VIH-SIDA
Des organisations de de la société civile en Côte d’Ivoire formées sur les dispositifs existants en matière de protection sociale sensible au VIH/SIDA
La formation initiée par l’OIT et l’ONUSIDA en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale a été tenue à Abengourou du 14 au 16 février 2023, à l’intention des organisations de la société civile de Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) et de populations en situation de handicap des régions de l’Indénié-Djuablin, Agnéby-Tiassa, Sud Comoé, La Mé, Gontougo et Bounkani.
Abidjan (OIT INFOS) - Cet atelier sur les dispositifs existants de protection sociale sensible au VIH/SIDA a été l’occasion pour le Directeur du Bureau pays de l’Organisation internationale du Travail ( OIT) pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo de rappeler l’appui de son institution à la réalisation de plusieurs activités dont la formulation de document de « Profil National VIH/SIDA en milieu du travail », l’enquête sur les conditions de travail de populations clés dont les PVVIH et les PSH en Côte d’Ivoire », l’élaboration de document de « Politique Nationale de Lutte contre le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire 2022-2025 », des campagnes de conseil et dépistage volontaire dans les entreprises en partenariat avec RIP+.
« Des efforts restent à faire quand on sait que la dernière étude Index Sigma 2.0 révèle que 35% des PVVIH sont sans emploi et 80% des PVVIH enquêtés ont déclaré avoir été incapables de subvenir à leurs besoins fondamentaux (nourriture, vêtements, logement) au cours des 12 derniers mois » a rappelé le Directeur pays de ONUSIDA.
Henk Van Renterghem a également rappelé « l’importance d’une protection sociale sensible et inclusive au VIH qui accroît l’accès et l’utilisation des services de prévention, de traitement, de soin et de soutien aux personnes vulnérables que sont les PVVIH et les populations clés et de ne laisser personne de côté ».
D’où tout l’intérêt et la pertinence de renforcer les connaissances de cette cible sur les dispositifs de protection sociale existant.
Représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Ebénézer AGOH, Inspecteur Général du travail et des lois sociales a affirmé que par « l’adoption de la Stratégie Nationale de Protection Sociale en 2014, le Gouvernement ivoirien a matérialisé sa volonté d’améliorer les conditions de vie et de santé de cette frange de la population, notamment celle des Personnes Vivant avec le VIH aux fins d’éradiquer le sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 ».
Il reconnait néanmoins que malgré les efforts consentis, « le VIH constitue une menace de santé publique comme en témoigne les chiffres du Spectrum 2022 (400.000 PVVIH et une prévalence de 1,94% pour les personnes âgées de 15 à 49 ans en 2021) ».
M. AGOH a salué l’OIT et l’ONUSIDA ainsi que le PAM et l’UNICEF pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis d’organiser l’atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile à Abengourou.
Pendant ces trois jours, les thèmes sur « les dispositifs communs de protection sociale » ; « Situation de l’épidémie au niveau mondiale » ; « Présentation de la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le Sida 2021-2026 », « Présentation de lien entre la protection sociale et le VIH » ; « Présentation de la situation du VIH et la place de la Protection sociale dans la prise en charge du VIH et Sida en Côte d’Ivoire », ont été développés par des spécialistes notamment Kavunga Kambalé, Chargé de programme au Bureau pays de l’OIT-Abidjan; Dr Kouamé Isabelle, Conseiller Droits Humains et Genre à ONUSIDA ; et Vako Nicolas, Directeur Exécutif de RIP+ (Réseau Ivoirien des Organisations de Personnes Vivant avec le VIH).
L’OIT engagé auprès du gouvernement pour contribuer à l’amélioration du système de protection sociale
« L’OIT salue l’adoption d’une Stratégie Nationale de Protection Sociale en 2014 qui marque un grand pas vers une meilleure couverture sociale, les efforts d’extension de la protection sociale, à travers la ronde du social et reste engagée auprès du gouvernement pour l’aider à relever ces défis et contribuer à l’amélioration du système de protection sociale » a déclaré Frédéric Lapeyre, soulignant l’appui aux mandants pour :- Adapter leurs politiques et stratégies de protection sociale ;
- Ratifier et appliquer la Convention N°102 de l’OIT sur la sécurité sociale ;
- Renforcer leur capacité de conception, de mise en œuvre et de contrôle des systèmes de protection sociale ;
- Consolider les partenariats stratégiques afin de s’assurer que la protection sociale est prise en compte dans le cadre des coopérations nationales ;
- Améliorer la gouvernance, la coordination institutionnelle, l’administration et le fonctionnement.
Des avancées dans la lutte contre le VIH-Sida
« La stratégie se concentre sur l’identification et la réduction des inégalités, car la réduction des inégalités permet de réduire les risques d’infection et de vulnérabilité au VIH et contribue ainsi, de façon significative, à atteindre l’objectif de mettre fin au sida en 2030 », a indiqué Henk Van Renterghem ajoutant que selon les dernières estimations de l’ONUSIDA sur la Côte d’Ivoire, « environ 400.000 PVVIH dont 76% sont sous traitement Anti-Retro Viraux (ARV) en fin 2022 ». M. Henk rappelle la baisse des nouvelles infections de 69% ainsi que celle des décès liés au sida de 71% montrant ainsi que le pays a fait des progrès notables ces dix dernières années.« Des efforts restent à faire quand on sait que la dernière étude Index Sigma 2.0 révèle que 35% des PVVIH sont sans emploi et 80% des PVVIH enquêtés ont déclaré avoir été incapables de subvenir à leurs besoins fondamentaux (nourriture, vêtements, logement) au cours des 12 derniers mois » a rappelé le Directeur pays de ONUSIDA.
Henk Van Renterghem a également rappelé « l’importance d’une protection sociale sensible et inclusive au VIH qui accroît l’accès et l’utilisation des services de prévention, de traitement, de soin et de soutien aux personnes vulnérables que sont les PVVIH et les populations clés et de ne laisser personne de côté ».
D’où tout l’intérêt et la pertinence de renforcer les connaissances de cette cible sur les dispositifs de protection sociale existant.
Représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Ebénézer AGOH, Inspecteur Général du travail et des lois sociales a affirmé que par « l’adoption de la Stratégie Nationale de Protection Sociale en 2014, le Gouvernement ivoirien a matérialisé sa volonté d’améliorer les conditions de vie et de santé de cette frange de la population, notamment celle des Personnes Vivant avec le VIH aux fins d’éradiquer le sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 ».
Il reconnait néanmoins que malgré les efforts consentis, « le VIH constitue une menace de santé publique comme en témoigne les chiffres du Spectrum 2022 (400.000 PVVIH et une prévalence de 1,94% pour les personnes âgées de 15 à 49 ans en 2021) ».
M. AGOH a salué l’OIT et l’ONUSIDA ainsi que le PAM et l’UNICEF pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis d’organiser l’atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile à Abengourou.
Pendant ces trois jours, les thèmes sur « les dispositifs communs de protection sociale » ; « Situation de l’épidémie au niveau mondiale » ; « Présentation de la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le Sida 2021-2026 », « Présentation de lien entre la protection sociale et le VIH » ; « Présentation de la situation du VIH et la place de la Protection sociale dans la prise en charge du VIH et Sida en Côte d’Ivoire », ont été développés par des spécialistes notamment Kavunga Kambalé, Chargé de programme au Bureau pays de l’OIT-Abidjan; Dr Kouamé Isabelle, Conseiller Droits Humains et Genre à ONUSIDA ; et Vako Nicolas, Directeur Exécutif de RIP+ (Réseau Ivoirien des Organisations de Personnes Vivant avec le VIH).