. Collaboration avec les partenaires sociaux. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle le ministère du Travail et de l’Emploi a créé en 2014 un site Internet qui vise à diffuser des informations sur les droits des travailleurs et à faire connaître l’ensemble des conventions de l’OIT qui ont été ratifiées, en particulier les conventions fondamentales. Le gouvernement indique également que le ministère a créé une unité spécialisée qui est notamment chargée de coordonner son action avec d’autres ministères sur des questions ayant trait aux conventions de l’OIT. La commission prie le gouvernement de prendre des mesures pour promouvoir spécifiquement le principe de l’égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale et faire mieux connaître les moyens de mettre en œuvre ce principe, par exemple en promouvant l’utilisation de méthodes d’évaluation objective des emplois dans le secteur privé, et des mesures de formation à l’intention des travailleurs, des employeurs et de leurs organisations respectives. Le gouvernement est également prié de communiquer des informations sur les mesures prises pour promouvoir l’inclusion du principe de la convention dans le contexte de la négociation collective.
Article 3. Evaluation objective des emplois. Fonction publique. La commission fait bon accueil à l’information fournie par le gouvernement au sujet du rapport d’évaluation des emplois qui porte principalement sur la structure des grades et les résultats de l’évaluation de différentes familles d’emploi (134 emplois ont été choisis sur 1 400 emplois dans des ministères et des entités). Le rapport d’évaluation s’est traduit par une révision des salaires en 2013 et la valorisation de certains postes. La commission note que le système d’évaluation des emplois est complété par une procédure de recrutement fondé sur le mérite qui comprend une évaluation psychométrique et des compétences du candidat, et que le Centre d’évaluation et de développement, qui relève du ministère de la Fonction publique, a été créé pour faciliter cette procédure. La commission note à la lecture des données statistiques fournies par le gouvernement sur les agents publics, ventilées par sexe et par échelon de salaire, qu’au 30 juillet 2016 il y avait en tout 19 747 hommes et 22 864 femmes dans la fonction publique, lesquelles représentaient donc 53,7 pour cent des effectifs de la fonction publique. Notant la déclaration du gouvernement selon laquelle le principe de l’égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale a été appliqué, la commission prie le gouvernement d’indiquer spécifiquement la manière dont il a été pris en compte et, plus spécifiquement, l’impact qu’a eu la mise en œuvre d’une procédure d’évaluation des emplois, y compris la révision des salaires, sur les emplois occupés principalement par des femmes et sur les écarts de rémunération entre hommes et femmes dans la fonction publique. La commission prie le gouvernement d’indiquer si et comment le principe de la convention est pris en compte par le Centre d’évaluation et de développement, et si des études montrent la situation relative des hommes et des femmes dans la fonction publique, y compris les différences entre leurs gains.
Informations statistiques. Tout en prenant note des informations précédentes sur la fonction publique, la commission prie le gouvernement de communiquer les données qui ont été rassemblées en ce qui concerne le secteur privé sur la proportion d’hommes et de femmes dans les divers secteurs de l’économie et sur leur niveau respectif de gains, en particulier dans les secteurs faiblement rémunérés.
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