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Observation (CEACR) - adopted 2023, published 112nd ILC session (2024)

Worst Forms of Child Labour Convention, 1999 (No. 182) - Tajikistan (Ratification: 2005)

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Observation
  1. 2023
  2. 2020

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Article 3 de la convention. Pires formes de travail des enfants. Alinéas a) et d). Travail obligatoire et travaux dangereux dans les activités agricoles. La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’apporte aucune information répondant au précédent commentaire de la commission quant à la nécessité de garantir l’interdiction du travail obligatoire et des travaux dangereux pour les enfants de moins de 18 ans pendant la récolte du coton. La commission prie le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre effective de la législation nationale interdisant le travail obligatoire et les travaux dangereux pour les enfants de moins de 18 ans dans la récolte du coton. La commission prie également à nouveau le gouvernement de fournir des informations sur toute surveillance du travail des enfants pendant la récolte du coton, ainsi que des informations sur le nombre et la nature des violations constatées et sur les sanctions imposées à cet égard.
Article 7, paragraphe 2. Mesures efficaces dans un délai déterminé. Alinéas a) et e). Empêcher que des enfants ne soient engagés dans les pires formes de travail des enfants et situation particulière des filles. Accès à l’éducation de base gratuite. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle des mesures ont été prises pour faciliter l’accès des enfants à une éducation obligatoire et de qualité pour empêcher que des enfants ne soient engagés dans les pires formes de travail des enfants. La commission prend note de la Stratégie nationale pour le développement de l’éducation pour la période allant jusqu’en 2030 (Stratégie), adoptée par le décret gouvernemental no 526 de 2020. La commission observe que la stratégie vise à étendre la couverture de l’enseignement obligatoire de qualité et à réduire le taux d’abandon scolaire. Selon l’article 93 de la stratégie, bien que le nombre d’enfants inscrits dans l’enseignement obligatoire soit relativement élevé, il existe des cas d’abandon scolaire, avec des disparités de genre importantes. Au cours de l’année scolaire 2019-2020, 47 pour cent des filles étaient inscrites dans l’enseignement primaire (classes 1 à 4) et 51 pour cent dans l’enseignement secondaire de premier cycle (classes 5 à 9).
La commission note que, dans ses observations finales de 2022, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies s’est dit préoccupé par le taux élevé d’abandon scolaire dans l’enseignement secondaire, en particulier chez les filles et les enfants des zones rurales (E/C.12/TJK/CO/4, paragr. 54). La commission prie le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour améliorer le fonctionnement du système éducatif et faciliter l’accès à une éducation de base gratuite, en particulier pour les filles. La commission prie le gouvernement de fournir des informations à cet égard, notamment sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour le développement de l’éducation pour la période allant jusqu’en 2030, et sur les résultats obtenus.
La commission soulève d’autres questions dans une demande qu’elle adresse directement au gouvernement.
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