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Observación (CEACR) - Adopción: 2009, Publicación: 99ª reunión CIT (2010)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Barbados (Ratificación : 1976)

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Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en février 2009. Le gouvernement indique que sa politique active destinée à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi, a été proclamée à la suite des protocoles élaborés par les partenaires sociaux et des déclarations du Premier ministre de la Barbade, d’autres ministres et de fonctionnaires. Le gouvernement a baissé les taxes professionnelles dans le but de réduire le coût de l’activité économique. De plus, la Banque centrale de la Barbade a diminué les taux d’intérêt directeurs des banques commerciales de 0,25 point pour les établir à 4 pour cent en octobre 2008, afin d’encourager les emprunts à des fins d’investissement et de favoriser ainsi la croissance. Le gouvernement indique que ses politiques commerciales et industrielles visent à accroître la création d’emplois dans toute l’économie. La commission note que, au deuxième trimestre de 2008, le taux de chômage est passé à 8,6 pour cent. Comme l’indique le Bilan préliminaire des économies d’Amérique latine et des Caraïbes (2008) de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), ce léger accroissement du taux de chômage pendant la même période en 2007 reste inférieur à ceux enregistrés les années précédentes (le taux d’activité était de 68,7 pour cent de l’ensemble de la population adulte). La commission rappelle les commentaires formulés en juin 2008 par le Syndicat des travailleurs de la Barbade, dans lesquels le syndicat indiquait qu’il continue d’appuyer, au nom des microentreprises et des travailleurs indépendants, les interventions publiques destinées à accroître l’accès au crédit et aux informations sur le marché, ainsi qu’à l’éducation et à la formation, et, d’une manière générale, faciliter l’accès au travail décent dans l’économie informelle.

Le gouvernement indique aussi que les ministères, administrations et départements examinent individuellement les politiques, et sont chargés de les mettre en œuvre. Le ministère des Affaires économiques, de l’Autonomisation, de l’Innovation, des Echanges, de l’Industrie et du Commerce, par le biais de la division des affaires économiques, dispose d’un système de suivi qui présente le stade de mise en œuvre des politiques financières et économiques proposées, ces informations sont ensuite transmises au directeur des affaires financières et économiques et au ministre. La commission demande au gouvernement de fournir un complément d’information sur les mesures prises dans le cadre d’une politique active destinée à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi, et sur leurs résultats. Le gouvernement est également prié de fournir un complément d’information sur la façon dont les objectifs économiques sont pris en compte dans l’adoption et la révision de mesures dans le cadre de la politique monétaire, budgétaire et fiscale, et de la politique des prix, des revenus et des salaires.

Le gouvernement indique que l’Unité de recherche sur la main-d’œuvre et l’Unité statistique du ministère du Travail et de l’Immigration effectuent des recherches et des études afin de réunir des informations sur l’offre et la demande de main-d’œuvre. Le gouvernement indique aussi que l’Unité chargée des personnes handicapées et le Bureau des questions hommes/femmes cherchent à répondre aux besoins de certaines catégories de travailleurs, comme les femmes, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées. La commission demande au gouvernement de l’informer sur l’impact des mesures mises en œuvre pour répondre aux besoins des catégories vulnérables de travailleurs, comme les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.

Education et formation professionnelle. La commission note que le Conseil de formation de la Barbade dispense une formation professionnelle dans le cadre de ses programmes de formation qualifiante. Le gouvernement indique aussi que le Conseil de l’enseignement technique et professionnel et de la formation a été institué pour allouer des ressources aux instituts de formation afin qu’ils puissent assurer une formation sectorielle. Ce conseil est chargé, entre autres, de veiller à la normalisation de la formation. La commission souhaiterait savoir si ces mesures ont permis d’améliorer la coordination entre, d’une part, les politiques d’éducation et de formation et, d’autre part, les possibilités d’emploi.

Participation des partenaires sociaux. La commission note que des consultations nationales sur l’économie se tiennent chaque année. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont sont garanties les consultations sur les questions couvertes par la convention, y compris des exemples des questions examinées ou des décisions prises en matière de politique de l’emploi par le biais des conseils et commissions tripartites qui sont en place dans le pays. Le gouvernement est aussi prié de fournir des informations sur la façon dont sont consultés les représentants des travailleurs du secteur rural et de l’économie informelle, comme il est demandé dans le formulaire de rapport au titre de l’article 3 de la convention.

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