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Demande directe (CEACR) - adoptée 2016, publiée 106ème session CIT (2017)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Uruguay (Ratification: 1977)

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Demande directe
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Articles 1 à 3 de la convention. Application de la politique de l’emploi. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique dans son rapport que la forte croissance du produit intérieur brut (PIB) (4,4 pour cent en 2013 et 3,4 pour cent en 2014) va de pair avec une forte croissance du taux d’emploi. La commission note qu’à l’échelle nationale le taux d’emploi a augmenté de 0,9 point de pourcentage entre 2013 et 2014 pour s’établir à 60,4 pour cent. En 2014, le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 2,2 pour cent par rapport à l’année précédente, et 36 000 emplois ont été créés. Les secteurs dans lesquels le taux d’emploi est le plus élevé sont le commerce et la manufacture. Le gouvernement indique qu’en 2014 le taux de chômage des femmes était de 8,4 pour cent, soit un taux supérieur à celui des hommes (5,1 pour cent). La commission note que, entre 2012 et 2014, le taux d’emploi des personnes âgées de moins de 25 ans est resté stable (environ 39 pour cent). Malgré la diminution ces dernières années du taux de chômage des jeunes et des adultes, le gouvernement souligne qu’en 2014 le taux de chômage des personnes âgées de moins de 25 ans a été plus de quatre fois supérieur à celui des adultes âgés de 25 ans et plus (19,4 pour cent contre 4,2 pour cent). Le taux de chômage des femmes jeunes reste élevé. Selon le gouvernement, près de 24 pour cent des femmes actives âgées de moins de 25 ans étaient sans emploi en 2014. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour promouvoir l’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Prière aussi de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées pour faciliter l’insertion des jeunes sur le marché du travail, en particulier les femmes jeunes. Prière également de continuer à fournir des données statistiques sur les tendances du marché de l’emploi, y compris sur la situation professionnelle des personnes appartenant à des groupes et à des secteurs vulnérables. La commission prie également le gouvernement de continuer de communiquer des informations sur les consultations effectuées auprès des partenaires sociaux et d’autres secteurs intéressés pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et programmes en matière de politique de l’emploi.
Travailleurs de l’économie informelle. Le gouvernement indique que la baisse du sous-emploi et de l’informalité s’est poursuivie en 2014. Il estime que cette tendance indique une amélioration de la qualité de l’emploi. Toutefois, le gouvernement constate qu’un quart des travailleurs occupés n’ont toujours pas de couverture de sécurité sociale et qu’il s’agit principalement de travailleurs indépendants. La commission prie le gouvernement de fournir des informations actualisées sur l’insertion des travailleurs de l’économie informelle dans le marché formel du travail. Prière aussi d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour augmenter le nombre de travailleurs qui cotisent à la sécurité sociale, en se souciant tout particulièrement des travailleurs indépendants.
Promotion des coopératives. Le gouvernement indique que, depuis 2011, l’Institut national du coopérativisme (INACOOP) dispose d’un réseau interinstitutionnel en vue de l’organisation d’une politique publique axée sur l’économie sociale et le coopérativisme. Dans le cadre du réseau, un modèle de gestion en vue du développement coopératif a été mis en œuvre. Le gouvernement fait également état de l’adoption de mesures visant à faciliter l’accès des micro et petites entreprises et des coopératives de travail au financement. A ce sujet, la commission note que l’INACOOP dispose de deux instruments essentiels pour ses activités: le Fonds de promotion et d’éducation (FOMCOOP) et le Fonds autorenouvelable spécial (FRECOOP) pour financer des projets de développement coopératif et alimentés par des contributions conjointes de l’Etat et des coopératives elles-mêmes. La commission note aussi que l’Administration nationale de l’éducation publique a élaboré des programmes de formation sur le coopérativisme et de coopération dans le système de l’éducation formelle, qui visent les enseignants en général ainsi que les enseignants des centres de formation des enseignants dans tout le pays, l’objectif étant d’élaborer un module de coopérativisme dans les trois sous-systèmes éducatifs. Le gouvernement fait état de modifications et propositions normatives, entre autres un projet visant à actualiser le décret portant réglementation de la loi sur les coopératives et un projet de loi sur la reconnaissance et la promotion de l’économie sociale et solidaire dans le pays. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’effet des mesures prises pour faciliter la création d’emplois et la promotion de l’emploi par les coopératives, ainsi que des informations sur l’élaboration et l’adoption de propositions ou de modifications normatives dans le domaine des coopératives.
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