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Observation (CEACR) - adopted 2008, published 98th ILC session (2009)

Human Resources Development Convention, 1975 (No. 142) - Kenya (Ratification: 1979)

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Observation
  1. 2008

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1. Article 1, paragraphe 1, de la convention. Adoption et mise en œuvre des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. Relation étroite avec l’emploi. La commission prend note du rapport transmis par le gouvernement en réponse à la demande directe de 2003, reçu en décembre 2004. Le gouvernement indique que la Commission nationale du développement de la main-d’œuvre recueille des informations sur le marché de l’emploi permettant notamment de déterminer les besoins du marché de l’emploi en matière de formation. Un répertoire des différentes occupations a également été élaboré à des fins statistiques. En outre, le ministère du Travail et du Développement des ressources humaines a perfectionné la base de données électronique sur la main-d’œuvre et le marché de l’emploi permettant d’identifier les compétences requises. La commission relève que, dans son rapport sur l’application de la convention no 140, reçu en septembre 2008, le gouvernement a indiqué que la loi sur la formation professionnelle prévoit la mise en place d’un Conseil national de formation professionnelle. La commission note également que, dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté, le développement des ressources humaines a été considéré comme étant au cœur de la Stratégie de redressement économique (ERS) pour la création de richesses et d’emplois dans le programme d’investissement adopté en mars 2004. Il est prévu de fournir des possibilités à tous les Kenyans de participer à la création d’emplois et de richesses de manière productive et autosuffisante. Le gouvernement a également reconnu que le développement des ressources humaines exige des efforts complémentaires dans les domaines de l’éducation et de la formation, de la santé et du VIH/sida, du travail et de l’alimentation. La commission se félicite de cette approche et espère pouvoir examiner dans le prochain rapport du gouvernement des informations sur l’impact des mesures prises en vue de promouvoir les compétences dans le cadre d’ERS. Elle prie également le gouvernement de continuer à fournir dans son prochain rapport des informations sur les méthodes existantes pour le développement des politiques et de programmes complets et concertés d’orientation et de formation professionnelles, en indiquant notamment la manière dont le Conseil national de formation professionnelle contribue à la concertation effective des politiques et programmes et la façon dont ils sont reliés à l’emploi et aux services publics de l’emploi.

2. Article 1, paragraphe 5. Egalité de chances. Selon les informations fournies par le gouvernement, des mesures sont prévues pour promouvoir l’éducation et la formation des femmes en vue de leur participation accrue dans le marché du travail. Ainsi, le gouvernement a organisé des campagnes de sensibilisation parmi les décideurs dans plusieurs districts du pays. Le gouvernement poursuit également ses efforts en vue d’améliorer les possibilités d’accès au crédit pour les femmes en les encourageant à former des coopératives de crédit, en établissant des contacts avec les banques et les organismes de microcrédit et en renforçant les capacités institutionnelles en collaboration avec le secteur privé. Le gouvernement signale également que des programmes spécifiques sont en cours d’élaboration en vue de lutter contre le chômage élevé des jeunes, notamment à travers la promotion du travail indépendant et la création des polytechniques des jeunes, mais aussi par les mécanismes pour gérer la transition entre l’école et le travail, et l’apprentissage et l’orientation professionnelle. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises en vue d’encourager les femmes à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles dans toutes les branches d’activité et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Prière également d’indiquer les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spécifiques telles que les jeunes et les autres catégories de personnes vulnérables identifiées au paragraphe 5 h) de la recommandation no 195.

3. Information aux fins de l’orientation professionnelle. Le gouvernement indique que les programmes scolaires contiennent des cours d’orientation professionnelle permettant aux élèves de faire connaissance avec les différentes professions et les possibilités d’emploi existants. Par ailleurs, l’information sur les programmes des institutions de formation professionnelle est diffusée dans les différents médias. La commission se réfère à l’article 3, paragraphe 2, qui prévoit que, outre le choix d’une profession, la formation professionnelle et les possibilités d’éducation s’y rapportant, la situation de l’emploi et les perspectives d’emploi, l’information et l’orientation dispensées devront également couvrir les sujets tels que les conditions de travail, la sécurité et l’hygiène du travail et d’autres aspects de la vie active dans les divers secteurs de l’activité économique, sociale et culturelle et à tous les niveaux de responsabilité. La commission rappelle également que, conformément à l’article 3, paragraphe 3, l’information et l’orientation visées par la convention devront être complétées par une information sur les aspects généraux des conventions collectives et des droits et obligations de toutes les parties intéressées selon la législation et la réglementation du travail. A cet égard, la commission invite le gouvernement à continuer de faire rapport sur le type d’information disponible aux fins d’orientation professionnelle et à communiquer des spécimens de la documentation disponible (article 3, paragraphes 2 et 3). Prière également de fournir des informations sur les mesures qui assurent qu’une information complète et une orientation aussi large que possible sont dispensées à toutes les personnes concernées et à indiquer toutes mesures ayant spécifiquement trait aux personnes handicapées (article 3, paragraphe 1).

4. Possibilités d’emploi et de formation dans les petites et moyennes entreprises. En réponse à la demande directe précédente, le gouvernement indique qu’un projet de formation et de technologie des petites et microentreprises a été mis en œuvre. Le projet a été articulé à travers des activités de formation, de développement de technologie et d’infrastructures, ainsi que de développement institutionnel et d’analyse, de suivi et d’évaluation des politiques. Le projet a eu un impact en termes d’expansion et de diversification des activités et des réseaux des entreprises concernées, ainsi qu’en matière d’emploi, de croissance de revenu et de création d’entreprise par les femmes. Selon les informations fournies par le gouvernement, les résultats du projet ont également contribué aux objectifs du pays dans le cadre de sa stratégie de réduction de la pauvreté, notamment par la création d’emplois, l’augmentation des niveaux de revenus et la stimulation de la croissance économique. La commission se réfère au chapitre IV de la recommandation (no 189) sur la création d’emplois dans les petites et moyennes entreprises, 1998, contenant des indications sur l’infrastructure de services devant être mis en place afin de renforcer la croissance des petites et moyennes entreprises, leur potentiel de création d’emplois et leur compétitivité et espère que le gouvernement continuera à inclure dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises dans ce but.

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