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Solicitud directa (CEACR) - Adopción: 2014, Publicación: 104ª reunión CIT (2015)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Nueva Caledonia

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Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre de la politique de l’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. En réponse à la demande directe de 2011, le gouvernement indique qu’après plusieurs années de très forte croissance l’économie calédonienne a ralenti en 2012. Cette tendance s’est confirmée en 2013 en raison notamment de la fin de la phase de construction de l’usine du Nord et de la conclusion de grands chantiers, tels que la construction de l’aéroport. Au premier trimestre 2014, le marché du travail comptait 91 430 salariés, soit environ 1 434 de plus qu’en 2013 et 2 500 de plus qu’en 2012. La commission note que le gouvernement reste mobilisé tant sur le développement de l’emploi local que sur celui des compétences en Nouvelle-Calédonie. Pour ce faire, le gouvernement a demandé aux opérateurs des deux nouvelles usines métallurgiques d’établir un plan de gestion prévisionnelle des compétences sur leur site visant à intégrer la main-d’œuvre locale dans la phase d’exploitation des usines. D’après l’Etude prospective emploi-formation 2013 de l’Observatoire de l’emploi, des qualifications, des salaires et de la formation, la commission note que les 20 métiers les plus demandés représentent des difficultés de recrutement selon les employeurs, principalement du fait du manque de qualification et de l’insuffisance du vivier potentiel. Le gouvernement indique qu’une part importante du budget est affectée à la formation professionnelle continue, avec le soutien budgétaire de l’Union européenne. En outre, le gouvernement indique qu’un «espace des vocations» a été mis en place avec l’Etablissement public territorial de la formation des adultes (ETFPA), dans le cadre de sa politique de traitement des publics en difficultés et sans qualification. La commission invite le gouvernement à continuer à fournir des informations actualisées sur les tendances du marché du travail ainsi qu’à indiquer l’impact des mesures prises afin de lutter contre le chômage et de promouvoir la création d’emplois stables, productifs et de qualité. Prière également de préciser le résultat des mesures destinées à réduire l’inadéquation entre la demande et l’offre d’emploi ainsi qu’à réduire les disparités régionales en termes d’accès à l’emploi.
Emploi des jeunes. La commission note que plus d’un tiers des demandeurs d’emploi a entre 20 et 30 ans et que cette proportion est en progression. Le gouvernement relève que l’ensemble des demandeurs d’emploi, en général, et les jeunes chômeurs sortis du système scolaire sans qualification, en particulier, constituent les bénéficiaires prioritaires des dispositifs de formation professionnelle. La commission invite le gouvernement à fournir des indications sur les mesures mises en œuvre afin de faciliter l’insertion des jeunes dans le marché du travail ainsi que sur les résultats obtenus en matière de création d’emplois durables dans le cadre de contrats spécifiques, tels que les contrats d’apprentissage et les contrats de qualification.
Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques. Le gouvernement indique qu’une session de dialogue social sur le thème «Comment mieux accompagner vers l’emploi et permettre une meilleure application de la loi sur l’emploi local» a été initiée. La commission invite le gouvernement à fournir plus de précisions sur la manière dont les partenaires sociaux ont été associés à la formulation et à la mise en œuvre des mesures destinées à favoriser le plein emploi, au sein du Conseil de dialogue social (CDS) ou à travers un autre mécanisme de consultation.
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